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The author of Cider with Rosie continues his bestselling autobiographical trilogy with "a wondrous adventure" through Spain on the eve of its civil war (Library Journal). On a bright Sunday morning in June 1934, Laurie Lee left the village home so lovingly portrayed in his bestselling memoir, Cider with Rosie. His plan was to walk the hundred miles from Slad to London, with a detour of an extra hundred miles to see the sea for the first time. He was nineteen years old and brought with him only what he could carry on his back: a tent, a change of clothes, his violin, a tin of biscuits, and some cheese. He spent the first night in a ditch, wide awake and soaking wet. From those unlikely beginnings, Laurie Lee fashioned not just the adventure of a lifetime, but one of the finest travel narratives of the twentieth century. As I Walked Out One Midsummer Morning, written more than thirty years after the events it describes, is an elegant and irresistibly charming portrait of life on the road--first in England, where the familiar landscapes and people somehow made Lee feel far from home, and then in Spain, whose utter foreignness afforded a new kind of comfort. In that brief period of peace, a young man was free to go wherever he wanted to in Europe. Lee picked Spain because he knew enough Spanish to ask for a glass of water. What he did not know, and what would become clear only after a year spent tramping across the beautiful and rugged countryside--from the Galician port city of Vigo, over the Sierra de Guadarrama and into Madrid, and along the Costa del Sol--was that the Spanish Republic would soon need idealistic young men like Lee as badly as he needed it.… (plus d'informations)
Il n’y avait vraiment aucune raison de se presser. Je n’allais nulle part… N’avais d’autre but que l’endroit même où je me trouvais, là, tout près de la chaleur épicée de cette terre étrangère que j’avais à quelques centimètres du visage. Jamais encore je ne m’étais senti aussi repu de temps, aussi libéré du besoin de faire ou de bouger. (p. 127, Chapitre 6, “De Ségovie à Madrid”).
La quatrième de couverture était dithyrambique, la couverture était originale et jolie, je me suis laissée tenter par ce livre et cet auteur dont je ne connaissais rien. Dommage que la découverte n’est pas été à la hauteur de ma curiosité. Ce livre retrace deux années de la vie d’un jeune garçon qui quitte sa famille pour d’abord travailler tant bien que mal à Londres puis ensuite pour arpenter les chemins d’Espagne, vivant de sa musique et de ses rencontres. En ces années 30 de profonde récession économique, une telle équipée était ou bien courageuse ou bien très naïve, et l’auteur, qui revient sur ses aventures trente ans plus tard n’hésite pas à nous faire penser que la seconde hypothèse est la bonne. Mais ce livre démontre que l’aventure était possible, dommage que je n’ai pas très bien vu ce qui avait poussé ce jeune homme sur les routes, ce qu’il cherchait, et surtout, ce qu’il y avait trouvé. Ce livre finalement court pour les deux ans qu’il retrace est surtout une succession de tableaux, dans lequel la vocation poétique de l’auteur se fait sentir, car les descriptions manquent rarement d’être bien menées et manquent encore moins d’originalité, comme cette vision des escarmouches du début de la guerre civile : « Plus tard, cette après-midi-là, nous entendîmes des échanges de coups de feu au loin, comme si des cosses de petits pois s’étaient mises à éclater dans les collines. » (p. 239, Chapitre 11, “La guerre”). Mais ces descriptions ne prennent pas place dans un récit, dans un propos. Elle se succède au gré des aléas de la route, et doivent se suffire à elles-mêmes, ce qui m’a laissé sur ma faim. Et pourtant, Laurie Lee a bien dû voir et apprendre plus qu’il ne le dit, car, évacué au début de la guerre d’Espagne, il retournera dans ce pays pour cette fois s’engager, bien loin de l’attitude contemplative du poète sans le sou qu’il prend pendant tout le récit. Et cette seconde aventure en Espagne ne semble pas avoir fait l’objet d’un autre livre, pas même dans ceux de l’auteur non traduits en français. Dommage donc que cette lecture ne m’ait pas plus accrochée. Un livre plus destiné à ceux qui aiment les descriptions des villes chauffées à blanc de l’Espagne, ou à ceux qui ont tout autant les semelles que la tête ouvertes aux quatre vents.
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To T. S. Matthews
Premiers mots
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The stooping figure of my mother, waist-deep in the grass and caught there like a piece of sheep's wool, was the last I saw of my country home as I left it to discover the world.
Citations
Derniers mots
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I was back in Spain, with a winter of war before me.
The author of Cider with Rosie continues his bestselling autobiographical trilogy with "a wondrous adventure" through Spain on the eve of its civil war (Library Journal). On a bright Sunday morning in June 1934, Laurie Lee left the village home so lovingly portrayed in his bestselling memoir, Cider with Rosie. His plan was to walk the hundred miles from Slad to London, with a detour of an extra hundred miles to see the sea for the first time. He was nineteen years old and brought with him only what he could carry on his back: a tent, a change of clothes, his violin, a tin of biscuits, and some cheese. He spent the first night in a ditch, wide awake and soaking wet. From those unlikely beginnings, Laurie Lee fashioned not just the adventure of a lifetime, but one of the finest travel narratives of the twentieth century. As I Walked Out One Midsummer Morning, written more than thirty years after the events it describes, is an elegant and irresistibly charming portrait of life on the road--first in England, where the familiar landscapes and people somehow made Lee feel far from home, and then in Spain, whose utter foreignness afforded a new kind of comfort. In that brief period of peace, a young man was free to go wherever he wanted to in Europe. Lee picked Spain because he knew enough Spanish to ask for a glass of water. What he did not know, and what would become clear only after a year spent tramping across the beautiful and rugged countryside--from the Galician port city of Vigo, over the Sierra de Guadarrama and into Madrid, and along the Costa del Sol--was that the Spanish Republic would soon need idealistic young men like Lee as badly as he needed it.
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La quatrième de couverture était dithyrambique, la couverture était originale et jolie, je me suis laissée tenter par ce livre et cet auteur dont je ne connaissais rien. Dommage que la découverte n’est pas été à la hauteur de ma curiosité.
Ce livre retrace deux années de la vie d’un jeune garçon qui quitte sa famille pour d’abord travailler tant bien que mal à Londres puis ensuite pour arpenter les chemins d’Espagne, vivant de sa musique et de ses rencontres. En ces années 30 de profonde récession économique, une telle équipée était ou bien courageuse ou bien très naïve, et l’auteur, qui revient sur ses aventures trente ans plus tard n’hésite pas à nous faire penser que la seconde hypothèse est la bonne. Mais ce livre démontre que l’aventure était possible, dommage que je n’ai pas très bien vu ce qui avait poussé ce jeune homme sur les routes, ce qu’il cherchait, et surtout, ce qu’il y avait trouvé.
Ce livre finalement court pour les deux ans qu’il retrace est surtout une succession de tableaux, dans lequel la vocation poétique de l’auteur se fait sentir, car les descriptions manquent rarement d’être bien menées et manquent encore moins d’originalité, comme cette vision des escarmouches du début de la guerre civile : « Plus tard, cette après-midi-là, nous entendîmes des échanges de coups de feu au loin, comme si des cosses de petits pois s’étaient mises à éclater dans les collines. » (p. 239, Chapitre 11, “La guerre”). Mais ces descriptions ne prennent pas place dans un récit, dans un propos. Elle se succède au gré des aléas de la route, et doivent se suffire à elles-mêmes, ce qui m’a laissé sur ma faim.
Et pourtant, Laurie Lee a bien dû voir et apprendre plus qu’il ne le dit, car, évacué au début de la guerre d’Espagne, il retournera dans ce pays pour cette fois s’engager, bien loin de l’attitude contemplative du poète sans le sou qu’il prend pendant tout le récit. Et cette seconde aventure en Espagne ne semble pas avoir fait l’objet d’un autre livre, pas même dans ceux de l’auteur non traduits en français.
Dommage donc que cette lecture ne m’ait pas plus accrochée. Un livre plus destiné à ceux qui aiment les descriptions des villes chauffées à blanc de l’Espagne, ou à ceux qui ont tout autant les semelles que la tête ouvertes aux quatre vents.