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[Please Look After Mom] [by: Kyung-Sook Shin] (2008)

par Kyung-sook Shin

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MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
1,52010211,874 (3.75)108
Follows the efforts of a family to find the mother who went missing from Seoul Station and their sobering realizations when they recall memories that suggest she may not have been happy.
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2 sur 2
Quand une absence révèle une présence discrète de tous les instants... très fin, profond, subtil ( )
  Nikoz | Aug 6, 2020 |
J’attends avec impatience que mon petit dernier grandisse. Quand je pourrai le mettre dans une garderie ou le confier à une nourrice, je reprendrai mon travail. C’est vrai, il faut que je vive ma vie. Chaque fois que je pense à cela, je me dis que je ne comprends pas comment maman a pu supporter celle qu’elle a menée. Admettons que, dans la situation où elle se trouvait, elle ne pouvait pas faire autrement que de s’occuper de nous. Mais… comment avons-nous pu nous comporter comme si elle était née pour n’être que cela : une mère ? (…) Elle s’est sacrifiée corps et âme, en se débrouillant de son mieux avec les mauvaises cartes que son époque lui avait distribuées – la pauvreté, la tristesse et la solitude –, en renonçant à toute espérance. Comment est-il possible qu’il ne me soit jamais venu à l’esprit qu’elle aussi avait nourri des rêves ?
(p. 248, Epilogue, “Un chapelet « en bois de rosier »”).


Autrice découverte au détour d’une note de lecture, une envie de Corée liée à une autre lecture récente, j’ai choisi ce titre parce qu’il me paraissait, dans la bibliographie de cette écrivain, le plus proche de mes sujets de prédilection. Puis j’ai lu des critiques assez mitigées, et j’ai craint de m’être trompée. Alors j’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai commencé ma lecture.
Une femme venue rendre visite à ses enfants se perd dans le métro et disparaît. Sa recherche s’organise, en même temps que chacun repense à cette femme, à ce qu’elle a représenté pour eux et à ce que ce vide laisse. Le livre est organisé en quatre longs chapitres, chacun ayant une personne de la famille différente comme centre. Et, tout en suivant les étapes de la recherche, on explore avec ce personnage sa relation à sa mère, ou à sa femme. Les petits souvenirs qui reviennent tout à coup et qui prennent une saveur ou une signification nouvelle. Un questionnement sur une relation qui semble d’habitude aller de soit, celle à sa mère, dont on attend tout sans penser à ce que cela signifie.
Je ne sais dans quelle mesure ce livre est autobiographique, mais ce sont les passages centrés sur la fille autrice qui m’ont le plus touchés, malgré leur écriture à la deuxième personne du singulier qui est toujours un peu compliquée à accepter et à comprendre. Cette fille qui vit sa vie comme bon lui semble, qui s’affranchit de toutes les conventions sociales dont elle ne veut pas s’embarrasser, qui ne s’encombre pas de bons sentiments mais qui se rend compte, même si ce n’est pas dit aussi clairement, de son égoïsme et de la façon dont elle a pris le soutien de sa mère pour acquis alors que ce n’aurait jamais dû être le cas.
Il y a aussi le déni dans lequel est chaque personnage, qui n’a pas voulu voir les problèmes de santé de leur mère. Une mère est un rempart infaillible, elle ne peut pas vieillir, elle ne peut pas mourir, elle sera toujours là et c’est toujours elle qui soignera nos bobos, ce ne peut pas être l’inverse.
Dans nos sociétés vieillissantes, où l’on commence à distinguer les notions d’« espérance de vie » et d’« espérance de vie en bonne santé » (la première continuant à augmenter, plus lentement certes, mais la seconde stagnant depuis de nombreuses années), les questions que soulèvent ce livre sont d’actualité et il est intéressant de lire une autrice coréenne sur ce thème en se sentant si proche d’elle, comme si la relation entre une mère et ses enfants était finalement peu marquée par la culture.
Le livre ouvre beaucoup de portes mais ne donne pas de réponses toutes faites, la fin est suffisamment ouverte pour que l’on puisse laisser les personnages continuer à évoluer. Et c’est au lecteur de franchir les portes qu’il veut franchir, pour tracer son propre chemin, sa propre réflexion sur sa relation à ses parents, et sur l’acceptation de les voir vieillir et décliner. Très beau livre, qui m’a parfois noué la gorge parce que je m’y retrouvais dans ma relation aux générations familiales qui précèdent la mienne, livre qui m’a fait réfléchir et qui me fera peut-être même changer. Mais un de ces livres qui doit être lu au bon moment, sinon j’imagine bien qu’il peut être considéré comme trop lent, trop creux, sans intérêt. Pour moi, il fut tout le contraire et je ressors de cette lecture en commençant à pouvoir mettre des mots sur des sentiments épars, et en commençant à pouvoir mettre y un peu d’ordre.
  raton-liseur | Nov 1, 2019 |
2 sur 2
In an odd way this brilliant book reminds me of Natsume Sōseki's 夏目漱石 (1867–1916) novel Kokoro こころ (1914). Natsume laments how much the Japanese lost in their mad rush to modernize during the Meiji period (1868–1912). Ms. Shin asks the same questions of Koreans a century later.
ajouté par sgump | modifierSoutheast Review of Asian Studies, Daniel A. Métraux (Dec 31, 2012)
 
Penitence is, after all, this book’s whole point. Characters’ eyes begin watering, pooling with tears, brimming over, etc., as each one has the chance to realize that Mom was a treasure. (Bonus sobbing cue: Nobody knew that Mom was secretly working at an orphanage in her spare time.) Mom’s children start to see how wrong it was to abandon ancestral traditions for their busy, newfangled, heartless, stressed-out city lives.
ajouté par Nickelini | modifierNew York Times, Janet Maslin (Mar 11, 2011)
 
An enormous publishing success in South Korea, this simple portrait of a family shocked into acknowledging the strength and heroic self-sacrifice of the woman at its center is both universal and socially specific.
ajouté par Shortride | modifierKirkus Reviews (Jan 1, 2011)
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Kyung-sook Shinauteur principaltoutes les éditionscalculé
Chi-Young KimTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Titre canonique
Titre original
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Films connexes
Épigraphe
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O love, so long as you can love. - Franz Liszt
Dédicace
Premiers mots
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It's been one week since Mom went missing.
Citations
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Since you heard about Mom's disappearance, you haven't been able to focus on a single thought, besieged by long-forgotten memories unexpectedly popping up. And the regret that always trailed each memory.
”Did you like being in the kitchen? Did you like to cook?” Mom's eyes held yours for a moment. “I don't like or dislike the kitchen. I cooked because I had to. I had to stay in the kitchen so you could all eat and go to school. How could you only do what you like? There are things you have to do whether you like it or not.” Mom's expression asked, What kind of question is that? And then she murmured, “If you only do what you like, who's going to do what you don't like?”
The thing your wife said to you most frequently, ever since you met her when you were twenty, was to walk more slowly. How could you have not gone slower, when your wife asked you to slow down your entire lives? You'd stopped and waited for her, but you'd never walked next to her, conversing with her, as she wanted – not even once. Since your wife has gone missing, your heart feels as if it will explode every time you think about your fast gait.
If I can't live like Mom, how could she have wanted to live like that? Why did this thought never occur to me when she was with us? Even though I'm her daughter, I had no idea, so how alone must she have felt with other people? How unfair is it that all she did was sacrifice everything for us, and she wasn't understood by anyone?
One woman. That woman disappeared, bit by bit, having forgotten the joy of being born and her childhood and dreams, marrying before her first period and having five children and raising them. The woman who, at least when it came to her children, wasn't surprised or thrown off by anything. The woman whose life was marred with sacrifice until the day she went missing.
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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Langue d'origine
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Follows the efforts of a family to find the mother who went missing from Seoul Station and their sobering realizations when they recall memories that suggest she may not have been happy.

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Description du livre
Résumé sous forme de haïku

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