Oswald Wynd (1913–1998)
Auteur de Une odeur de gingembre
A propos de l'auteur
Notice de désambiguation :
(eng) He wrote thrillers under the pseudonym of Gavin Black.
Œuvres de Oswald Wynd
Uppdrag i Malaysia 1 exemplaire
Intermezzo i Hong Kong 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Wynd, Oswald Morris
- Autres noms
- Black, Gavin
- Date de naissance
- 1913-07-04
- Date de décès
- 1998-07-21
- Sexe
- male
- Nationalité
- UK
- Lieu de naissance
- Tokyo, Japan
- Lieu du décès
- Dundee, Scotland, UK
- Études
- University of Edinburgh
- Professions
- novelist
- Organisations
- Scots Guards (World War II)
- Notice de désambigüisation
- He wrote thrillers under the pseudonym of Gavin Black.
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- 3.9
- Critiques
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- ISBN
- 82
- Langues
- 5
Le personnage de Mary Mackenzie m’a captivée de bout en bout. L’écriture sous forme de journal intime permet une franchise dans l’exposition des faits et des sentiments en contradiction avec l’aspect feutré de la société anglaises bourgeoise du tournant du siècle ou de la société japonaise de la même période.
Le livre suit l’héroïne sur près de quarante ans, de son arrivée en Chine comme fiancée d’un membre de l’ambassade britannique à
L’écriture happe le lecteur qui voit l’héroïne faire des choix, qui les comprend en fonction de ce qu’elle est à ce moment de sa vie. On la voit au début questionner son éducation puritaine et en même temps prendre de plein fouet des décisions qui la concernent mais sur lesquelles elle n’a aucune prise. Considérée comme un être faible dans la culture dont elle est issue, elle l’est aussi au Japon, mais ni dans un cadre ni dans l’autre elle n’accepte le rôle qui lui est assigné, et elle apprend à sa faufiler dans les interstices de chaque culture pour conquérir une liberté très coûteuse, mais qu’elle chérit.
C’est aussi un livre qui décrit de façon très précise le déracinement culturel, ce que c’est que de vivre pendant des décennies dans un environnement culturel qui n’est pas le sien, ce qu’on en prend, ce qu’on n’en prend pas, le sentiment d’étrangeté qui ne disparaît jamais complètement et qui au contraire nous fait être étranger dans la culture où l’on est autant que dans la culture d’où l’on vient. On comprend vers la fin du livre, d’ailleurs, pourquoi il est intitulé Une Odeur de gingembre en français ou The Ginger Tree en anglais. Le gingembre n’est pas un arbre, celui qui est dans le jardin japonais de Mary Mackenzie est donc une aberration, et elle le sait.
Très beau personnage de fiction, une écriture claire et franche comme le personnage. Une lecture qui coule facilement, les pages se tournent et l’on a du mal à poser le livre, mais une lecture qui est aussi très riche et fait réfléchir longtemps après que le livre soit reposé.… (plus d'informations)