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Christopher Marlowe (Canterbury, 1564-Londres, 1593), poete dramatique anglais, est l'un des grands elisabethains et le plus important devancier de Shakespeare: Tamerlan le Grand (1587), Le Juif de Malte (1589), Edouard II (v. 1592). En 1588, il transpose le recit mythique de Faust. Empreint de l'esprit de la Renaissance, son Faust exalte le triomphe de la raison et la quete du savoir, mais finit, au terme de sa vie, par implorer le ciel de sauver son ame.… (plus d'informations)
Puisque je venais de lire le [Faust] de Goethe, je me suis dit que c’était le moment où jamais de lire cette version antérieure de quelques siècles du fameux mythe. Christopher Marlowe, l’enfant maudit du théâtre élisabéthain livre ici une pièce qui n’a pas dû être facile à monter tant elle regorge de scènes qui demandent de recourir à des « effets spéciaux » (un bel anachronisme que je fais ici, je pense…). C’est un autre anachronisme que de la comparer à la version de Goethe qui lui est donc largement postérieure, mais l’ordre de ma lecture m’y a poussée, et on sent que le Faust de Christopher Marlowe est moins complexe que celui de Goethe, les scènes un peu bouffonnes trop nombreuses à mon goût, les références au contexte politique de l’époque plutôt amusantes. Mais le mythe est déjà là, les frictions entre religion et savoir, entre pouvoir et vouloir, entre damnation et rédemption sont toutes en place et commencent à se tendre.
S’il ne fallait lire qu’une des deux pièces, c’est celle de Goethe que je conseillerais, mais celle-ci est très intéressante d’un point de vue culturel, pour ce qu’elle dit d’une époque et d’un théâtre que l’on réduit trop souvent à la seule figure de Shakespeare et pour ce qu’elle montre de l’éclosion et de la maturation d’un mythe.
Christopher Marlowe (baptisé le 26 février 1564 – mort le 30 mai 1593) était un dramaturge, poète et traducteur anglais de l'ère élisabéthaine. Tragédien élisabéthain le plus connu après Shakespeare, il est connu pour sa maîtrise du pentamètre iambique, pour ses protagonistes emblématiques, ainsi que pour sa mort prématurée et entourée de mystère. Il passe pour l'un des précurseurs de la tragédie moderne, et pour père fondateur du drame élisabéthain. La Tragique Histoire du Docteur Faust (en anglais The Tragical History of Doctor Faustus) est une pièce de théâtre écrite vers 1590, donnée pour la première fois entre 1594 et 1597 et publiée seulement en 1604 après la mort de son auteur. Elle est basée sur le mythe de Faust. ( )
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Chorus: Not marching now in fields of Thrasymene where Mars did mate the Carthafinians, nor sporting in the dalliance of love in courts of kings where state is overturned, nor in the pomp of proud audacious deeds intends our Muse to vaunt his heavenly verse: Only this, Gentlemen, we must perform, the form of Faustus' fortunes good or bad.
Citations
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Faustus: Was this the face that launched a thousand ships And burnt the topless towers of Ilium?
Derniers mots
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Chorus: Faustus is gone: regard his hellish fall, Whose fiendful fortune may exhort the wise Only to wonder at unlawful things, Whose deepness doth entice such forward wits To practice more than heavenly power permits.
Christopher Marlowe (Canterbury, 1564-Londres, 1593), poete dramatique anglais, est l'un des grands elisabethains et le plus important devancier de Shakespeare: Tamerlan le Grand (1587), Le Juif de Malte (1589), Edouard II (v. 1592). En 1588, il transpose le recit mythique de Faust. Empreint de l'esprit de la Renaissance, son Faust exalte le triomphe de la raison et la quete du savoir, mais finit, au terme de sa vie, par implorer le ciel de sauver son ame.
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C’est un autre anachronisme que de la comparer à la version de Goethe qui lui est donc largement postérieure, mais l’ordre de ma lecture m’y a poussée, et on sent que le Faust de Christopher Marlowe est moins complexe que celui de Goethe, les scènes un peu bouffonnes trop nombreuses à mon goût, les références au contexte politique de l’époque plutôt amusantes. Mais le mythe est déjà là, les frictions entre religion et savoir, entre pouvoir et vouloir, entre damnation et rédemption sont toutes en place et commencent à se tendre.
S’il ne fallait lire qu’une des deux pièces, c’est celle de Goethe que je conseillerais, mais celle-ci est très intéressante d’un point de vue culturel, pour ce qu’elle dit d’une époque et d’un théâtre que l’on réduit trop souvent à la seule figure de Shakespeare et pour ce qu’elle montre de l’éclosion et de la maturation d’un mythe.