Vita Sackville-West (1892–1962)
Auteur de Portrait of a Marriage: Vita Sackville-West and Harold Nicolson
A propos de l'auteur
Poet and novelist Vita Sackville-West began writing as a child. Born at elegant Knole Castle, scene of Virginia Woolf's novel Orlando (1928), Sackville-West was educated in that 365-room dwelling. In 1913 she married Harold Nicolson (see Vol. 3), journalist, diplomat, and biographer. Despite afficher plus Nicolson's homosexuality and her own lesbian affair with Violet Trefusis, this marriage survived. Poems of East and West, her first book, was published in 1917. She remained unknown except by a small group of literary connoisseurs until 1927, when she received the Hawthornden Prize for a second volume of poetry. At this time she lived in London and was part of the Bloomsbury group, which also included Lytton Strachey (see Vol. 3), E. M. Forster, John Maynard Keynes (see Vol. 3), and Woolf. Sackville-West published many novels and volumes of poetry, biography, and family history, and several books on gardening, as well as book reviews and criticism. All of her writings reflect the same unhurried approach, deep reflection, and brilliantly polished style. Her influence on other writers, especially Woolf, was perhaps greater than her own individual achievement. The Edwardians (1930) and All Passion Spent (1931) are her best-known novels. Sackville-West's son, Nigel Nicholson, recounted the close, but unconventional relationship of his parents in the memoir Portrait of a Marriage, published in 1973. (Bowker Author Biography) afficher moins
Séries
Œuvres de Vita Sackville-West
Daughter of France: The Life of Anne Marie Louise d'Orléans, Duchesse de Montpensier, 1627-1693, La Grande… (1959) 34 exemplaires
Selected poems (New Hogarth library) 7 exemplaires
COLLECTED POEMS Collected Poems Including Fifty New Ones, by the Author of all Passion Spent (1934) 7 exemplaires
King's Daughter 6 exemplaires
Our national heritage, gardens 2 exemplaires
Adler und Taubeeine Studie in Gegensätzen: Die Heilige Teresa von Avila, die Heilige Therese von Lisieux 1 exemplaire
HLa Isignora scostumata: romanzo 1 exemplaire
The Vita Sackville-West and Harold Nicolson Manuscripts, Letters and Diaries — Auteur — 1 exemplaire
Poems of the Land Army: An Anthology of Verse by Members of the Women's Land Army (1944) — Avant-propos — 1 exemplaire
Nursery Rhymes - An Essay 1 exemplaire
Elizabethan portraits : ( exhibition catalogue ) 1 exemplaire
Mis flores: Las 25 flores más singulares y bellas del jardín de la novelista inglesa (2020) 1 exemplaire
Dotze dies: Relat d'un viatge a través de les muntanyes Bakthiari, al sud-est de Pèrsia (2021) 1 exemplaire
Chatterton: A Drama in Three Acts 1 exemplaire
Oeuvres associées
Chloe Plus Olivia: An Anthology of Lesbian Literature from the 17th Century to the Present (1994) — Contributeur — 448 exemplaires
What Did Miss Darrington See? : An Anthology of Feminist Supernatural Fiction (1989) — Contributeur — 117 exemplaires
The New Decameron, the Third day — Contributeur — 1 exemplaire
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Sackville-West, Victoria Mary
- Date de naissance
- 1892-03-09
- Date de décès
- 1962-06-02
- Lieu de sépulture
- St. Michael's Church, Withyham, Sussex, England
- Sexe
- female
- Nationalité
- UK
- Pays (pour la carte)
- England, UK
- Lieu de naissance
- Knole House, Sevenoaks, Kent, England, UK
- Lieu du décès
- Sissinghurst, Kent, England, UK
- Cause du décès
- abdominal cancer
- Lieux de résidence
- Knole House, Sevenoaks, Kent, England, UK
Constantinople, Ottoman Empire
Sissinghurst, Kent, England, UK
London, England, UK - Études
- privately educated
- Professions
- poet
travel writer
gardener
columnist
author
novelist (tout afficher 7)
Magistrate/Justice of the Peace - Relations
- Nicolson, Harold (husband)
Nicolson, Nigel (son)
Nicolson, Benedict (son) - Organisations
- The Observer
- Prix et distinctions
- Order of the Companions of Honour (1946)
Hawthornden Prize (1927, 1933)
Veitch Memorial Medal (1955)
Fellow, Royal Society of Literature (1947)
W. H. Heinemann Award (1946)
Membres
Discussions
British Author Challenge March 2023: Vita Sackville-West & Tariq Ali à 75 Books Challenge for 2023 (Mars 2023)
January Read: Vita Sackville West à Virago Modern Classics (Janvier 2019)
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 98
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- 17
- Membres
- 7,744
- Popularité
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- Évaluation
- 3.9
- Critiques
- 196
- ISBN
- 419
- Langues
- 12
- Favoris
- 27
Cela commence très bien puisque notre narrateur revient dans le nord après trente ans d’absence à l’occasion du décès de son oncle. Il n’était jamais revenu dans la propriété familiale, avait eu très peu de contact avec sa famille à part occasionnellement avec son frère. C’est très alléchant comme début d’histoire puisqu’on s’attend à un week-end en famille, sous-tension à cause de l’enterrement et de l’ouverture du testament. On s’attend à un meurtre (euh, non … ce n’est pas Agatha Christie (pourtant, j’y ai cru car il parle d’un drame terrible)) ou à une bonne critique de la bonne société anglais à travers le prisme familiale. Ben non en fait. En fait si un peu mais pas génial du tout car Vita Sackville-West ne s’attache pas à ses personnages, ne décrit pas les relations qu’ils ont ensemble. Cela reste très superficiel à mon avis pour le lecteur.
Ce qui m’a particulièrement gêné, c’est que les personnages incarnent un type de personne dans tout le stéréotype. Paola est italienne ; elle a absolument tout ce que la société de l’époque pouvait mettre comme stéréotypes sur les Italiennes. Pareil pour la mère : c’est une mama italienne comme on peut voir dans les publicités. Je ne parle pas des Anglais qui sont tout ce que l’on peut imaginer d’une vieille famille déclinante. Tout cela manque de finesse et je dirais même de vie. Les personnages ne prennent pas vie dans la nouvelle ni par leurs actes ni par leurs sentiments.
Cette idée est récurrente dans l’écriture de l’auteur. On met une idée ; on trouve un objet, une personne qui la représente (et non pas qui l’incarne ; le problème est là justement) et on laisse vivre. Par exemple, Paola assise sur la pierre à la fin du livre qui semble être la personne qui va diriger tout le monde. Elle incarne la nouvelle génération qui va diriger l’Angleterre ; les autres n’auront qu’à suivre (d’où l’image de la vague qui détruit tout). Par exemple, la scène de fin est très biblique :
Je montai lentement vers la crête. Ils étaient là, tous, personne n’avait bougé. Tous réunis autour de Paola, immobile sur son rocher. Adossé à un bloc de pierre, un berger enveloppé dans sa houppelande dormait à côté d’eux. Seules quelques bêtes erraient encore à la recherche de leur pâture. Je ne ressentais aucune compassion mais du mépris pour les miens. L’un après l’autre, Michael, Stephen, Rachel, Austen levèrent vers moi un regard mélancolique et fatigué ; puis ils retombèrent dans leur stupeur, leur prostration. Je me tournai alors vers Paola. Accroupie au-dessus d’eux, elle les dominait, toujours aussi lointaine, sous le casque noir de son chapeau. Elle ne leur prêtait aucune attention, ni à moi d’ailleurs. Et sa mère était assise par terre, à ses pieds, on aurait dit une vieille gitane. Les bras serrés autour des genoux, un léger sourire au coin des lèvres, elle se balançait lentement, au rythme de pensées qui semblaient très douces.
L’impression que j’ai eu en lisant ce livre est que l’auteure se regardait écrire. Quand elle a trouvé une idée, elle reste un peu dessus, fait des effets de style, des effets de manche, quitte à faire des private jokes. Elle s’admire et quand elle en a marre, elle change d’idée. Cela donne un côté trop virevoltant au livre et c’est de là qu’à mon avis lui vient le côté superficiel que je reprochais au début.
Mais ce n’est que mon avis sur cette nouvelle. J’ai deux de ses romans dans ma pile à lire et j’espère que ce côté superficiel qui m’a agacé aura disparu.… (plus d'informations)