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Le pli est pris. A la fin de ce troisième tome de "La Recherche", on sait qu'on ira jusqu'au bout. Trop de choses ont été développées et il n'est pas possible de laisser le Narrateur et de refuser de faire encore un petit bout de chemin avec lui. Son entrée dans le monde continue à provoquer des désillusions, la magie des noms et des lieux s'estompe, laissant place au constat de la médiocrité, des attachements à des postures, à la vacuité d'un monde dont l'auteur scrute et décrypte le fonctionnement avec une précision délicieuse. Plus que jamais avec Proust, l'aventure est intérieure car en décrivant ce monde dans lequel il veut entrer, le Narrateur analyse ses propres sentiments. Il y a un jeu de miroir fascinant qui nous fait voir l'autre et nous-même. C'est une fiction, nous le savons, et en même temps, c'est un miroir terrible. Proust fait de la littéraure en même temps qu'il efface la frontière entre la littérature et la vie. Le lecteur est avec le Narrateur dans le salon des Guermantes et ce n'est pas le moindre charme de la petite musique proustienne.
Quand au style de l'auteur, on s'y habitue. Il est vrai que les débuts peuvent être rudes mais finalement, Proust utilise un langage d'une simplicité confondante : pas de mots compliqués, structure grammaticale très classique ; mais un bain de subjonctif et de passé simple auquel nous ne sommes sans doute plus habitués, des propositions subordonnées survitaminées, et l'usage abondant de métaphores, géniales et lumineuses. A part ça, si on lit la phrase à voix haute, on se rend compte très vite que c'est le ton de la conversation (certes bien construite) d'une personne qui nous raconterait une histoire le soir au coin de la cheminée ou autour d'un verre. C'est très vivant et très proche. Pour moi, Proust est une découverte tardive, et un vrai choc littéraire. ( )
Comment ne pas être fasciné par la vie des autres surtout s'ils sont riches, nobles et puissants ? La encore, dans le détail, Proust exerce une véritable radioscopie d'un monde en passe de s'effondrer. C'est précis, cruel, baroque. ( )
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Hay una nota del traductor, Carlos Manzano, que dice así:
Dedico este trabajo a la memoria de los grandes estilistas clásico-barrocos contemporáneos -Henry James, André Breton, Giorgio Bassani, Evelyn Vaugh, E.M.Cioran y Malcolm Lowry, con la traducción de cuyas obras llevo muchos años deleitándome.
Dédicace
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A León Daudet Al autor de Le Voyage de Shakespeare, Le Partage de l'enfant, L'Astre Noir, Fantômes et vivants, Le Monde des images y de tantas obras maestras. Al amigo incomparable en prueba agradecimiento y admiración.
Premiers mots
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The twittering of the birds at daybreak sounded insipid to Françoise.
El piar matinal de los pájaros parecía insípido a Francoise.
Citations
Derniers mots
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"Y usted no se deje impresionar por esas tonterías de los médicos, ¡qué caramba! Son unos asnos.Está usted como el Pont-Neuf. ¡Nos enterrará usted a todos!"
Quand au style de l'auteur, on s'y habitue. Il est vrai que les débuts peuvent être rudes mais finalement, Proust utilise un langage d'une simplicité confondante : pas de mots compliqués, structure grammaticale très classique ; mais un bain de subjonctif et de passé simple auquel nous ne sommes sans doute plus habitués, des propositions subordonnées survitaminées, et l'usage abondant de métaphores, géniales et lumineuses. A part ça, si on lit la phrase à voix haute, on se rend compte très vite que c'est le ton de la conversation (certes bien construite) d'une personne qui nous raconterait une histoire le soir au coin de la cheminée ou autour d'un verre. C'est très vivant et très proche.
Pour moi, Proust est une découverte tardive, et un vrai choc littéraire. ( )