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Chargement... L'Instinct de l'équarrisseur : vie et mort de Sherlock Holmes (2002)par Thomas Day
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Ce roman de Thomas Day revisite le personnage de Sherlock Holmes, le rendant réel dans un monde parallèle dans lequel Arthur Conan Doyle se rend quand James Halliwell Watson vient le chercher. L'idée de départ est plutôt bonne mais le roman semble n'être un exercice de style, certes brillamment exécuté, ne parvenant pas à apporter suffisamment de matériau pour en faire un roman qui se suffit à lui-même. Dommage... ( ) Sur Sherlock Holmes, on a beaucoup écrit, beaucoup dit et beaucoup filmé; difficile de trouver quelque chose d’original sur le sujet. Pourtant, L’instinct de l’équarisseur, de Thomas Day, parvient à créer la surprise en partant du principe suivant: et si Arthur Conan Doyle racontait, par le biais des aventures que l’on connaît, les chroniques d’un univers parallèle, regorgeant de technologie bizarroïdes dans le plus pur style steampunk? Et si, surtout, le Holmes qui y réside était un individu si hors norme que son alter-ego romanesque, aussi outré soit-il, n’en est qu’une pâle copie, édulcorée pour ne pas choquer les sensibilités victoriennes? Car le Sherlock Holmes de Day n’est rien de moins que l’assassin royal, chargé par la reine Epiphany I d’éliminer les criminels les plus monstrueux de Londen. Assez de l’histoire, qu’en est-il de l’ouvrage? En résumé, je dirais « Sympa, mais. » Autant j’aime beaucoup la remise en question du mythe Sherlock Holmes et le côté steampunk allumé de l’univers parallèle dans lequel il évolue, autant le style d’écriture finit par m’agacer. Il y a d’une part le côté « gore & sexe », qui me rappelle un peu trop les folles années de la collection Fleuve Noir Anticipation — où, trop souvent, l’ultraviolence complaisante tenait lieu d’alibi scénaristique, voire de talent littéraire. Dans ce contexte, le personnage d’Elizabeth Worrington arrive trop tard et de manière presque trop artificielle pour être réellement intéressante. Du coup, elle devient caricaturale. Ensuite, il y a un style qui, dans l’ensemble, est agréable, mais qui pêche par des tics d’écriture agaçants: les comparaisons descriptives hyperboliques, par exemple; une par chapitre, ça va; trois par page, c’est trop. Thomas Day part sur de bonnes idées, mais en fait trop. Dans l’ensemble, c’est un bon bouquin: certaines scènes valent leur pesant de cacahouètes (Sherlock Holmes inventant le détournement aérien — deux fois), les personnages sont bien enlevés (voire bien barrés; parfois, on dirait des personnages de jeu de rôle, c’est dire) et l’aventure est menée tambour battant, avec un minimum de temps morts. Cependant, je ne peux m’empêcher de penser qu’il aurait pu — qu’il aurait dû — être bien meilleur avec un peu plus de rigueur stylistique. L’instinct de l’équarrisseur, vie et mort de Sherlock Holmes, est un livre très atypique. Conan Doyle, l’auteur des aventures de Sherlock Holmes, n’a rien inventé : il puise son inspiration dans un monde parrallèle où l’emmène le savant fou John Watson et où exerce un vrai Sherlock Holmes. Le dit Sherlock est un génie de la déduction mais aussi un tueur psychopathe et cocaïnomane. Une lutte sans pitié l’oppose au Dr Moriarty dans un monde très proche du vrai, mais aussi pas mal diférent et passablement loufoque! L’auteur nous raconte cette histoire avec brio, beaucoup d’humour et de nombreux bons mots de la part des personnages. J’ai éclaté de rire à plusieurs reprises et vraiment apprécié son style comme le côté débridé de cette histoire. En finissant le livre, j'avais vraiment l'impression de m'être régalé. Pourtant l'histoire est vraiment farfelue, avec un Sherlock Holmes vivant dans une monde alternatif uchronique un peu steam-punk, dont l'existence un moment évoquée par le personnage Arthur Conan Doyle tient peut-être d'une rupture de la réalité par une croyance (ou incrédulité) à un moment donné, un peu comme dans "La Séparation" que j'ai lu il n'y a pas longtemps. Mais le côté complètement débridé s'intègre progressivement à l'histoire, allant crescendo, jusqu'à un final peut-être un peu convenu mais en même temps, on n'est pas vraiment dans le polar pur et dur ... J'ai aussi vraiment adoré comment T. Day a réussi à rendre un humour loufoque avec un langage de très haute voltige ! Ce bouquin a été vraiment un bon compagnon de vacances. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialeGallimard, Folio SF (188)
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