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Oswald Wynd (1913–1998)

Auteur de Une odeur de gingembre

27+ oeuvres 875 utilisateurs 19 critiques

A propos de l'auteur

Comprend les noms: Oswald Wynd

Comprend aussi: Gavin Black (2)

Notice de désambiguation :

(eng) He wrote thrillers under the pseudonym of Gavin Black.

Œuvres de Oswald Wynd

Une odeur de gingembre (1977) 746 exemplaires
The Eyes Around Me (1964) 19 exemplaires
Suddenly at Singapore (1961) 18 exemplaires
The Bitter Tea (1972) 14 exemplaires
A Dragon for Christmas (1963) 13 exemplaires
Dead Man Calling (1962) 8 exemplaires
The Cold Jungle (1969) 6 exemplaires
You Want to Die, Johnny (1966) 6 exemplaires
Flucht aus Java (1979) 5 exemplaires
The Blazing Air (1981) 4 exemplaires
Golden Cockatrice (1974) 4 exemplaires
Death the Red Flower (1965) 4 exemplaires
L'albero dello zenzero (2021) 3 exemplaires
Big Wind for Summer (1975) 3 exemplaires
The Forty Days (1973) 3 exemplaires
A Wind of Death (1969) 3 exemplaires
The Hawser Pirates (1970) 3 exemplaires
Black Fountains (1947) 2 exemplaires
A Time for Pirates (1971) 2 exemplaires
The Fatal Shadow (1983) 2 exemplaires
Moon of the Tiger (1958) 1 exemplaire
A Moon for Killers (1976) 1 exemplaire
Stars in the Heather (1956) 1 exemplaire
Cold Jungle (1969) 1 exemplaire
Uppdrag i Malaysia 1 exemplaire

Oeuvres associées

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom légal
Wynd, Oswald Morris
Autres noms
Black, Gavin
Date de naissance
1913-07-04
Date de décès
1998-07-21
Sexe
male
Nationalité
UK
Lieu de naissance
Tokyo, Japan
Lieu du décès
Dundee, Scotland, UK
Études
University of Edinburgh
Professions
novelist
Organisations
Scots Guards (World War II)
Notice de désambigüisation
He wrote thrillers under the pseudonym of Gavin Black.

Membres

Critiques

J’ai longtemps tourné autour de ce livre avant de finir par me laisser tenter au détour de kilomètres de rayonnages de livres d’occasion. Je ne sais pas pourquoi, les commentaires élogieux de toutes parts me faisaient craindre un livre superficiel, facile. Et, pour une fois (parmi de nombreuses autres), j’avais tort.
Le personnage de Mary Mackenzie m’a captivée de bout en bout. L’écriture sous forme de journal intime permet une franchise dans l’exposition des faits et des sentiments en contradiction avec l’aspect feutré de la société anglaises bourgeoise du tournant du siècle ou de la société japonaise de la même période.
Le livre suit l’héroïne sur près de quarante ans, de son arrivée en Chine comme fiancée d’un membre de l’ambassade britannique à son départ forcé du Japon en plein cœur de la seconde guerre mondiale. En quarante ans, au fil de choix de vie peu orthodoxes, Mary Mackenzie évolue, mûrit, grandit. C’est une formule un peu creuse et un peu galvaudée, mais elle s’applique bien ici : elle devient elle-même.
L’écriture happe le lecteur qui voit l’héroïne faire des choix, qui les comprend en fonction de ce qu’elle est à ce moment de sa vie. On la voit au début questionner son éducation puritaine et en même temps prendre de plein fouet des décisions qui la concernent mais sur lesquelles elle n’a aucune prise. Considérée comme un être faible dans la culture dont elle est issue, elle l’est aussi au Japon, mais ni dans un cadre ni dans l’autre elle n’accepte le rôle qui lui est assigné, et elle apprend à sa faufiler dans les interstices de chaque culture pour conquérir une liberté très coûteuse, mais qu’elle chérit.
C’est aussi un livre qui décrit de façon très précise le déracinement culturel, ce que c’est que de vivre pendant des décennies dans un environnement culturel qui n’est pas le sien, ce qu’on en prend, ce qu’on n’en prend pas, le sentiment d’étrangeté qui ne disparaît jamais complètement et qui au contraire nous fait être étranger dans la culture où l’on est autant que dans la culture d’où l’on vient. On comprend vers la fin du livre, d’ailleurs, pourquoi il est intitulé Une Odeur de gingembre en français ou The Ginger Tree en anglais. Le gingembre n’est pas un arbre, celui qui est dans le jardin japonais de Mary Mackenzie est donc une aberration, et elle le sait.
Très beau personnage de fiction, une écriture claire et franche comme le personnage. Une lecture qui coule facilement, les pages se tournent et l’on a du mal à poser le livre, mais une lecture qui est aussi très riche et fait réfléchir longtemps après que le livre soit reposé.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 18 autres critiques | Oct 28, 2019 |
Vous aimez l'Asie et le Japon en particulier ? "Une odeur de gingembre d'Oswald Wynd" a été écrit pour vous. Ce roman raconte 40 ans de la vie de Mary, une Ecossaise partie épouser un diplomate britannique en poste à Pékin. Devenue la maîtresse d'un général japonais, elle doit fuir à Tokyo. Elle nous dévoile à travers ses lettres et son journal intime, sa vie quotidienne, ses joies et ses peines, son amour de ce pays et de sa culture, mais aussi les évènements tragiques qui ont marqué son histoire.… (plus d'informations)
 
Signalé
Steph. | 18 autres critiques | Feb 12, 2012 |
De 1903 à 1942, l'histoire d'une vie étonnante racontée à travers son journal intime ou ses lettres : une jeune écossaise de 20 ans quitte sa cambrousse natale pour rejoindre un fiancé qu'elle connait à peine, en service en Chine. L'histoire commence doucement au rythme du bateau qui l'éloigne de son Ecosse et d'une éducation bigote. En bonne écossaise son caractère bien trempé l'entraînera dans une vie peu banale, de Chine au Japon et lui permettra de survivre et plus ! Elle est la contemporaine de Coco Chanel et comme elle ne s'en laisse pas trop conter malgré des vicissitudes que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi !
Une écriture maîtrisée, une histoire passionnante, un livre qui se lit d'une traite et on regrette qu'il ne fasse pas le double de pages, tellement on est à l'aise avec notre héroïne.
Même si l'auteur ne dévoile pas ses liens avec Mary Mackenzie, l'histoire a forcément quelque chose à voir avec l'auteur né à Tokyo dix ans après l'héroïne, de parents écossais missionnaires au Japon. Il y a vécu jusqu'à ses 20 ans et plus tard a été 3 ans prisonnier de guerre du côté de Singapour.
La couverture du livre, aussi m'a séduite, une peinture de de Ken Howard.
Merci à Mercedes pour cette lecture qui nous rappelle qu'à coeur vaillant rien d'impossible !
… (plus d'informations)
 
Signalé
domguyane | 18 autres critiques | Mar 30, 2010 |

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