Photo de l'auteur

Bo Widerberg (1930–1997)

Auteur de Elvira Madigan [1967 film]

19 oeuvres 53 utilisateurs 2 critiques

A propos de l'auteur

Comprend les noms: Bo Widerberg, Bo Winderberg

Œuvres de Bo Widerberg

Elvira Madigan [1967 film] (1967) — Directeur — 11 exemplaires
Erotikon 10 exemplaires
Mannen på taket [1976 film] (1997) — Directeur — 4 exemplaires
Lærerinden (1995) 4 exemplaires
Adalen 31 (2017) 4 exemplaires
Den gröna draken 4 exemplaires
Texter 1961-96 (1998) 3 exemplaires
Kyssas 2 exemplaires
Lysmaskidyll 1 exemplaire
Killers in Uniform 1 exemplaire
Passioni Proibite 1 exemplaire
Hösttermin : roman 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1930-06-08
Date de décès
1997-05-01
Sexe
male
Lieu de naissance
Malmö, Sverige
Lieu du décès
Båstad, Sverige

Membres

Critiques

A travers Adalen 31, Bo Winderberg a souhaité rendre hommage à des ouvriers sur lesquels les autorités ont tiré comme des lapins parce qu'ils étaient grévistes et qu'ils ne demandaient que quelques centimes d'augmentation auprès de la direction de l'usine à papier où ils travaillaient. Ca se passait donc en 1931, dans une petite commune située au nord de la Suède. L'entreprise est louable, les acteurs au diapason, la belle umière suédoise régulièrement au rendez-vous dans les scènes du film.
Alors, pourquoi n'attribuer que la moyenne à ce film ? Visiblement constamment tiraillé dans le choix de sa focale (privilégier l'émotion ou la narration des faits d'une révolte ouvrière et de son écrasement ?), le réalisateur n'a été pleinement convaincant sur aucun des deux volets. Bo Winderberg use de raccourcis qui entravent et/ou tordent le réalisme visé.
Associer de manière aussi éclatante les vertus de l'honnêté et de la foi en l'avenir à la propreté est risqué, pour ne pas dire autre chose. Dans la première scène, on inspecte en effet la propreté des oreilles des enfants, tandis que l'on se met frénétiquement à laver les carreaux en famille dans la dernière. Mouais, c'est un peu court...
Il en va de même avec le besoin vital de prononcer pour le jeune Kjell le nom de Pierre-Auguste Renoir. Très cliché pour un film qui se veut réaliste.
Le champ émotionnel, présent mais tenu à distance (en soit une excellente chose) trouve ici difficilement sa "température", au point de s'intéresser somme toute assez peu au sort des personnages, peu développés. Les scènes récurrentes d'hypnose d'un jeune garçon souhaitant découvrir la nudité d'une fille a son insu disent finalement quelque chose du film : lenteur, émotion vs narration, réalisme vs rêve... au risque d'endormir le spectateur pour de bon !
J'ai regretté que l'exploitation souvent superbe de la lumière (convertissant plusieurs scènes en tableaux) serve également un film dont le cadrage est incertain, les transitions abruptes et le montage perfectible. Au vu du rendu souvent amateur des scènes, on suppose qu'il s'agit d'un parti pris de l'auteur probablement féru de la Nouvelle vague. Le cadrage des Quatre cents coups, (tourné dix ans plus tôt) novateur et inattendu, faisait souffler un vent de liberté et de refus des conventions, sans jamais donner l'impression d'un travail bricolé et inabouti (bien au contraire !). Bo Winderberg ne s'en sort pas aussi gracieusement. Dommage... car le film a vraiment de quoi séduire par ailleurs.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
biche1968 | Dec 26, 2020 |

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Sven Wollter Skådespelare

Statistiques

Œuvres
19
Membres
53
Popularité
#303,173
Évaluation
½ 3.6
Critiques
2
ISBN
5

Tableaux et graphiques