Bo Widerberg (1930–1997)
Auteur de Elvira Madigan [1967 film]
A propos de l'auteur
Œuvres de Bo Widerberg
Erotikon 10 exemplaires
Den gröna draken 4 exemplaires
Kyssas 2 exemplaires
Lysmaskidyll 1 exemplaire
Visionen i svensk film 1 exemplaire
Killers in Uniform 1 exemplaire
Passioni Proibite 1 exemplaire
På botten av himlen : roman 1 exemplaire
Hösttermin : roman 1 exemplaire
Kvarteret Korpen [1963 film] 1 exemplaire
Barnvagnen 1 exemplaire
Mannen från Mallorca [1984 film] 1 exemplaire
Ormens väg på hälleberget 1 exemplaire
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1930-06-08
- Date de décès
- 1997-05-01
- Sexe
- male
- Lieu de naissance
- Malmö, Sverige
- Lieu du décès
- Båstad, Sverige
Membres
Critiques
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 19
- Membres
- 53
- Popularité
- #303,173
- Évaluation
- 3.6
- Critiques
- 2
- ISBN
- 5
Alors, pourquoi n'attribuer que la moyenne à ce film ? Visiblement constamment tiraillé dans le choix de sa focale (privilégier l'émotion ou la narration des faits d'une révolte ouvrière et de son écrasement ?), le réalisateur n'a été pleinement convaincant sur aucun des deux volets. Bo Winderberg use de raccourcis qui entravent et/ou tordent le réalisme visé.
Associer de manière aussi éclatante les vertus de l'honnêté et de la foi en l'avenir à la propreté est risqué, pour ne pas dire autre chose. Dans la première scène, on inspecte en effet la propreté des oreilles des enfants, tandis que l'on se met frénétiquement à laver les carreaux en famille dans la dernière. Mouais, c'est un peu court...
Il en va de même avec le besoin vital de prononcer pour le jeune Kjell le nom de Pierre-Auguste Renoir. Très cliché pour un film qui se veut réaliste.
Le champ émotionnel, présent mais tenu à distance (en soit une excellente chose) trouve ici difficilement sa "température", au point de s'intéresser somme toute assez peu au sort des personnages, peu développés. Les scènes récurrentes d'hypnose d'un jeune garçon souhaitant découvrir la nudité d'une fille a son insu disent finalement quelque chose du film : lenteur, émotion vs narration, réalisme vs rêve... au risque d'endormir le spectateur pour de bon !
J'ai regretté que l'exploitation souvent superbe de la lumière (convertissant plusieurs scènes en tableaux) serve également un film dont le cadrage est incertain, les transitions abruptes et le montage perfectible. Au vu du rendu souvent amateur des scènes, on suppose qu'il s'agit d'un parti pris de l'auteur probablement féru de la Nouvelle vague. Le cadrage des Quatre cents coups, (tourné dix ans plus tôt) novateur et inattendu, faisait souffler un vent de liberté et de refus des conventions, sans jamais donner l'impression d'un travail bricolé et inabouti (bien au contraire !). Bo Winderberg ne s'en sort pas aussi gracieusement. Dommage... car le film a vraiment de quoi séduire par ailleurs.… (plus d'informations)