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The Swerve: How the World Became Modern par…
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The Swerve: How the World Became Modern (édition 2012)

par Stephen Greenblatt

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
3,5831423,532 (3.9)265
J’ai été littéralement scotchée sur ma chaise par la lecture de ce livre qui a gagné le National Book Award en 2011 et le Pulitzer en 2012. Il s’agit de l’histoire de la redécouverte en 1417, dans un monastère allemand, du poème De rerum natura (De la nature des choses) de Lucrèce par Poggio Bracciolini. Grâce à ce bibliophile et humaniste romain, secrétaire laïc de plusieurs papes successifs, le poème latin a été recopié, traduit et remis en circulation parmi les intellectuels de l’époque. Inspiré d’Épicure, ce texte remet en cause l’existence de la divinité, affirme que la terre tourne autour du soleil, que la matière est constituée d’atomes et qu’il n’y a pas de vie après la mort. À une époque où la curiosité est un péché, ce livre sera un immense sujet de scandale. Il sera vivement combattu par l’Inquisition. Certains esprits libres inspirés par ce livre, comme Giordano Bruno, finiront leurs jours sur le bûcher. Mais les idées contenues dans ce poème contribueront à l’éclosion de la Renaissance et inspireront de grands esprits comme Thomas More, Montaigne, Galilée, Machiavel, Molière et même, à plusieurs siècles de distance, Thomas Jefferson. Ce livre raconte de manière passionnante comment un simple livre peut changer le monde. [Club des Irrésistibles]… (plus d'informations)
Membre:conceptDawg
Titre:The Swerve: How the World Became Modern
Auteurs:Stephen Greenblatt
Info:W. W. Norton & Company (2012), Edition: 1, Paperback, 368 pages
Collections:Votre bibliothèque, En cours de lecture
Évaluation:***
Mots-clés:previously_held

Information sur l'oeuvre

Quattrocento par Stephen Greenblatt

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Bibliothèques historiquesRuth Bader Ginsburg
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Un très grand essai sur un personnage méconnu de la renaissance italienne, le Pogge, un grand universitaire nous montre ce magnifique siècle qui entrainera la découverte des siècles païens de l'antiquité. C'est bien écrit, trépidant, intelligent, drôle, brillant.
Cet essai est un roman de l'intelligence. Comment des hommes passionnés par la forme ressorte des textes capitaux par le fond. Ma première lecture d'épicure m'avait laissé pantois. J'étais devenu épicurien. La relecture régulière des maximes me rempli toujours de joie et de plaisir.
Ce formidable essai me donne envie de lire lucrèce. Je fais mes humanités. C'est une très belle introduction à l'épicurisme. Le plaisir, la lutte contre la douleur, l'atomisme, c'est excitant et toujours d'actualité. Il est troublant de lire comme la lutte contre l'obscurantisme est permanente. Il est fascinant de voir comme les enjeux persistent, liberté de pensée, lutte contre la dictature de la police de la pensée religieuse ou de la norme bien pensante. J'écoute parallèlement une vie d'elvis presley, les échos sont étonnant entre ces moments.
Tentative de concilier le plaisir et les contraintes de la croyance religieuse.
L'histoire des papes de cette période ne peut que donner envie de croire en autre chose, la découverte de lucrèce ne pouvait que donner envie malgré les risques de propager cette pensée profonde et brillante. C'est troublant de constater la fragilité de la culture, comment les bibliothèques ont disparu sous les coups de boutoir de l'intolérance, comment de tout temps les livres sont les cibles de tous les intégrismes.
Si vous voulez savoir qui est l'ennemi de l'intelligence, qui veut être le dictateur, chercher le destructeur de livres. Je vous laisse le chercher en nos temps troublés.
Cet essai est une ode à la beauté de l'intelligence, à la tolérance, à l'amour des textes, à la puissance de l'esprit humain, grandiose.
Comme quoi des universitaires peuvent sortir de leur tour d'ivoire et transmettre leur vision du monde si passionnante et excitante. Lisez ça. ( )
  PUautomne | Aug 22, 2013 |
Every page of the book strives to present the Renaissance as an intellectual awakening that triumphs over the oppressive abyss of the Dark Ages. The book pushes the Renaissance as a rebirth of the classical brillance nearly lost during centuries mired in dullness and pain. This invention of modernity relies on a narrative of the good guy defeating the bad guy and thus a glorious transformation. This is dangerous not only because it is inaccurate but more importantly because it subscribes to a progressivist model of history that insists on the onward march of society, a model that allows moderns like us to excuse our crimes and injustices because “at least we’re better than those medievals.”

Now unlike most of those thousands of innocent believing readers, I see the deep problems of such an approach, as have the last dozen generations of historians. History does not fit such cookie-cutter narratives. Having studied medieval culture for nearly two decades, I can instantly recognize the oppressive, dark, ignorant Middle Ages that Greenblatt depicts for 262 pages as just… fiction. It’s fiction worse than Dan Brown, because it masquerades as fact.
 
The distortions in Greenblatt’s narrative may have slipped past the Pulitzer committee, but they won’t slip by someone with even a basic knowledge of church his­tory. St Jerome, to be sure, is no inconsequential figure, but Greenb­latt focuses most of his attention on Lactantius and Peter Damian. He is more interested in the latter because he reformed the already self­abasing
Benedictine order in the eleventh century, making voluntary self-flag­ellation “a central ascetic practice of the church” and thus accomplishing the thousand year struggle “to secure the triumph of pain seeking” (107). If this is genuinely how Green­blatt understands the significance and nature of the Benedictine order, one can only wonder why Harvard retains him.
ajouté par rybie2 | modifierHumanitas, Jeffrey Polet (Sep 3, 2013)
 
Why Stephen Greenblatt is wrong and why it matters. Unlike other non-fiction potboilers, The Swerve claimed for itself, and received, huge moral and cultural authority it simply didn’t earn. Armed with that authority, the book went on to fool unsuspecting readers (like a reviewer for The Philadelphia Inquirer, who called The Swerve “a chapter in how we became what we are”) into believing that Lucretius, who wrote of placidly watching others suffer secure in the knowledge that all phenomena in the universe are merely a wondrous rearrangement of atoms, somehow symbolizes all that is bright and new in the origin of modern life.
ajouté par rybie2 | modifierLA Review of Books, Jim Hinch (Dec 1, 2012)
 
Greenblatt's story of the unleashing of the pleasure principle on the European world after the discovery of Lucretius conveys his own passion for discovery, and displays his brilliance as a storyteller. The Swerve is, though, a dazzling retelling of the old humanist myth of the heroic liberation of classical learning from centuries of monastic darkness. The light of Rome fades into gloom, sheep graze in the Forum; then the humanists rebel against the orthodoxies of the church, bring about a great recovery of classical texts and generate a new intellectual dawn. This book makes that story into a great read, but it cannot make it entirely true.
ajouté par 2wonderY | modifierThe Guardian, Colin Burrow (Dec 23, 2011)
 
In "The Swerve," Stephen Greenblatt, a professor of the humanities at Harvard University and the author of "Will in the World: How Shakespeare Became Shakespeare," provides a delightfully engaging, informative and provocative account of Bracciolini's discovery and its implications for the emergence of "modern" culture and philosophy.
ajouté par bookfitz | modifierSFGate, Glenn C. Altschuler (Dec 18, 2011)
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Greenblatt, Stephenauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Arnaud, CécileTraductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ballerini, EduardoNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Binder, KlausÜbersetzerauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Botticelli, SandroArtiste de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
De Smet, Arthurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Fenton, RogerCover Photoauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Galindo, Caetano W.Traducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Lincoln, RoseAuthor Photoauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Lozoya, Teófilo deTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Maroja, RodrigoConcepteur de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Melnick, MarkConcepteur de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rabasseda-Gascón, JuanTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Zsuppán, Andrásauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Zuppet, RobertaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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To Abigail and Alexa
Premiers mots
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(Preface) When I was a student, I used to go at the end of the school year to the Yale Coop to see what I could find to read over the summer.
In the winter of 1417, Poggio Bracciolini rode through the wooded hills and valleys of southern Germany toward his distant destination, a monastery reputed to have a cache of old manuscripts.
Citations
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But the extravagance and bitterness of the charges – in the course of a quarrel over Latin style, Poggio accused the younger humanist Lorenzo Valla of heresy, theft, lying, forgery, cowardice, drunkenness, sexual perversion, and insane vanity – discloses something rotten in the inner lives of these impressively learned individuals. (p. 146)
Derniers mots
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (2)

J’ai été littéralement scotchée sur ma chaise par la lecture de ce livre qui a gagné le National Book Award en 2011 et le Pulitzer en 2012. Il s’agit de l’histoire de la redécouverte en 1417, dans un monastère allemand, du poème De rerum natura (De la nature des choses) de Lucrèce par Poggio Bracciolini. Grâce à ce bibliophile et humaniste romain, secrétaire laïc de plusieurs papes successifs, le poème latin a été recopié, traduit et remis en circulation parmi les intellectuels de l’époque. Inspiré d’Épicure, ce texte remet en cause l’existence de la divinité, affirme que la terre tourne autour du soleil, que la matière est constituée d’atomes et qu’il n’y a pas de vie après la mort. À une époque où la curiosité est un péché, ce livre sera un immense sujet de scandale. Il sera vivement combattu par l’Inquisition. Certains esprits libres inspirés par ce livre, comme Giordano Bruno, finiront leurs jours sur le bûcher. Mais les idées contenues dans ce poème contribueront à l’éclosion de la Renaissance et inspireront de grands esprits comme Thomas More, Montaigne, Galilée, Machiavel, Molière et même, à plusieurs siècles de distance, Thomas Jefferson. Ce livre raconte de manière passionnante comment un simple livre peut changer le monde. [Club des Irrésistibles]

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