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Chargement... Entre les murs (original 2006; édition 2006)par François Bégaudeau
Information sur l'oeuvreEntre les murs par François Bégaudeau (2006)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Contre la peine de mort. Le quotidien d'un prof de français dans un collège parisien du 19ème arrondissement de Paris. Je voudrais tout d'abord faire remarquer que, à la différence de beaucoup d'autres, je n'ai pas eu l'occasion de voir le film. Pourtant je suis satisfaite d'avoir abordé la question par le livre, qui montre un écrivain intéressant, doué d'un sens à la fois caustique et poétique de la langue (certaines formules, certains raccourcis sont inoubliables, ainsi que les dialogues hilarants en salle des profs!). Son parti pris de montrer “froidement” comment ça se passe, de mettre à plat sans commentaires, jugements ni justifications rend le contenu plus accessible et intéressant que s'il fallait le débarbouiller d'abord d'une couche idéologique quelconque. Cela dit, lorsqu'on en arrive, précisément, à parler du contenu... On a tendance à aligner les adjectifs dans le sens du catastrophisme: terrifiant, consternant, lamentable. Comment des élèves de second cycle peuvent-ils se montrer aussi ignorants des règles les plus élémentaires du français écrit et parlé, du sens des termes les plus courants de la langue française? A quoi l'école leur a-t-elle servi durant les 7, 8 ou 9 ans qu'ils y ont passés? De garderie? A quoi les prépare-t-elle donc: au chômage, à la criminalité? Toutefois je ne suis même pas sûre qu'il s'agisse là de l'aspect le plus affligeant. Ce qui saute aux yeux à la lecture du livre, c'est l'autoritarisme du système scolaire, sa conception bêtement disciplinaire des rapports élèves - enseignants. Voici un prof qui s'adresse à ses élèves avec mépris, qui manie la violence verbale, qui fonctionne en permanence à l'intérieur d'un système de punition/répression; est-il contrôlé, critiqué, rappelé à l'ordre par sa hiérarchie? Pas le moins du monde. La hiérarchie lui donne raison (ah, ces “exclusions à but éducatif”, pour “permettre aux élèves de se reconstruire”!), et d'après les plaintes des collègues en salle des profs, on peut s'imaginer que ces derniers répondent aux mêmes problèmes de la même façon. Mais vient-il un seul instant à l'esprit de ces profs que quand l'institution scolaire manque de respect aux élèves, ils lui répondent de la même façon? Que le recours à la sanction en dit beaucoup plus long sur l'incapacité du système à proposer aux élèves une éducation accessible que sur l'incapacité de ces derniers à se couler en silence dans un moule autoritariste, élitiste, inadapté, fondé sur des conceptions pédagogiques préhistoriques? Lorsque l'on échoue à communiquer un certain contenu à un certain public, on peut choisir entre deux conclusions: soit c'est la faute du public (bête, inculte, indiscipliné...), soit... c'est la faute du contenu, inadapté à ce public. Essayez un instant de transposer cette déclaration au monde du travail, à celui de la com: quelle réponse y apportera-t-on? Loin de moi l'idée de tenir les profs responsables de l'échec scolaire, ou de nier l'énorme effort qu'ils accomplissent au quotidien dans des conditions souvent difficiles, ou encore de considérer systématiquement les collégiens à travers des lunettes roses. Mais cessons de sacrifier les élèves au profit du système... Bref, on cauchemarde! On grimpe aux murs! (ces mêmes murs entre lesquels on se trouve coincés dans le livre, pour ne pas dire emprisonnés) Et à force, je me suis retrouvée au plafond un certain nombre de fois au cours de ma lecture. En conclusion: intéressant, surtout si le livre provoque un véritable débat de fond autour de l'Education nationale (quels contenus, quelles méthodes pédagogiques, quels publics), plutôt que sur l'éternelle question des inégalités (fort intéressante par ailleurs, mais assez hors sujet ici). Dans une langue moderne, François Bégaudau dresse un portrait sans complaisance ni démagogie d'une classe dans un collège de notre époque. L'excellente idée est d'installer l'histoire dans le huit-clos de la salle de cours. On ignorera tout de la vie ce prof, confronté aux problèmes d'une jeunesse désemparée. Un livre percutant, social et moderne ! Difficile à lire pour les non-initiés de la dernière mode en argot (comme moi), ce livre est succulent. On suit un prof de français dans sa classe et dans la salle des profs, ses frustrations et rares espoirs et ses observations désopillantes. Le style hyper original de Bégaudeau est un vrai plaisir
Una novela ambientada en un aula de una escuela pública de las afueras de París. Una visión positiva y diferente de la enseñanza pública. «No decir nada, no embarcarse en el comentario, quedarse en la confluencia entre el saber y la ignorancia, entre la espada y la pared. Mostrar cómo es, de qué se trata, cómo funciona, cómo no funciona. Separar los discursos en hechos, las ideas en gestos. Simplemente, documentar la cotidianidad laboral». La clase se inspira en el tragicómico día a día de un profesor de francés. En esta novela escrita desde la más profunda realidad, François Bégaudeau nos descubre una lengua viva en estado bruto, cuyo eco más nítido reverbera precisamente en los colegios. A inspiréPrix et récompenses
Vertaling van: Entre les murs. - Paris : Verticales/Phase deux, 2006. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.92Literature French and related languages French fiction Modern Period 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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