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Où j'ai laissé mon âme

par Jérôme Ferrari

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He was interned at Buchenwald during the German occupation and imprisoned by the Vietnamese when France's armies in the Far East collapsed. Now Capitaine Degorce is an interrogator himself, and the only peace he can find is in the presence of Tahar, a captive commander in the very organization he is charged with eliminating. But his confessor is no saint: Tahar stands accused of indiscriminate murder. Lieutenant Andreani - who served with Degorce in Vietnam and revels in his new role as executioner - is determined to see a noose around his neck. This is Algeria, 1957. Blood, sand, dust, heat - perhaps the bitterest colonial conflict of the last century. Degorce will learn that in times of war, no matter what a man has suffered in his past, there is no limit to the cruelty he is capable of.… (plus d'informations)
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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Ferrari-Ou-jai-laisse-mon-ame/190896

> OÙ J'AI LAISSÉ MON ÂME, de Jérôme Ferrari. — « Résistant, déporté à Buchenwald à l'âge de 19 ans, rescapé de Dien Bien Phu et des camps du Viet-minh, l'histoire a délivré une fois pour toutes un diplôme de victime officielle au capitaine Degorce. » Une victime qui s'est transformée en bourreau. Un bourreau qui n'aura pas été à la hauteur de son destin. La guerre d'Algérie aura eu raison de cet officier, a priori endurci par l'expérience, idéaliste, qui « n'a rien mesuré, rien vu, rien compris », qui « a fait entrer dans le monde tout ce qu'il a voulu en chasser ». Ce livre poignant nous porte de la première à la dernière page. Un livre sur l'enfer terrestre, sur l'intrication du bien et du mal. Du même auteur : Un dieu, un animal, Actes Sud, 2009 (CDY, n° 278, juin 2009). Editions Actes Sud, août 2010, 154 pages, 17 €. (Jacques MARMEY)
Carnets du Yoga, (294), Février 2011
  Joop-le-philosophe | Jan 16, 2022 |
3 jours à Alger en 1957, où un lieutenant et un capitaine sont les acteurs des horreurs de la guerre d'Algérie. Chacun, tour à tour s'exprime. Derrière ces 3 jours, les personnages dévoilent leurs vies passées ; ils ont vécu également la guerre 45 et l'Indochine, mais en tant que victimes.
Une distance très forte et une obéissance aveugle aux évènements - L'être humain est oublié et ces hommes agissent selon un système et une fonction qu'on leur demande et ils obéissent dans la mesure où ils ont vécu aussi de l'autre côté.
Tout est dans le non-dit - c'est terrifiant.
  robestie | Sep 4, 2012 |
Un livre dur, certes. Qui explore l’état d’esprit qui a pu animer les tortionnaires de la Guerre d’Algérie. Romançant un épisode réel de ce qui est longtemps resté des « évènements » (le livre est très vraisemblablement inspiré, malgré les changements de noms et de dates, de l’arrestation, le 23 février 1957, de Larbi Ben M’hidi, membre du FLN et organisateur des premiers attentats à Alger. Il fut exécuté dans la nuit du 3 au 4 mars 1957, par pendaison maquillée en suicide. Le général Bigeard lui avait rendu un hommage militaire avant de le confier aux Services Spéciaux du général Aussaresses qui l’exécutèrent.), il oppose deux hommes qui, malgré des parcours similaires (notamment la participation à la débâcle militaire de Diên Biên Phu en Indochine à peine trois ans plus tôt et l’internement dans un camp de « rééducation » Viêt Minh), réagissent de façon diamétralement opposée au rôle qui leur est confié pendant la Guerre d’Algérie, une guerre du renseignement, le renseignement à tout prix.
Si l’un s’accommode de son rôle de tortionnaire, y voyant une façon de prouver sa loyauté et, me semble-t-il, y laissant s’exprimer ses instincts les plus noirs et, en temps ordinaire, inavouables, l’autre ne supporte pas ce qu’il considère comme une trahison de ce qui a motivé son engagement militaire.

Ce livre est écrit, et c’est voulu je pense, dans un style plat et psalmodiant. « Chirurgical » disent certaines critiques. Si la volonté est pour l’auteur de rester à distance, cela m’a aussi laissée moi lectrice à distance, glissant sur ce plat sans jamais accrocher.
Et, si je respecte l’abîme moral et la difficulté de vivre avec soi-même lorsque l’on a accompli de telles exactions, je trouve la frontière entre la douleur du bourreau et celle de la victime trop fine, comme mettant les deux sur un pied d’égalité, au point d’en devenir obscène.
D’autres choses me gênent dans ce livre, comme la sensation que la torture morale (menacer quelqu’un de torturer ses enfants, sa femme, par exemple) est plus acceptable, plus facile à supporter pour le bourreau, comme si c’était une torture plus propre que la gégène… Ou encore le côté mystique du livre, où le bourreau torturé par ses états d’âme se compare à Ponce Pilate (avant et après la condamnation de Jésus, pas au moment où il s’en lave les mains, étrangement) et même se compare à Jésus sur le Mont des Oliviers (brouillant encore une fois la frontière entre bourreau et victime). Tout cela me paraît un peu excessif.
Un livre duquel je suis restée au-dehors, même si je comprends l’engouement (mérité) qu’il a suscité lors de sa parution. Il a en quelque sorte au moins le mérite de montrer que l’histoire est écrite par les vainqueurs (le débat, trop timide, qui entoure la Guerre d’Algérie aurait été très différent si elle ne s’était terminée par l’indépendance de ces quatre départements français) et, plus personnellement, il m’aura fait me pencher sur une période de notre histoire récente que, je peine à l’avouer, je connais très mal.
  raton-liseur | Feb 15, 2011 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Jérôme Ferrariauteur principaltoutes les éditionscalculé
Ferrara, MaurizioTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Martín Menduiña, SaraTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ruzicska, ChristianTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Strachan, GeoffreyTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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He was interned at Buchenwald during the German occupation and imprisoned by the Vietnamese when France's armies in the Far East collapsed. Now Capitaine Degorce is an interrogator himself, and the only peace he can find is in the presence of Tahar, a captive commander in the very organization he is charged with eliminating. But his confessor is no saint: Tahar stands accused of indiscriminate murder. Lieutenant Andreani - who served with Degorce in Vietnam and revels in his new role as executioner - is determined to see a noose around his neck. This is Algeria, 1957. Blood, sand, dust, heat - perhaps the bitterest colonial conflict of the last century. Degorce will learn that in times of war, no matter what a man has suffered in his past, there is no limit to the cruelty he is capable of.

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