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One of the most accomplished and prominent novels of the Victorian era, "Middlemarch" is an unsurpassed portrait of nineteenth-century English provincial life. Dorothea Brooke is a young woman of fervent ideals who yearns to effect social change yet faces resistance from the society she inhabits. In this epic in a small landscape, Eliot's large cast of precisely delineated characters and the rich tapestry of their stories result in a wise, compassionate, and astute vision of human nature. As Virginia Woolf declared, George Eliot "was one of the first English novelists to discover that men and women think as well as feel, and the discovery was of great artistic moment."… (plus d'informations)
BookshelfMonstrosity: These 19th-century classics portray complex romantic relationships with vivid descriptions and a strong sense of place. With intricate, twisting plots, both offer their protagonists bleak outlooks that end in satisfying resolutions.
thesmellofbooks: The Getting of Wisdom is the rare sort of book that provokes deep self-reflection and a nudge in the direction of peace-making with self and life, and in this way brings to mind [[George Eliot]]'s [Middlemarch].
I am gobsmacked. The novel begins as an entertaining tale of a headstrong young Australian girl going to meet the world at boarding school. It gradually evolves into a subtle, simple, and stunningly real observation of the pressures of conformity and the intolerance of naïveté, which, when paired with a strong desire to be accepted, can lead to many and often rending responses in an imaginative young person.
Yet it is not a tragedy. I am left moved, affectionate, a little worried about the future, and yet joyful at the intactness of the protagonist's resilient soul.
Bravo, Ms Richardson.… (plus d'informations)
Le roman fait 1100 pages dans l’édition Folio (c’est un F17 !) alors forcément je ne sais pas par où commencé. D’après ce que Sylvère Monod explique, Middlemarch est né de la fusion de deux projets : décrire la vie d’un petite ville provinciale et parler des mariages d’une jeune femme qui voulait faire le bien autour d’elle. Tout de suite, cela m’a rappelé les deux livres d’Elizabeth Gaskell Cranford et Femmes et filles. Mais en réalité c’est très différent même si cela parle de la même chose.
Une partie du roman parle donc de la vie à Middlemarch, des hameaux et des domaines aux alentours. Ainsi, vous pouvez apprendre les méthodes pour combattre le cholera, comment était créé des hôpitaux, comment tout était financé, comment les médecins entre eux se faisaient la guerre (d’après ce que j’ai compris, c’est surtout parce que le cadre de leur profession n’était pas réellement défini) qui fréquentait les salles de jeu, comment choisir le meilleur cheval pour ne pas se faire arnaquer, comment certains propriétaires et fermiers craignaient le chemin de fer … Alors que dans Cranford, vous aviez un livre où n’apparaissait que des discussions de salons de thé et donnaient cette impression que tout ce jouait là, notamment les réputations des gens, dans Middlemarch, il y a une vraie vie de village ! Des décisions sont prises dans des conseils, les nobles demandent de l’aide à un homme spécialisé dans tout ce qui touche à la campagne (chaque propriétaire ayant son idée sur comment améliorer la vie des paysans vivant sur ses terres). Le roman de George Eliot vise à une description minutieuse et exacte de la vie de l’époque ; c’est un “roman-monde” (à l’échelle d’un village).
Pour ce qui est des histoires sentimentales, il y en a trois. D’abord, il y a celle de Dorothea, jeune femme qui souhaite par dessus tout faire le bien autour d’elle avec son argent, ou tout du moins que son existence ne soit pas vaine. Au début du roman, sir James Chettam est très amoureux d’elle (elle arrive même à lui faire construire des maisons neuves pour ses paysans) mais Dorothea le voit avec sa sœur Celia. Quand monsieur Casaubon, recteur de la paroisse de Lowick âgé d’une soixantaine d’années, arrive au domaine de Mr. Brooke, oncle de Dorothea, celle-ci en tomba folle amoureuse. Pas parce qu’il est beau, ou très sympathique ou quoi que ce soit du genre mais parce qu’il a un projet de livre hautement intellectuel, dont il rassemble la bibliographie depuis trente ans ! Dorothea l’épouse pour pouvoir aider le grand homme. Elle sera bien évidemment déçue par sa vie conjugale. Pourtant elle rencontrera Monsieur Ladislaw, cousin de Mr. Casaubon, avec qui elle aura beaucoup plus de point en commun mais qui déchaînera les passions à Middlemarch.
La deuxième histoire concerne Lydgate, médecin qui arrive à Middlemarch avec de hautes idées sur la médecine et la science, qui lui aussi rêve d’accomplir de grandes choses, et Rosamond Vincy, jeune fille élevée dans la haute idée d’elle-même et de ses mérites pourtant peu nombreux. Lydgate ne voulait pas se marier de suite car il voulait s’établir et se faire un pécule pour pouvoir se marier et surtout la femme qui lui apporterait tout son soutien . Rosamond elle tombe amoureuse du prestige qu’elle s’imagine que son mari a et pourra lui amener. Forcément elle sera déçue.
Il y a aussi l’histoire annexe de Fred Vincy, frère de Rosamond, et Mary Garth. Lui, au début du roman, est très dissipé, dépensier, joueur mais pour l’amour de sa belle il s’amendera. Celle-ci l’aidera a toujours resté dans le droit chemin.
On voit que George Eliot n’a pas cette vision idyllique du mariage qu’ont certains romanciers (elle s’attaque à mon avis de manière assez virulente à cette institution). Elle n’y voit pas forcément un accomplissement. La preuve en est que Dorothea est le plus à même de réaliser ses bienfaits quand elle est veuve et non remariée. Des mariages peuvent être heureux comme celui de Celia et sir James. Mais Celia s’épanouit en temps que mère et non en tant que femme. Elle est docile et reste soumise à son mari. Dans Middlemarch, George Eliot nous montre quand même deux couples très mariés.
Le seul défaut que l’on peut donner à mon avis à ce roman c’est la maladresse dans les transitions qu’Elizabeth Gaskell n’a pas à mon sens dans ses romans. George Eliot en général à la fin du chapitre (ou au début) se met à faire un discours très abstrait. Puis tout à coup, elle met une phrase en rapport avec ses personnages (lien plus ou moins lointain avec le discours qui précède) et hop voilà la transition.
En conclusion, je ne regrette pas d’avoir pris le temps de lire ce gros roman ! ( )
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Who that cares much to know the history of man, and how the mysterious mixture behaves under the varying experiments of Time, has not dwelt, at least briefly, on the life of Saint Theresa, has not smiled with some gentleness at the thought of the little girl waling forth one morning hand-in-hand with her still smaller brother, to go and seek martyrdom in the country of the Moors? (Prelude)
Miss Brooke had that kind of beauty which seems to be thrown into relief by poor dress.
Citations
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Miss Brooke had that kind of beauty which seems to be thrown into relief by poor dress.
Sane people did what their neighbors did, so that if any lunatics were at large, one might know and avoid them.
What we call our despair is often only the painful eagerness of unfed hope.
Riding was an indulgence which she allowed herself in spite of conscientious qualms; she felt that she enjoyed it in a pagan sensuous way, and always looked forward to renouncing it.
Some discouragement, some faintness of the heart at the new real future which replaces the imaginary, is not unusual, and we do not expect people to be deeply moved by what is not unusual. That element of tragedy which lies in the very fact of frequency, has not yet wrought itself into the coarse emotions of mankind.
At that time the opinion existed that it was beneath a gentleman to write legibly, or with a hand in the least suitable to a clerk. Fred wrote the letters demanded in a hand as gentlemanly as that of any viscount or bishop of the day; the vowels were all alike and the consonants only distinguishable as turning up or down, the strokes had a blotted solidity and the letters disdained to keep the line -- in short, it was a manuscript of that venerable kind easy to interpret when you know beforehand what the writer means.
Even while we are talking and meditating about the earth's orbit and the solar system, what we feel and adjust our movements to is the stable earth and the changing day.
Derniers mots
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But the effect of her being on those around her was incalculably diffusive: for the growing good of the world is partly dependent on unhistoric acts; and that things are not so ill with you and me as they might have been is half owing to the number who lived faithfully a hidden life, and rest in unvisited tombs.
Here and there is born a Saint Theresa, foundress of nothing, whose loving heart-beats nod sobs after an unattained goodness tremble off and are dispersed among hindrances, instead of centring in some long-recognizable deed. (Prelude)
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
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▾Descriptions de livres
One of the most accomplished and prominent novels of the Victorian era, "Middlemarch" is an unsurpassed portrait of nineteenth-century English provincial life. Dorothea Brooke is a young woman of fervent ideals who yearns to effect social change yet faces resistance from the society she inhabits. In this epic in a small landscape, Eliot's large cast of precisely delineated characters and the rich tapestry of their stories result in a wise, compassionate, and astute vision of human nature. As Virginia Woolf declared, George Eliot "was one of the first English novelists to discover that men and women think as well as feel, and the discovery was of great artistic moment."
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▾Description selon les utilisateurs de LibraryThing
Description du livre
Middlemarch (1871-1872) est sans doute le plus beau roman de George Eliot, en tout cas son roman le plus complet (le sixième sur sept). Deux intrigues sentimentales principales, l'histoire des deux mariages de Dorothea et le mariage malheureux de Lydgate, jeune médecin ambitieux, avec la vulgaire Rosamond Vincy, se détachent sur un fond foisonnant de personnages et d'événements, d'épisodes intéressants, amusants, émouvants. Un des charmes de George Eliot est dans cette surabondance de détails. Nous avons fait figurer en préface un beau texte de Virginia Woolf sur George Eliot : " L'issue fut triomphale pour elle, quel qu'ait pu être le destin de ses créatures ; et quand nous nous rappelons tout ce qu'elle a osé, tout ce qu'elle a accompli, la façon dont, malgré tous les obstacles qui jouaient contre elle (le sexe, la santé, les conventions), elle a cherché toujours plus de savoir,toujours plus de liberté jusqu'au jour où le corps, accablé par son double fardeau, s'effondra, épuisé, nous devons poser sur sa tombe toutes les brassées de lauriers et de roses que nous possédons. "
Une partie du roman parle donc de la vie à Middlemarch, des hameaux et des domaines aux alentours. Ainsi, vous pouvez apprendre les méthodes pour combattre le cholera, comment était créé des hôpitaux, comment tout était financé, comment les médecins entre eux se faisaient la guerre (d’après ce que j’ai compris, c’est surtout parce que le cadre de leur profession n’était pas réellement défini) qui fréquentait les salles de jeu, comment choisir le meilleur cheval pour ne pas se faire arnaquer, comment certains propriétaires et fermiers craignaient le chemin de fer … Alors que dans Cranford, vous aviez un livre où n’apparaissait que des discussions de salons de thé et donnaient cette impression que tout ce jouait là, notamment les réputations des gens, dans Middlemarch, il y a une vraie vie de village ! Des décisions sont prises dans des conseils, les nobles demandent de l’aide à un homme spécialisé dans tout ce qui touche à la campagne (chaque propriétaire ayant son idée sur comment améliorer la vie des paysans vivant sur ses terres). Le roman de George Eliot vise à une description minutieuse et exacte de la vie de l’époque ; c’est un “roman-monde” (à l’échelle d’un village).
Pour ce qui est des histoires sentimentales, il y en a trois. D’abord, il y a celle de Dorothea, jeune femme qui souhaite par dessus tout faire le bien autour d’elle avec son argent, ou tout du moins que son existence ne soit pas vaine. Au début du roman, sir James Chettam est très amoureux d’elle (elle arrive même à lui faire construire des maisons neuves pour ses paysans) mais Dorothea le voit avec sa sœur Celia. Quand monsieur Casaubon, recteur de la paroisse de Lowick âgé d’une soixantaine d’années, arrive au domaine de Mr. Brooke, oncle de Dorothea, celle-ci en tomba folle amoureuse. Pas parce qu’il est beau, ou très sympathique ou quoi que ce soit du genre mais parce qu’il a un projet de livre hautement intellectuel, dont il rassemble la bibliographie depuis trente ans ! Dorothea l’épouse pour pouvoir aider le grand homme. Elle sera bien évidemment déçue par sa vie conjugale. Pourtant elle rencontrera Monsieur Ladislaw, cousin de Mr. Casaubon, avec qui elle aura beaucoup plus de point en commun mais qui déchaînera les passions à Middlemarch.
La deuxième histoire concerne Lydgate, médecin qui arrive à Middlemarch avec de hautes idées sur la médecine et la science, qui lui aussi rêve d’accomplir de grandes choses, et Rosamond Vincy, jeune fille élevée dans la haute idée d’elle-même et de ses mérites pourtant peu nombreux. Lydgate ne voulait pas se marier de suite car il voulait s’établir et se faire un pécule pour pouvoir se marier et surtout la femme qui lui apporterait tout son soutien . Rosamond elle tombe amoureuse du prestige qu’elle s’imagine que son mari a et pourra lui amener. Forcément elle sera déçue.
Il y a aussi l’histoire annexe de Fred Vincy, frère de Rosamond, et Mary Garth. Lui, au début du roman, est très dissipé, dépensier, joueur mais pour l’amour de sa belle il s’amendera. Celle-ci l’aidera a toujours resté dans le droit chemin.
On voit que George Eliot n’a pas cette vision idyllique du mariage qu’ont certains romanciers (elle s’attaque à mon avis de manière assez virulente à cette institution). Elle n’y voit pas forcément un accomplissement. La preuve en est que Dorothea est le plus à même de réaliser ses bienfaits quand elle est veuve et non remariée. Des mariages peuvent être heureux comme celui de Celia et sir James. Mais Celia s’épanouit en temps que mère et non en tant que femme. Elle est docile et reste soumise à son mari. Dans Middlemarch, George Eliot nous montre quand même deux couples très mariés.
Le seul défaut que l’on peut donner à mon avis à ce roman c’est la maladresse dans les transitions qu’Elizabeth Gaskell n’a pas à mon sens dans ses romans. George Eliot en général à la fin du chapitre (ou au début) se met à faire un discours très abstrait. Puis tout à coup, elle met une phrase en rapport avec ses personnages (lien plus ou moins lointain avec le discours qui précède) et hop voilà la transition.
En conclusion, je ne regrette pas d’avoir pris le temps de lire ce gros roman ! (