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Adieu Gary Cooper

par Romain Gary

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Roman d'abord écrit et publié en anglais en 1965 sous le titre "The ski bum", "Adieu Gary Cooper" (dont on doit par chance la traduction française à l'auteur lui-même) est un livre assez inclassable, à l'humour désespéré.
L'histoire : celle de Lenny, un grand beau gosse blond américain qui frise les 1,90 m, ayant fui les Etats-Unis pour éviter d'aller se battre au Vietnam. Type à la dérive, sans culture et sans attaches dont on sait peu de choses, il mouille dans des affaires pas nettes pour assurer sa subsistance.
L'amour ? Il ne connaît pas et s'en garde bien. Jusqu'à ce qu'il soit piqué par sa flèche, sous les traits d'une fille de diplomate, diplômée et hyper-engagée politiquement. Son négatif en quelque sorte.
L'histoire est décousue et invraisemblable, comme il sied à un (auteur) narrateur désabusé désireux d'être dégagé de tout.
L'intérêt du livre découle de sa cascade de mots aussi drôles que désespérés, d'un style qui est la véritable marque de fabrique de son auteur. La jouissance du lecteur vient de là. De l'ironie permanente, du décalage, du cynisme, de la provocation, de l'intelligence déguisée en connerie pure, de la difficulté à décider entre engagement et dégagement, à communiquer et à vivre, tout bonnement.

Un livre à adorer ou à détester, selon sa sensibilité et son sens de l'humour.

Extraits :
"On parle toujours la langue des autres, quoi. Vous n'y êtes pour rien, rien là-dedans n'est de vous, les mots, c'est de la fausse monnaie qu'on vous refile."

"Le gars qui avait inventé la méthode Linguaphone était un ennemi du genre humain, démolissant la barrière du langage, empoisonnant les rapports sentimentaux et gâchant les plus belles histoires d'amour. Le genre de mec qui ne respecte rien."

"L'avocat lui parla de l'Amérique qu'il connaissait bien parce qu'il n'y était jamais allé, ce qui lui donnait de la perspective. L'Amérique, c'est un pays qu'on connaît sans y aller, parce que c'est entièrement exportable, on trouve cela dans tous les magasins. Lenny était d'accord : il avait pour principe d'être toujours d'accord, parce qu'un gars qui exprime des opinions idiotes est toujours terriblement susceptible. Plus un type a des idées connes, et plus il faut se montrer de son avis. Bug disait que la plus grande force spirituelle de tous les temps, c'était la connerie. Il disait qu'il fallait se découvrir devant elle et la respecter, parce qu'on pouvait encore tout attendre d'elle."

"Vous faites souffrir une femme, et vous voilà en train d'avoir des rapports personnels avec elle. Il faut jamais faire de mal à personne, parce qu'on ne peut pas faire souffrir quelqu'un sans se rapproche de lui, et c'est mauvais pour votre aliénation. C'est comme ça que commence la famille, la fraternité, la patrie."

"Tu sais ce que Napoléon a dit, lorsqu'il revint de la campagne de Russie, le désastre absolu, un million de morts, et trouva sa femme au lit avec un type ?
- Non, Jess.
- Il a dit : "Eh bien, enfin un problème personnel, pour changer !".

"Vous cherchez du travail ?
- Non, j'abandonne pas aussi facilement."

"Vous tenez tellement à la vie, Lenny ?
- Non, pas du tout même. Mais j'aime bien savoir où je vais. La mort, on connaît pas encore assez là-dessus. C'est comme pour le cancer. C'est pas encore au point. J'aime mieux attendre."

"Les rossignols tenaient encore bon, bien que démodés, et son père était de cette génération-là, une époque où l'idéalisme et l'humanisme n'étaient pas encore considérés comme maladies professionnelles des intellectuels bourgeois." ( )
  biche1968 | Mar 8, 2020 |
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pour Diego
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Il y avait Izzy Ben Zwi, le premier homme à descendre sur skis la Deuxième Cordillère, où les Indiens Pulas s'étaient réfugiés quelques siècles auparavant, fuyant ceux qui ou ce qui vous exterminait à l'époque, les conquistadores ou la vraie religion, allez donc savoir. [...]
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