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William T. Vollmann

Auteur de Central Europe

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A propos de l'auteur

Journalist and novelist William T. Vollmann was born in 1959 and educated at Cornell University. He worked as a comptuer programmer before becoming a journalist and covering Bosnia, Sarajevo and Afghanistan. He has written extensively since 1987, when his first book, You Bright and Risen Angels, afficher plus was published. The Atlas (1996) won the PEN Center USA West Award for the best novel by a writer living west of the Mississippi. His newest work of Non-Fiction is entitled, Imperial. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Rich Pedroncelli / AP Photo

Séries

Œuvres de William T. Vollmann

Central Europe (2005) 1,542 exemplaires
La tunique de glace (1990) — Auteur; Illustrateur, quelques éditions555 exemplaires
Pourquoi êtes-vous pauvres ? (2007) 432 exemplaires
You Bright & Risen Angels (1987) — Auteur — 416 exemplaires
La Famille royale (2001) 404 exemplaires
Récits arc-en-ciel (1989) 387 exemplaires
The Atlas (1996) 378 exemplaires
Des putes pour Gloria (1992) 356 exemplaires
Les fusils (1994) 307 exemplaires
Les nuits du papillon (1993) 291 exemplaires
Fathers and Crows (1992) 282 exemplaires
Le grand partout (2008) 263 exemplaires
Argall (2001) 248 exemplaires
Decentrer la Terre (2006) 248 exemplaires
Imperial (2009) 244 exemplaires
The Dying Grass (1800) 222 exemplaires
Treize récits et treize épitaphes (1991) 198 exemplaires
Last Stories and Other Stories (2014) 136 exemplaires
No Immediate Danger: Volume One of Carbon Ideologies (2018) — Auteur — 121 exemplaires
The Best American Travel Writing 2012 (2012) — Directeur de publication — 117 exemplaires
Kissing the Mask (2010) 98 exemplaires
No Good Alternative: Volume Two of Carbon Ideologies (2018) — Auteur — 74 exemplaires
The Lucky Star: A Novel (2020) 63 exemplaires
Imperial: Photographs (2009) — Author & Photographer — 31 exemplaires
The Book of Dolores (2013) 20 exemplaires
Seven Dreams Summary (1980) 1 exemplaire
Nicole 1 exemplaire
Etoile de Paris (2010) 1 exemplaire
De Sade's Last Stand 1 exemplaire
Vollmann William 1 exemplaire

Oeuvres associées

Voyage au bout de la nuit (1983) — Postface, quelques éditions6,006 exemplaires
Au-dessous du volcan (1947) — Postface, quelques éditions4,398 exemplaires
La neige était sale (1948)quelques éditions951 exemplaires
Un tombeau pour Boris Davidovitch (1978) — Postface, quelques éditions708 exemplaires
The Best American Nonrequired Reading 2005 (2005) — Contributeur — 615 exemplaires
Le train était à l'heure (1949) — Postface, quelques éditions568 exemplaires
State by State: A Panoramic Portrait of America (2008) — Contributeur — 517 exemplaires
The Best American Travel Writing 2000 (2000) — Contributeur — 346 exemplaires
Postmodern American Fiction: A Norton Anthology (1997) — Contributeur — 279 exemplaires
The New Gothic: A Collection of Contemporary Gothic Fiction (1991) — Contributeur — 257 exemplaires
The Best American Essays 2001 (2001) — Contributeur — 236 exemplaires
The Best American Travel Writing 2005 (2005) — Contributeur — 210 exemplaires
Why I Write: Thoughts on the Craft of Fiction (1998) — Contributeur — 187 exemplaires
The Best American Travel Writing 2003 (2003) — Contributeur — 179 exemplaires
McSweeney's Issue 7 (McSweeney's Quarterly Concern) (2001) — Contributeur — 178 exemplaires
The Best American Travel Writing 2011 (2010) — Contributeur — 155 exemplaires
Omer pacha Latas [Texte imprimé] : roman (1976) — Introduction, quelques éditions130 exemplaires
Nerve: Literate Smut (1998) — Contributeur — 126 exemplaires
The Mammoth Book of International Erotica (1996) — Contributeur — 113 exemplaires
Granta 40: The Womanizer (1992) — Contributeur — 113 exemplaires
Granta 107: Summer Reading (2009) — Contributeur — 100 exemplaires
The Best American Travel Writing 2016 (2016) — Contributeur — 99 exemplaires
Read Hard: Five Years of Great Writing from the Believer (2009) — Contributeur — 79 exemplaires
After Yesterday's Crash: The Avant-Pop Anthology (1995) — Contributeur — 66 exemplaires
The Mammoth Book of Short Erotic Novels (2000) — Contributeur — 56 exemplaires
San Francisco Noir 2: The Classics (2009) — Contributeur — 47 exemplaires
Open All Night (1995) — Text — 42 exemplaires
Love Is Strange: Stories of Postmodern Romance (1993) — Contributeur — 32 exemplaires
The Review of Contemporary Fiction 1996: The Future of Fiction (1996) — Contributeur — 22 exemplaires
The New Great American Writers' Cookbook (2003) — Contributeur — 21 exemplaires
Conjunctions: 30, Paper Airplane (1998) — Contributeur — 11 exemplaires
Black Clock 3 — Contributeur — 1 exemplaire

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Critiques

> Les fusils, de William-T VOLLMANN (Traduit de l'anglais (États-Unis) par Claro, Le Cherche Midi, coll. Lot 49, 410 p.)
Se reporter au compte rendu de P. M.
In: (2007). Compte rendu de [Nouveautés]. Entre les lignes, 3 (2), pp. 47-49… ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/10578ac
Les Fusils est un roman merveilleusement déroutant. William T. Vollmann y entremêle reportage et fiction historique pour dénoncer la destruction combinée de l’environnement du Grand Nord et de la culture inuit. Le récit gravite autour des voyages de John Franklin qui, au milieu du 19e siècle, s'est lancé à la recherche du passage du Nord-Ouest pour disparaître dans les glaces de l'Arctique. Or le décor de cette catastrophe se confond avec celui d'une autre tragédie encore plus triste et plus récente : les déportations de communautés inuits dont se sont rendues coupables les autorités canadiennes au cours des années 50 et 60 du 20e siècle. Il faudrait dire tant de choses pour vanter le caractère innovateur de ce foisonnant et fascinant roman – s’il n'était pas nécessaire de dénoncer la paresse d'un traducteur (pourtant d’une renommée fort méritée) qui « translate » RCMP par « Police montée royale du Canada », qui ignore que les magasins de la Hudson's Bay Company sont ceux de la Compagnie de la Baie d'Hudson, et qui croit que la Coast Guard s’appelle la Gendarmerie maritime (un p'tit béret avec ça!). Traduit de l'anglais (États-Unis) par Claro, Le Cherche Midi, coll. Lot 49, 410 p.
—P. M.
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 4 autres critiques | Jan 14, 2019 |
> William T. Vollmann a fait une enquête sans complaisance ni misérabilisme dans les pays suivants: Afghanistan, Cambodge, Chine, Colombie, Japon, Kazakhstan, Mexique, Pakistan, Philippines, Russie, Thaïlande, USA, Vietnam, Yemen, entre 1995 et 2005.
Il appelle pauvre: "Qui n'a pas ou désire ce que j'ai". Il précise: "Chaque homme est riche ou pauvre en fonction de son accès aux différents degrés de confort de la vie humaine".
80% de la population mondiale (le tiers-monde) vivrait dans la pauvreté. L'ONU a publié dans un rapport: "1/4 de la population mondiale demeure dans une extrême pauvreté mais au cours des 50 dernières années la pauvreté a diminué davantage qu'au cours des 500 années précédentes".
William T. Vollmann écrit au terme de son enquête "Je ne souhaite pas faire l'expérience de la pauvreté, car cela m'obligerait à connaître la peur et le désespoir".
Difficile de sortir intact d'une telle lecture. (Revue Shakti)

> Voici un livre unique. On dira, pour une fois, essentiel. Un livre qui n'a pas d'équivalent sur le monde tel qu'il va, tel qu'il va mal, tel qu'il ne s'est jamais aussi mal porté. Un livre qui n'est pas seulement un livre, par un écrivain qui n'est pas juste un écrivain...
L'imagination la plus brillante actuellement. Des phrases qui vous déboulent dessus et qui vous laissent sur le trottoir un bon moment avant que les secours arrivent...
Sur la misère, on dira que d'autres livres avaient déjà presque tout fait comprendre. Et Vollmann cite, en effet, dans son introduction, les deux plus grands : «les Raisins de la colère», de John Steinbeck, et le mythique «Louons maintenant les grands hommes», enquête lyrique, à la fois documentaire et amoureuse, menée par le photographe Walker Evans et l'écrivain James Agee dans le sud des Etats-Unis, au moment de la Grande Dépression. Le livre de Vollmann s'inscrit dans cette lignée : des portraits tracés avec cette tendresse froide, si typique de la manière vollmannienne, faite à la fois d'écoute passionnée, de détachement lucide et de compassion sincère – mais sans jamais de sentiment ni de pathos.
—(Didier JacobLe Nouvel Observateur du 28 aout 2008)

> Pourquoi êtes-vous pauvres ? Ce titre – qui est la question que William T. Vollmann, né en 1959 à Los Angeles, pose à des flopées de gens de l'Afghanistan à la Colombie et des Etats-Unis à la Russie en passant par les Philippines, la Chine, le Yémen, l'Australie, la Hongrie et le Kenya (le monde entier, quoi) – montre bien que le livre ne se présente pas comme une enquête caritative...
Pourquoi êtes-vous pauvres ?, plus qu'une explication, est une description où on lit aussi la situation des riches quand ils parlent aux pauvres – et une enquête, grouillante de vies, de destins, puisque c'est la fatalité que beaucoup disent la cause de leur pauvreté. Selon l'auteur, «la pauvreté n'est jamais politique»...
Un riche ne peut rien imaginer des pauvres, car l'invisibilité est leur patrie. «Pourquoi une tombe ouverte effraie-t-elle ? Pour la même raison qu'une pauvreté visible effraie.»
—(Mathieu LindonLibération du 4 septembre 2008)

> Dans la grande tradition des Hugo, des Orwell, des Agee, l'enfant terrible des lettres américaines, William T. Vollmann, National Book Award 2005 pour Central Europe (Actes Sud), a sillonné, durant quinze ans, bidonvilles thaïlandais, ruines afghanes, HLM russes et repaires de SDF californiens, une seule question – tragi-comique – à la bouche : «Pourquoi êtes-vous pauvres ?»...
Etrangement, ce voyage en extrême pauvreté, certes moins guilleret que le dernier Pennac, ne constitue pas une lecture déprimante – même si les portraits photographiques des témoins, dus à l'auteur, fixent une inquiétante galerie de difformités et de taudis. Peut-être parce que Vollmann énonce abruptement les choses. «Vous et moi sommes riches», assène-t-il à son lecteur (ne serait-ce déjà que parce que nous possédons un livre, le sien...). Et, en effet, en nous faisant toucher du doigt la sordide réalité quotidienne qui se cache derrière d'abstraites statistiques, le romancier américain parvient, sans jamais nous culpabiliser, à instiller en nous cette question dérangeante : «Pourquoi sommes-nous riches ?»
—(Jérôme DupuisL'Express du 11 septembre)

> Pourquoi êtes-vous pauvres ? est l'inverse d'un manifeste cynique : une ample et bouleversante démonstration de sensibilité, de respect, d'empathie à l'égard de l'autre, de la part d'un homme qui se définit d'emblée comme nanti et affirme qu'il n'en conçoit nulle culpabilité – ce n'est d'ailleurs pas si sûr. Un homme qui estime en outre n'avoir vocation ni à dénoncer l'existence de la pauvreté, ni à spéculer sur une explication historique, économique ou sociologique du phénomène...
—(Nathalie CromTélérama du 24 septembre 2008)
...
Allergique aux bons sentiments et aux prêts-à-porter idéologiques, l'écrivain observe, écoute, saisit sur le vif une multitude d'"instantanés". Grâce à lui, le lecteur plonge dans le quotidien suffocant d'une famille thaïlandaise qui s'entasse sur trois générations dans une minuscule cabane nichée au coeur d'un bidonville. Lorsqu'il décrit la voix des putains de San Francisco éraillée par le crack, sa plume est si précise qu'on a l'impression de les entendre. Ce long périple dans l'archipel de la pauvreté, Vollmann l'achève avec les SDF installés autour de son domicile, à Sacramento (Californie). En brossant leur portrait, il se livre à une introspection étonnante d'honnêteté. Que lui inspirent ces parias ? Il les "aime". Mais il les craint aussi ; c'est la peur du "riche", du "propriétaire petit-bourgeois" qui redoute de se faire détrousser. Entre lui et eux, il y a un monde. Malgré cette distance, l'écrivain sait les rendre proches, authentiques. Son livre leur redonne une dignité.
—(Le Monde du 26 septembre 2008)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 10 autres critiques | Nov 25, 2018 |
Cette plongée anthropologique dans un autre monde, celui des pauvres et de la pauvreté, est assez saisissante, même si elle fait beaucoup de surplace, prend certainement trop son temps, est peut-être trop fidèle, trop consciencieuse. La forme nuit un peu au fond du propos, dommage.
 
Signalé
hubertguillaud | 10 autres critiques | Mar 28, 2009 |

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