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Chargement... Le crocodilepar Fiódor Dostoiévski
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Appartient à la série éditorialeEst contenu dansMeistererzählungen. par Fjodor Michailowitsch Dostojewski (indirect) Fait l'objet d'une adaptation dans
A true story of how a gentleman of a certain age and of respectable appearance was swallowed alive by the crocodile in the Arcade, and of the consequences that followed. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursCentury Press - The Crocodile à Fine Press Forum Couvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)891.73Literature Literature of other languages Literature of east Indo-European and Celtic languages Russian and East Slavic languages Russian fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Le crocodile est l’histoire d’un de ces mammifères (sic, Dostoïevski ne devait pas être très versé dans la zoologie) exhibé à Saint-Pétersbourg et qui, pour tromper son ennui, ne trouve rien de mieux à faire que d’avaler un petit fonctionnaire de passage. Ou plutôt, c’est l’histoire de ce petit fonctionnaire et de son ami intime après cette étrange péripétie.
Dostoïevski prend le prétexte de ce fait divers pour brosser un portrait mordant de la société russe, sa hiérarchie sclérosée, son administration aveugle et la superficialité de ses cercles intellectuels.
Le trait devient vite un peu lourd et, c’est quand je commençais à me demander quelle chute Dostoïevski allait bien pouvoir inventer pour se sortir de cette histoire sans queue ni tête (encore une fois, la zoologie est bien malmenée…) que je me suis aperçue, au beau milieu d’un paragraphe, que cette nouvelle était inachevée (c’était pourtant clairement annoncé, mais je n’y avais pas fait attention). J’ai donc laissé, perplexe, mon fonctionnaire obscur dans l’obscurité du ventre vide de son gros mammifère, me demandant s’il en sortirait vivant ou non, puis me désintéressant vite de son sort.
Quitte à lire du burlesque ou de l’absurde russe, autant lire directement Gogol, dont j’ai tâté il y a peu pour la première fois et qui m’a fait bien meilleure impression. Dostoïevski ne me semble pas exceller dans ce genre, et je lui préfère ses romans sombres et torturés. Peut-être faudrait-il que je m’y replonge un de ces jours, pour oublier cette nouvelle qui manque de charme, et surtout de chute.