Le narrateur nous explique son amour pour la nuit et son dégout pour le jour. Ce n’est que quand le soleil baisse qu’il se sent revivre. Il se promène la nuit, s’anime et se sent heureux. Il nous dit ensuite que ce qu’on aime avec violence finit toujours par vous tuer. Il raconte alors une nuit particulière qu’il ne sait plus situer clairement dans le temps.
Le début de la nuit est lumineux, il se balade sur les champs Elysées, il passe sous l’arc triomphe et voit les lumières de la ville et des étoiles dans le ciel, il se promène dans le bois de Boulogne et va aux Halles. Puis la ville s’endort et il s’enfonce dans une nuit ou il ne rencontre plus personne et ca lui pèse sur le cœur, il a une impression de froid, il est angoissé. Il a beaucoup marché, il a faim. Il sonne à toutes portes pour rencontrer quelqu’un mais personne ne lui ouvre. Cette nuit, après l’avoir ravi, tourne au cauchemar, tout lui semble immobile, vide, abandonné et mort.Le lever du soleil, devient alors l’objet de sa quête de plus en plus angoissée. Il en vient à regretter que « le jour ne s’est plus levé, puisque le soleil n’a pas reparu ». Il veut s’assurer que la Seine coule encore et descend vers elle, trempe son bras dans l’eau qu’il trouve gelée presque tarie, presque morte et il se laisse mourir là de faim, de fatigue, de froid, de désespoir. Il est désespéré, il déteste le jour et croyait aimer la nuit mais finalement la nuit le désespère, tout y est mort et lui aussi. ( )