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Chargement... The Marriage Plot: A Novel (original 2011; édition 2011)par Jeffrey Eugenides
Information sur l'oeuvreLe roman du mariage par Jeffrey Eugenides (Author) (2011)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Mitchell aime Madeleine qui aime Leonard. Ils viennent de terminer leurs études universitaires et s’apprêtent à se lancer dans la vie adulte. Une réinterprétation très habile du roman victorien et de Jane Austen en particulier, qui plonge avec une grande justesse dans le milieu académique, ses codes et ses comportements, brasse les aspirations, les rêves, les échecs et les peurs de ces jeunes adultes des années 80, aux prises avec les traditions américaines, la libération sexuelle, l’attrait pour la spiritualité et l’ailleurs, les troubles psychologiques et les espoirs romantiques. ( ) J'avais entendu des critiques très mitigées à propos du dernier roman de Jeffrey Eugenides. N’ayant pas lu les précédents — j’ai seulement vu l’adaptation cinématographique, à la superbe BO, de Virgin Suicides —, je n'avais pas d'a priori au sujet de cet auteur. A ma grande surprise, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Il y a même bien longtemps que je n'avais pas autant apprécié un livre. Je vais donc m’atteler à la difficile tâche d’en parler — j’ai toujours un blocage lorsque j’ai beaucoup aimé un livre. Alors, je m’y suis préparé, j’ai pris beaucoup de notes pendant ma lecture et souligné de nombreux passages. Je vais donc essayer d’utiliser au mieux ces éléments, autrement dit il va y avoir un tas — et certainement trop — de citations, vous êtes prévenus. Commençons par un classique, l’origine du titre — ça fait toujours une bonne entrée en matière. En troisième année, Madeleine avait suivi un cours intitulé : « Le roman du mariage : oeuvres choisies d’Austen, d’Eliot et de James ».[…] Qui utilisait encore le mariage comme ressort dramatique ? Personne. On n’en trouvait plus trace que dans les fictions historiques. Mais si, il y en a un: Eugenides. Il reprends à son compte ce grand classique du mariage d’amour ou de raison, du triangle amoureux (Madeleine, Léonard et Mitchell) en le dépoussiérant un peu. Enfin pas trop quand même car nous restons bien dans les années 80. Assise à une table contre le mur, une fille aux cheveux roses dressés sur la tête lisait Les Villes invisibles en fumant une cigarette au clou de girofle. Tainted Love s’échappait d’une radiocassette posée sur le réfrigérateur. Ce campus novel est très marqué littérature — et même sémiologie — on y croise souvent Roland Barthes et Jacques Derrida. Que ceux qui n’apprécieraient pas la présence de ces théoriciens se rassurent, cette thématique est moins présente à partir du second tiers du roman et les passages littéraires sont toujours ponctués par d’autres plus prosaïques disons. Le problème ? Il n’y en a pas si tu viens passer la nuit chez moi et que tu retournes en cours le lendemain. Tu rentres chez toi, tu coules ton bronze, ça peut se comprendre. Mais quand on passe deux, presque trois jours ensemble, à se goinfrer de viande et de fruits de mer, et que tu ne chies pas une seule fois de tout le séjour, je suis bien obligé d’en conclure que tu te retiens. Plus tard, on passera de la littérature à la théologie, voici un échange entre Claire (une féministe vivant à Paris) Le problème du judaïsme et du christianisme, dit Claire, comme pour à peu près toutes les religions monothéistes, c’est leur dimension patriarcale. Ce sont les hommes qui ont inventé ces religions. Et qui est Dieu ? Un homme. et Mitchell (fraîchement diplômé en théologie que Claire traite de matcho)
Que dire de plus si ce n’est qu’il s’agit d’un livre très bien écrit. Allez un petit exemple — comme s'il n'y avait déjà pas assez de citations. Il y avait certaines choses dans le tennis – ses rites aristocratiques, le silence affecté qu’il exigeait de ses spectateurs, l’obstination prétentieuse à dire « love » pour zéro et « deuce » pour égalité, l’accès restreint au court lui-même, où seules deux personnes étaient autorisées à se déplacer librement, la rigidité de gardes royaux des juges de ligne et les courses serviles des ramasseurs de balles – qui en faisaient un sport moralement condamnable. Eugenides utilise le bon registre d’écriture on sent qu’il y a du répondant sans être trop surfait. Ce qui donne un style vraiment très agréable à lire — bravo également pour la traduction qui m’a semblé parfaite. Il est ensuite très bien construit. Même si au bout d’un moment la structure du livre apparaîtra au lecteur, elle constitue un bon compromis entre rigidité et souplesse. Enfin la thématique faussement naïve de l’amour d’adolescents — ou de jeunes adultes — est l’occasion d’aborder avec plus d’intensité des sujets comme la religion ou la maladie mentale sans oublier d’y ajouter encore et toujours une touche humoristique. – Moi aussi, au début, je donnais aux mendiants. Et puis j’ai compris que ça ne servait à rien. C’est sans fin. En espérant avoir accompli ma mission en vous ayant donné envie de lire ce livre — c'est pour cette raison que j'ai utilisé beaucoup de citations, je continue de croire que Jeffrey Eugenides sera plus convainquant que moi. http://www.aubonroman.com/2014/02/le-roman-du-mariage-par-jeffrey.html
The novel isn’t really concerned with matrimony or the stories we tell about it, and the title, the opening glance at Madeleine’s library and the intermittent talk of books come across as attempts to impose an exogenous meaning. The novel isn’t really about love either, except secondarily. It’s about what Eugenides’s books are always about, no matter how they differ: the drama of coming of age. No one’s more adept at channeling teenage angst than Jeffrey Eugenides. Not even J. D. Salinger. Est contenu dansEst en version abrégée dansPrix et récompensesDistinctionsListes notables
Madeleine Hanna breaks out of her straight-and-narrow mold when she falls in love with charismatic loner Leonard Bankhead, while at the same time an old friend of hers resurfaces, obsessed with the idea that Madeleine is his destiny. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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