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Giovanni Verga (1840–1922)

Auteur de Les Malavoglia

148+ oeuvres 3,191 utilisateurs 54 critiques 4 Favoris

A propos de l'auteur

A Sicilian, like Leonardo Sciascia and Luigi Pirandello, Verga was educated as a writer in Florence and Milan but drew on Sicily for the subject of his chief novels, plays, and short stories. In 1895 he returned permanently to Catania, his Sicilian birthplace, but by then he had already written his afficher plus best novels of fictional realism (verismo): Malavoglia (The House by the Medlar Tree)Malavoglia (1881) and Mastro-don Gesualdo (Master don Gesualdo) (1889), the first dealing with a family of poor Sicilian fishermen, the second with the social climbing of a stonemason who has made a fortune. These classic works of realism established Verga as the father of the nineteenth-century Italian novel. In fact, D. H. Lawrence translated several of his novellas, calling him, "the greatest writer of Italian fiction since Manzoni."Of greater international fame has been Verga's novella Cavalleria Rusticana (Rustic Chivalry) (1880), which provided the libretto for Mascagni's famous opera. (Bowker Author Biography) afficher moins
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Séries

Œuvres de Giovanni Verga

Les Malavoglia (1881) — Auteur — 1,202 exemplaires
Mastro-don Gesualdo (1888) 495 exemplaires
Sparrow: The Story of a Songbird (1871) 182 exemplaires
Little Novels of Sicily (1883) 169 exemplaires
Tutte le novelle (1972) — Auteur — 147 exemplaires
Tutte le novelle, 1 {Newton Compton} (1985) 100 exemplaires
Life in the Country (1880) 86 exemplaires
A Mortal Sin (1866) 65 exemplaires
Novelle (1900) 45 exemplaires
The She-Wolf and Other Stories (1958) 39 exemplaires
Eros (1917) 34 exemplaires
I grandi romanzi (1990) — Auteur — 33 exemplaires
Teatro (1989) 21 exemplaires
Eva (1991) 13 exemplaires
Dal tuo al mio (1957) 10 exemplaires
Il marito di Elena (0001) 10 exemplaires
Rosso Malpelo e altre novelle (2001) 8 exemplaires
Le novelle, vol. 1 {Garzanti} (1980) 8 exemplaires
Novelle {Mondadori} (1985) 7 exemplaires
Scritti scelti 7 exemplaires
Opere (1958) — Auteur — 7 exemplaires
Jeli il pastore e altre novelle (1988) 7 exemplaires
I romanzi brevi e tutto il teatro (1996) 6 exemplaires
Le storie del castello di Trezza (2009) 6 exemplaires
Rosso Malpelo (2001) 6 exemplaires
Tigre reale (2022) 5 exemplaires
Novelle siciliane e milanesi (1992) 4 exemplaires
Lettere a Paolina 4 exemplaires
I Malavoglia-Mastro don Gesualdo-Storia di una capinera (2004) — Auteur — 4 exemplaires
La lupa (2011) 3 exemplaires
Cenas de Vida Sicíliana (2001) 3 exemplaires
sulle lagune (2009) 3 exemplaires
Garzanti - Gli Elefanti: Novelle (1989) — Auteur — 3 exemplaires
Los Malasangre (1881) 3 exemplaires
Novelle {Bonacci} (1996) 3 exemplaires
I malavoglia-Mastro Don Gesualdo (1993) 3 exemplaires
Novelle scelte {Marzocco} (1988) 3 exemplaires
Nedda - Vita dei campi (1997) 3 exemplaires
Tredici novelle (1992) 3 exemplaires
Don Candeloro et sa troupe (1989) 2 exemplaires
Novelle verghiane (1991) 2 exemplaires
I ricordi del capitano d'Arce (1992) 2 exemplaires
Pane Nero, and other stories (1962) 2 exemplaires
Pane Nero (2017) 2 exemplaires
Racconti milanesi 2 exemplaires
Novelle (1989) 2 exemplaires
Talupoja au 2 exemplaires
Gente e paesaggi del mezzogiorno (1993) 2 exemplaires
La roba e altre novelle (1992) 2 exemplaires
Drames intimes (1993) 2 exemplaires
Dům u mišpule 2 exemplaires
Nedda e altre novelle (1997) 2 exemplaires
Novelle {Mursia} (1990) 2 exemplaires
La tierra y otros cuentos (2014) 2 exemplaires
Novelle 2 exemplaires
Prove d'Autore 1 exemplaire
Der letzte Tag (1987) 1 exemplaire
Vita dei campi e altre novelle (1992) 1 exemplaire
Els Mala-Ànima 1 exemplaire
Sicilské povídky 1 exemplaire
Novelle scelte {Ladisa} (1991) 1 exemplaire
Novelle {Reverdito} 1 exemplaire
Novelle. 3 Voll. 1 exemplaire
Verga fotografo (1991) 1 exemplaire
I Mandatori 1 exemplaire
La roba (2008) 1 exemplaire
Nedda 1 exemplaire
Jeli il pastore 1 exemplaire
La Malaria 1 exemplaire
Novelle e teatro (2002) 1 exemplaire
Malavoglievi 1 exemplaire
Romanzi (1998) 1 exemplaire
1: L'‰asino di san Giuseppe (2008) 1 exemplaire
Romanzi e racconti, 2 1 exemplaire
Romanzi e racconti, 1 1 exemplaire

Oeuvres associées

A Treasury of Short Stories (1947) — Contributeur — 292 exemplaires
Randall Jarrell's Book of Stories (1958) — Contributeur — 144 exemplaires
The Penguin Book of Italian Short Stories (2019) — Contributeur — 139 exemplaires
The Modern Theatre, Volume 1 (1950) — Contributeur — 108 exemplaires
Great Italian Short Stories (1959) — Contributeur — 42 exemplaires
Found in Translation (2018) — Contributeur, quelques éditions36 exemplaires
15 International One-Act Plays (1969) — Contributeur — 32 exemplaires
The Penguin Book of Italian Short Stories (1969) — Contributeur — 21 exemplaires
The Lock and Key Library (Volume 2: Mediterranean) (1909) — Contributeur — 18 exemplaires
Uomini che non ho sposato (2016) — Contributeur — 15 exemplaires
Meesters der Italiaanse vertelkunst (1955) — Contributeur — 11 exemplaires
Modern Italian Short Stories (1954) — Contributeur — 6 exemplaires
Great Love Stories (Dover Thrift Editions) (2016) — Contributeur — 4 exemplaires
Tyve mesterfortællinger — Contributeur, quelques éditions4 exemplaires
Italian Short Stories from the 13th to the 20th Centuries (1932) — Contributeur — 3 exemplaires

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Critiques

Les malheurs, ça donne des cals aux mains, et ça aide ensuite à travailler.
(p. 47, Chapitre 2).
Rien n’est pire, dit enfin Mena, que de s’exiler de son propre pays, où les pierres elles-mêmes vous connaissent, et les laisser sur la route derrière soi doit briser le cœur. « Heureux l’oiseau qui fait son nid dans son berceau. »
(p. 244, Chapitre 11).

Verga, auteur italien d’un seul livre, ou presque, Les Malavoglia, les mauvaises volontés, un surnom qui tranche avec leur ardeur au travail, leur incessante volonté de faire face. Mais tout commence à aller mal le jour où ils veulent essayer de s’élever au-dessus de leur condition besogneuse, oh juste un tout petit cran, mais c’est le début des malheurs. Ils achètent à crédit un chargement de lupins, mais le bateau fait naufrage, emportant l’un des Malavoglia et laissant les autres face à une dette à rembourser. Trimer, trimer, toujours trimer.
Alors chacun dans la famille réagit selon son tempérament. Ceux qui sont dignes du patriarche et du sang des Malavoglia s’attèlent à la tâche et amassent tant bien que mal le pécule qui permettra de se libérer de la dette. Ils font face aux coups du sort successifs et tentent de garder la tête haute. Et il y a les autres, le petit-fils ’Ntoni surtout, qui refuse cette existence sans joie et sans plaisir. Le schisme est là, et ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.

J’avais lu quelque part que Verga est un peu le Zola italien, j’étais intriguée. Je ne suis pas certaine que je dirais cela. Certes ce livre est celui du malheur et des rouages de la société qui écrasent indifféremment ceux qui se rêvent une autre vie et ceux qui triment sans songer à changer les choses. Mais il manque l’analyse de Zola. On est ici dans un style très descriptif, pas de véritable dénonciation, seulement une constatation et, à l’issue de cette lecture, je ne saurais dire si Verga appelait de ses vœux un changement social radical ou bien une conservation de traditions si bien ancrées.
C’est un sentiment mitigé que j’éprouve au terme de cette lecture. Un intérêt certain pour ces deux visions du monde qui s’affrontent en cette fin de XIXème siècle (et moins non plus, je ne suis pas sûre du côté vers lequel je penche, et ce n’est pas parce que ceux qui quittent leur village ne sont pas les plus attachants que cela les discrédite à mes yeux), mais des longueurs par moments. J’ai eu, vers le deuxième tiers du milieu l’impression de seulement entendre les commères italiennes cancaner sur la place du village, sans que le propos du livre n’avance, et je dois avouer que la volubilité italienne légendaire commençait à me tourner la tête.
Les Malavoglia est donc un livre qui se mérite. Il faut s’y retrouver dans les personnages qui sont alternativement appelés par leur prénom ou par un de leurs multiples surnoms (merci à l’éditeur qui a inclus un répertoire des personnages en annexe, je m’y suis plusieurs fois référée !). Mais finalement, c’est un livre qui n’est pas dénué d’intérêt, et je ne regrette pas d’avoir persévéré dans ma lecture.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 18 autres critiques | Jan 10, 2016 |
La Malaria, avec un « M » majuscule, c’est ainsi que Verga, dans ce texte très lyrique, se réfère à cette maladie, alors endémique dans le sud de l’Italie. Il la grandit tant que je me suis même demandé à un moment si la Malaria n’était pas aussi une région d’Italie qui aurait pu donner son nom à la maladie, mais non, il n’en est rien, ce n’est que l’emphase de la prose de Verga.
Une prose très belle, qui s’écoute comme une incantation, comme un long poème en prose qui célèbre, sans passéisme, une vie dure et ingrate en train de disparaître. Que ceux qui chercheraient l’action ramassée propre aux nouvelles passent leur chemin, car il ne se passe rien dans ce texte. C’est l’évocation de la chaleur implacable, de la maladie qui touche tel le destin aveugle, c’est la vie d’un homme qui se déroule au fil des années et à l’ombre de cette menace, c’est la vie d’un homme qui ne songe pas même à se rebeller ou à se plaindre. Il a vécu sa vie, la malaria toujours tapie dans l’ombre s’est repue de sa famille et s’est dorée au soleil de la Sicile. Amertume, fierté, cette nouvelle est une prose avant d’être une histoire, et une prose magnifique qui me fait découvrir un auteur qu’il faudra que je revisite quand il me prendra une envie d’Italie.… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | Jul 23, 2013 |

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