Dans une atmosphère assombrie par des meurtres violents et des destructions inexpliquées, cette sixième année à Poudlard voit Harry prendre la tête de l'équipe de Quiddich. Il apprécie tout particulièrement l'utilisation d'un manuel de potions ayant appartenu à un mystérieux prince de sang mêlé et rempli d'annotations, qui lui permet de briller dans cette matière et de gagner un temps précieux...

Je dois reconnaître que cette série d'Harry Potter a un certain charme et que la lecture est fort addictive. C'est à la fois un roman policier, un roman d'initiation et de passage à l'âge adulte, un roman qui parle de relations humaines, d'amour et de désamour. Dans ce sixième tome, nous faisons plus ample connaissance avec la personnalité de Tom Jédusor, et cela par une voie un peu spéciale, qui est celle des bribes de mémoire. C'est très bien trouvé de la part de l'auteur que de faire voyager le lecteur dans des échantillons de mémoire conservés dans des petits flacons. On connaissait la madeleine de Marcel Proust et tout le travail sur la mémoire que constitue le premier volume de la "recherche du temps perdu" mais nous avons là une sorte de succédané qui nous donne les clefs de la compréhension de Tom Jédusor. Tom qui ne veut qu'une seule chose : l'immortalité par crainte de la mort. Ne ressemble-t-il pas à cet autre personnage de fiction qui est Anakin Skywalker, futur Dark Vador, autre seigneur des ténèbres ? Comparer n'est certes pas ressembler mais on doit avouer que la littérature anglo-saxonne, tendance adolescents ou grands adultes restés adolescents, nous fournit de beaux exemplaires de parfaits personnages torturés par ce souci d'immortalité. Par cela, ces personnages nous renvoient à notre propre condition de mortels et du fait de savoir si on doit accepter cela comme un cycle de la vie, ou se rebeller au risque de faire souffrir nos contemporains. Vaste question à laquelle JK Rowlings apporte une tentative de réponse intéressante et ludique.

Ce sixième tome offre des passages intéressants vers la fin et n'est pas non plus exempt de certaines facilités, surtout lorsqu'il traite des amourettes des uns et des autres. pour un lecteur adulte, ces passages ont un côté régressif certain. Cela étant, l'ensemble du roman est à nouveau passionnant. ( )

Ce n'est peut-êre pas le meilleur des Harry Potter mais c'est certainement le plus pathétique. Love story, deuil affrontement avec le mal. Voldemor qui n'était qu'un spectre dans le premier volume est devenu une véritable et cette menace prend ici sa vraie profondeur. ( )

WOW !
Moins d’action mais encore plus de psychologie pour l’avant-dernier tome de la série.
Ce parti pris peut surprendre mais on se remet vite dans l’ambiance et le final nous plonge dans de nouvelles interrogations, on doute, on n’y croit pas, (ou alors à moitié), on ne sait pas à qui ou à quoi se fier. Rowling entretient le suspens à merveille et ce tome promet en promet un septième très chargé !
L’attente sera pénible… ( )