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Paul Willems (1912–1997)

Auteur de The Cathedral of Mist

23 oeuvres 123 utilisateurs 5 critiques

A propos de l'auteur

Comprend les noms: paul willems

Notice de désambiguation :

Ces succès n'ôtent rien à l'attitude de sympathie distanciée, pleine de respect et de sagesse, que l'auteur adopte à l'égard du monde et de ses frères humains. Il reste celui qui «a réalisé son oeuvre théâtrale à l'écart de tout mouvement littéraire, estimant que le bien le plus précieux de l'homme est la liberté totale de pensée.» (Jacques Lefèbvre).

Œuvres de Paul Willems

The Cathedral of Mist (1983) 72 exemplaires
Pretend and Play: On the Farm (2013) 8 exemplaires
Blessures (1984) 7 exemplaires
Chronique du Cygne (1989) 5 exemplaires
Schwanenchronik (1983) 2 exemplaires
Blessures Ned (2009) 1 exemplaire
Geleen in beeld 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Paul Willems
Nom légal
Paul Willems
Date de naissance
1912-04-04
Date de décès
1997-11-28
Lieu de sépulture
Missembourg (Belgique)
Sexe
male
Nationalité
Belge
Pays (pour la carte)
Belgique
Lieu de naissance
Missembourg (Belgique)
Lieu du décès
Antwerpen (Belgique)
Lieux de résidence
Missembourg (Belgique)
Études
ll ne fréquente pas l'école primaire. Sa grand-mère lui enseigne le français dans le Télémaque, le jardinier l'initie aux secrets de la nature et du braconnage, son père, qui peint des aquarelles, lui apprend à cueillir l'instant. En 1923, il entame ses humanités au Lycée d'Anvers. Etudes de droit à l'Université Libre de Bruxelles.
Professions
Aide-stewart sur un pétrolier, avocat stagiaire au barreau d'Anvers, secrétaire général du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (1946-1984), écrivain (romans, récits, nouvelles, théâtre).
Relations
Garland ('éditeur new-yorkais), Giono
Organisations
Crée avec Franz de Voghel le festival Europalia qui, tous les deux ans, définit un pays par la diversité de ses pratiques artistiques.
Prix et distinctions
Prix Marzotto et Prix triennal du gouvernement belge pour « Warna ou le Poids de la neige, La Ville à voile ». Élu à l'Académie le 13 décembre 1975 à la succession de sa mère, membre belge littéraire du 13 décembre 1975 au 28 novembre 1997. Reçoit en 1980, le Prix quinquennal de littérature pour l'ensemble de son œuvre.
Courte biographie
Né à Edegem, près d’Anvers, le 4 avril 1912, Paul Willems, fils de l’écrivaine Marie Gevers, est un Flamand de culture francophone. La Flandre qu’il habite est celle de l’Escaut et, au-delà, du grand port d’Anvers. Depuis la fin du XIXe siècle, la famille Willems occupe le domaine de Missembourg, vieille bâtisse blanche entourée d’un jardin boisé impressionnant et jouxtant un étang qui disparaîtra dans les années 30. Lieu d’une retraite intemporelle, voué à la magie poétique, ce domaine constitue une permanente source d’inspiration pour les œuvres du fils, comme de la mère. La grand-mère de Paul Willems lui apprend la lecture dans le Télémaque de Fénelon. Il fait des études de droit à l’Université Libre de Bruxelles où il se spécialise en droit maritime. En 1941, Paul Willems travaille aux services du Ravitaillement, groupement de la pêche. Il part habiter Bruxelles, après son mariage (1942). Son père et son frère meurent en 1944. Paul et Elza Willems reviennent habiter à Missembourg (1946). En 1947, Paul Willems entre au palais des beaux-arts de Bruxelles – en 1984, il en devient le secrétaire général. Son travail l’amène à beaucoup voyager : en Chine, au Japon, en URSS, aux États-Unis. Parallèlement, il élabore une œuvre romanesque et dramatique. Son premier roman, Tout est réel ici (1941), s’enracine dans la Flandre natale, aux abords de l’Escaut, mais témoigne, chez cet amateur de Nerval, d’un constant souci de mêler le rêve à la vie. En 1942 paraît le texte L’herbe qui tremble. Ensuite, c’est La Chronique du cygne, étrange récit mêlant fantaisie et cruauté. En 1949, avec Blessures, Paul Willems livre son seul roman « réaliste ». L’auteur a été fortement marqué par les contes de Grimm et d’Andersen. Par ailleurs, fin lecteur qui s’amuse des mots, il retient la légèreté d’auteurs d’avant-garde comme Paul Neuhuys, ou s’intéresse à des dramaturges tels Maeterlinck ou Crommelynck. En 1948, il rencontre Claude Etienne, animateur du « Rideau de Bruxelles », qui l’incite à écrire pour le théâtre. Ce sera Le Bon Vin de Monsieur Nuche (1949). Il pleut dans ma maison (1958) connaîtra un succès international. L’atmosphère légère et fantaisiste des premières œuvres cède progressivement le pas à une gravité qui donne sa force à son théâtre. Les personnages que rassemblait une même volonté de vivre dans la fiction sont tout à coup confrontés au réel. Ainsi en va-t-il des tiraillements des couples qui composent Les Miroirs d’Ostende (1974), mais aussi des déambulations nocturnes des personnages du Marché des petites heures (1964) et des rêves éclatés du Josty de La Ville à voile (1968)… Le motif de la guerre est souvent l’occasion de parcours tragiques dans lesquels le domaine intemporel mais fragile incarne le seul espoir pour la fantaisie idéale. Ainsi, Warna ou le Poids de la neige (1962) et Elle disait dormir pour mourir (1983) en présentent deux variations bien différentes. La Vita breve (1989), la plus violente de ses pièces, clôture un parcours théâtral où l’innocence a toujours été l’enjeu de passions affolées. En outre, la langue, légère ou ironique, semble constamment chercher une issue poétique aux conflits implacables. EN 1980, il reçoit le Prix quinquennal de littérature. Sa carrière dramatique n’a pas empêché Paul Willems de poursuivre une œuvre en prose. Ainsi, il publiera deux recueils de nouvelles, La Cathédrale de brume (1983) et Le Vase de Delft (1995) où, souvent, une situation quotidienne bascule vers une révélation poétique. Comme dans son théâtre, la pureté idéale s’élève jusqu’au sublime ou s’effondre dans le tragique. Enfin, Le Pays noyé (1990) est un récit légendaire qui constitue une synthèse de l’univers imaginaire de l’auteur. On y découvre un pays d’Aquélone, basé sur les lieux où a vécu l’auteur, déchiré entre le rêve qu’il incarne et les lois d’une civilisation prosaïque qui s’immisce dans les consciences. Désir, néant et poésie sont l’aboutissement du trajet littéraire d’un des écrivains majeurs de l’après-guerre en Belgique francophone. (Rf. Wikipedia).
Notice de désambigüisation
Ces succès n'ôtent rien à l'attitude de sympathie distanciée, pleine de respect et de sagesse, que l'auteur adopte à l'égard du monde et de ses frères humains. Il reste celui qui «a réalisé son oeuvre théâtrale à l'écart de tout mouvement littéraire, estimant que le bien le plus précieux de l'homme est la liberté totale de pensée.» (Jacques Lefèbvre).

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Critiques

La Campine, l'été accablant, la soif des corps. Dans son café, Maria vend de la bière, pour Jean, que tourmente le désir d'une femme, pour Oscar, le charretier alcoolique. Maria est de mauvaise humeur, parce que ce n'est pas sa fille, la fragile Irène, que le fermier Nicolas veut épouser, mais la jolie garde-barrière Suzanne. Parce qu'aussi son propre mari, Félip, n'est qu'un buveur de lait, qui a froid même au coeur de l'été. Mais, en un an, beaucoup de choses vont changer. Blessée au visage à la suite d'un incendie, Suzanne ne voudra plus voir Nicolas, et la mort de Félip laissera la place libre à Oscar... La pluie viendra calmer les corps. La vie continuera, laissant à chacun, au coeur, une blessure.… (plus d'informations)
 
Signalé
vdb | Nov 21, 2010 |

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Critiques
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