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Chargement... Sukkwan island (2008)par David Vann
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Décidément cet auteur ne me parle pas. Dommage, le monologue intérieur du jeune garçon était plutôt bien mais son suicide arrive sans sommation. Comme c'est le cas pour tout proche d'un suicidé sans doute sauf que dans le cas de ce livre le narrateur est le suicidé. On change alors de rôle pour endosser celui du père et c'est beaucoup moins intéressant ou plutôt il y a des écrivains plus percutants sur les tourments de l'âme humaine. La puissance de ce livre, c'est bien sûr l'inattendu; le roman ancré dans l'isolation physique, émotive et psychologique vire dramatiquement dans son milieu, au moment même où le lecteur s'y attend le moins. L'auteur mise sur le décor pour créer une ambiance morne voire désolée qui reflète le sentiment de déconnexion des personnages. La deuxième moitié a relevé plus de l'horreur que de la condition humaine - certes, tout s'imbrique dans une implacable logique, mais j'ai trouvé gratuits ce graphisme et peut-être même les péripéties, et je n'ai pas trouvé toute la subtilité de la première partie. Un cri du cœur mais dont la fin tombe malheureusement dans le sordide. Après l’échec de son second mariage, Jim décide de vendre son cabinet de dentiste et de s’installer pour une année sur Sukkwan Island, île désolée du sud de l’Alaska. Son fils de treize ans, Roy, l’accompagne dans cette nouvelle vie. Roy a quitté la Californie, sa mère (première épouse), sa sœur et ses copains pour vivre cette aventure, l’occasion pour lui et son père de se retrouver et d’apprendre à se connaître après une trop longue séparation, peut-être même pour Jim de prendre un nouveau départ. Il s’avère rapidement que l’expédition a été très mal préparée par Jim : la cabane est très précaire et nécessite quelques travaux et extensions urgents (mais Jim n’a pas pensé à apporter les outils indispensables). Leur cabane et leurs provisions sont saccagées par un ours dès le troisième jour. Ni Jim, ni Roy ne semblent avoir les capacités pour survivre, malgré leur adresse à la chasse et à la pêche. Mais aussi, Jim n’est pas du tout prêt non plus à vivre dans un tel dénuement. Il cède successivement à des accès de colère et de profonde dépression et passe ses nuits à pleurer et à soliloquer, à la grande détresse de Roy, qui ne sait comment réagir face à ce père totalement irresponsable et perdu qui lui confie ses doutes, ses remords, ses faiblesses et l’inquiète terriblement. Roy n’a que treize ans et est complètement déstabilisé par ce père trop fragile. Malgré tout, les rôles s’inversent et c’est Roy qui tentera de soutenir son père dans la mesure de ses moyens jusqu’à l’événement, terrible et choquant, qui obligera son père à faire face. Sukkwan Island n’est pas une lecture facile. Ce roman est évidemment bouleversant, dérangeant, douloureux et souvent difficilement supportable (la fin est vraiment terrible) et … très beau. J'avais lu un peu partout qu'il s'agissait d'un livre très noir. J'ai pris cet avertissement à la légère en me disant que j'en avais vu d'autres: American Psycho et les livres de James Ellroy sont deux exemples qui me viennent à l'esprit. Et puis Sukkwan island est quand même publié par les éditions Gallmeister, grands spécialistes du genre nature writing qui n'a pas pour caractéristique principale de raconter des histoires sordides. Je suis donc parti confiant et même un brin moqueur envers ceux qui s'offusquaient de la noirceur de ce roman. Il faut bien avouer que j'ai été surpris. Tout avait pourtant bien commencé. Un père et son fils partent sur une île emménager dans une cabane pour passer un bout de temps ensemble — enfin assez longtemps à vrai dire. Ce qui paraît plutôt pas mal sympa dit comme ça. Mais, dès les premiers temps, vont apparaître quelques signes n'augurant rien de bon. Il faut le dire tout de suite tout ceci est très bien fait, le prix Médicis étranger 2010 n'est pas usurpé. Les signes annonciateurs, l'instabilité des personnages, l'ambiance pesante, tout est parfaitement bien retranscrit et vous arrive en plein dans l'estomac. Ce qui est un résultat admirable sur un plan technique — est-ce dû à l'utilisation opportune du courant de conscience — est aussi un peu dur à encaisser. C'est le genre d'histoire difficile à digérer dans lesquelles on peut appréhender de se replonger. Heureusement, la souffrance ne sera pas trop longue, l'auteur ne nous torture que pendant à peine plus de 200 pages. Si vous cherchez une aventure bucolique du vaillant père et de son jeune fils renforçant leurs liens en se frottant à la dure mais belle mère nature, ce n'est pas vers ce livre qu'il faut vous tourner. Ne considérez cependant pas mes propos comme négatifs. L'expérience est très intéressante et le livre a le très grand mérite d'oser, de raconter autre chose autrement — il n'est pas près d'être adapté par un studio de cinéma américain. Rien que pour cela, il mérite toute notre considération. http://www.aubonroman.com/2011/10/sukkwan-island-par-david-vann.html
Una isla salvaje en el sur de Alaska, a la que solamente puede accederse en barco o hidroavión, repleta de frondosos bosques húmedos y montañas escarpadas. Este será el inhóspito decorado donde Jim decidirá fortalecer las relaciones con su hijo Roy, a quien apenas conoce. Doce meses por delante, viviendo en una cabaña apartada de todo y de todos: parece una buena oportunidad para estrechar lazos y recuperar el tiempo perdido. Pero la situación, poco a poco, deviene claustrofobia, asfixiante, insostenible. La difíciles condiciones de supervivencia y la olla a presión emocional a la que se ven abocados padre e hijo acaban por conformar una postal de pesadilla. Est contenu dansPrix et récompenses
In semiautobiographical stories set largely in David Vann's native Alaska, Legend of a Suicide follows Roy Fenn from his birth on an island at the edge of the Bering Sea to his return thirty years later to confront the turbulent emotions and complex legacy of his father's suicide. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)800Literature By Topic Literature (Belles-Lettres and Rhetoric)Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Le plus sombre au cœur du Grand Nord. Une sorte de Jack London revisité par les anges de l’enfer de la dépression aux ailes poisseuses d’une boue visqueuse de tristesse (vous êtes prévenus) ( )