Photo de l'auteur

Rose Tremain

Auteur de Retour au pays

35+ oeuvres 9,203 utilisateurs 412 critiques 44 Favoris

A propos de l'auteur

Rose Tremain was born in London, England on August 2, 1943. She has written several novels including The Way I Found Her, Merivel: A Man of His Time, and The American Lover. Restoration was adapted into a movie in 1995 and a stage production in 2009. She has won numerous awards including the James afficher plus Tait Memorial Prize and the Prix Femina Etranger for Sacred Country, the Whitbread Novel of the Year Award for Music and Silence, and the Orange Prize for Fiction in 2008 for The Road Home. She was made a CBE in 2007. (Bowker Author Biography) afficher moins

Séries

Œuvres de Rose Tremain

Retour au pays (2007) 1,455 exemplaires
Musique et Silence (1999) 1,379 exemplaires
Le Don du roi (1989) 1,289 exemplaires
The Colour (2003) 1,080 exemplaires
Trespass (2010) 820 exemplaires
The Gustav Sonata (2016) 613 exemplaires
Le royaume interdit (1992) 480 exemplaires
The Way I Found Her (1997) 479 exemplaires
L'Ami du Roi (2012) 328 exemplaires
The Swimming Pool Season (1985) 143 exemplaires
Lily (2021) 140 exemplaires
The American Lover (2015) 131 exemplaires
Islands of Mercy (2020) 113 exemplaires
The Darkness of Wallis Simpson (2005) 113 exemplaires
The Cupboard (1981) 101 exemplaires
Sadler's Birthday (1976) 67 exemplaires
Lettre à soeur Bénédicte (1978) 58 exemplaires
Rosie: Scenes from a Vanished Life (2018) 54 exemplaires
The Fight for Freedom for Women (1973) 43 exemplaires
Absolutely and Forever (2023) 34 exemplaires
Stalin (1975) 29 exemplaires
The Kite Flyer (1996) 17 exemplaires
Friendship (2018) 13 exemplaires
BP Portrait Award 2010 (2010) 10 exemplaires
Journey to the Volcano (Piper) (1985) 8 exemplaires
Wildtrack: And Other Stories (2010) 4 exemplaires
Collected Short Stories (1996) 3 exemplaires
The Jester of Astapovo (2009) 2 exemplaires
Ricky [2009 film] (2011) — Screenwriter — 2 exemplaires
Iron Robin (2023) 1 exemplaire

Oeuvres associées

La Jeune Fille à la perle (1999) — Avant-propos, quelques éditions17,250 exemplaires
The Penguin Book of Modern British Short Stories (1989) — Contributeur — 429 exemplaires
The Oxford Book of English Short Stories (1998) — Contributeur — 193 exemplaires
In Another Part of the Forest: An Anthology of Gay Short Fiction (1994) — Contributeur — 175 exemplaires
The Penguin Book of Modern Women's Short Stories (1990) — Contributeur — 100 exemplaires
Granta 7: Best of Young British Novelists (1983) — Contributeur — 91 exemplaires
Ox-Tales: Earth (2009) — Contributeur — 86 exemplaires
Granta 120: Medicine (2012) — Contributeur — 82 exemplaires
The Guardian Review Book of Short Stories (2011) — Auteur — 50 exemplaires
The Secret Self: A Century of Short Stories by Women (1995) — Contributeur — 34 exemplaires
Restoration [1995 film] (1934) — Original novel — 30 exemplaires
The National Short Story Prize 2006 (2006) — Contributeur — 19 exemplaires
Good Housekeeping Short Story Collection (1997) — Contributeur — 15 exemplaires
Best Short Stories 1991 (1991) — Contributeur — 15 exemplaires
A Distant Cry: Stories from East Anglia (2002) — Contributeur — 12 exemplaires
Seven Deadly Sins: A Collection of New Fiction (1985) — Contributeur — 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Membres

Discussions

Group Read, February 2019: The Colour à 1001 Books to read before you die (Mars 2019)

Critiques

Roman étonnant et passionnant, avec une pointe d'humour anglais... impossible de lâcher cette histoire pas tout à fait vraisemblable, mais quel régal ! Ce n'est pas de la grande littérature, mais l'important c'est le plaisir que ce livre m'a donné.
 
Signalé
pangee | 5 autres critiques | Oct 24, 2023 |
Touchant et plutôt maladroit, ce "récit" écrit par une femme, épouse dominée et mère dépassée, au moment où son mari est victime d'un très grave accident vasculaire. Peu banal de par le ton employé, les situations un peu atypiques pour l'époque ( années 80) : inceste, homosexualité, ce roman évoque aussi la dure condition des femmes dominées par des maris qui, sans scrupules, prennent des maîtresses et veulent continuer à régenter toute la vie familiale. La fin du livre est assez inattendue le style d'écriture un peu simpliste, mais peut-être est-ce en raison de la traduction ?… (plus d'informations)
½
 
Signalé
pangee | 1 autre critique | Aug 9, 2021 |
J’ai acheté ce bouquin à Gibert Joseph au début de l’année je pense car il me faisait de l’œil depuis sa parution en hardback. C’était encore un achat inconsidéré, vu que j’ai deux autres de ses livres dans ma PAL (et qu’en plus, je n’ai jamais lu cet auteur). Finalement, après lecture, ce n’était pas un achat si inconsidéré que cela vu que j’ai adoré ce livre. Rose Tremain trouve sa place dans mon panthéon littéraire juste à côté de Jennifer Johnston (et si vous suivez ce blog depuis longtemps, vous savez tout ce que cela veut dire pour moi).

The Gustav sonata se divise en trois parties, les trois parties ayant en commun Gustav, le héros de ce roman, mais à des âges différents.

Dans la première partie, on découvre l’enfance de Gustav, en Suisse, dans la petite ville de Matzlingen, de 1947 à 1952. Gustav est un enfant solitaire, vivant seul avec sa mère, suite au décès de son père qu’il n’a jamais connu. La mère n’aime pas son enfant et celui-ci s’en rend compte. Il essaie depuis toujours d’apprendre à sa mère comment l’aimer. Il ne comprend bien sûr pas les préventions de sa mère. Lui est content de leur vie, de leur appartement (certes petit mais très propre grâce à sa mère), de leurs routines alimentaires aussi. Il voue une vénération à sa mère, cherche à la préserver de toutes les déceptions pour qu’elle l’aime (tout simplement). Néanmoins, tout son amour ne change rien à ce que sa mère pense de lui.

Un jour, sa vie change quand un nouveau arrive au jardin d’enfants, Anton. Celui-ci vient de déménager dans la petite ville avec ses parents (le père est banquier et la mère est femme au foyer visiblement). Anton pleure sans pouvoir s’arrêter. Gustav sera le seul à pouvoir arrêter ces pleurs. À partir de ce moment-là, une amitié indestructible se créera. Gustav sera invité dans la famille d’Anton, découvrira d’autres plaisirs (la patinoire, les vacances à Davos, les jeux à deux), admirera Anton jouer de la musique. En effet, celui-ci aura très tôt l’envie de devenir musicien professionnel. Il souffre cependant d’une sorte de phobie de la scène, qui l’empêche de donner le meilleur de lui-même. Gustav, dès cet âge-là, va jouer un rôle de protecteur et de confident pour Anton (je n’ai pas trouvé que c’était réciproque par contre), un peu le même rôle qu’il joue déjà pour sa mère Emilie (c’est un trait de caractère à ce niveau-là). Emilie reproche ouvertement à Gustav cette nouvelle amitié pour deux raisons : elle a peur que le petit garçon n’arrive plus à se contenter de sa vie ; elle lui jette aussi à la figure la religion juive de son nouvel ami et de sa famille en lui disant que c’est à cause de ces « gens-là » que son père est mort, en essayant de « les » sauver. À huit ans, c’est un peu le cadet des soucis de Gustav, d’autant qu’Emilie ne lui a jamais raconté l’histoire de son père.

Le lecteur aura le privilège, lui, dans la deuxième partie, de connaître l’histoire d’Emilie et de son mari, avant la naissance de Gustav (cela correspond aux années 1937 à 1942). La troisième partie, elle, se déroule entre 1992 et 2000. On y découvre la vie de Gustav, la manière dont il a réussi à se construire entre cette mère mal aimante et son amitié si forte avec Anton.

Clairement, on peut reprocher à Rose Tremain la structure bancale du roman. Pendant toute la première partie, le lecteur, encouragé par la quatrième de couverture, croit lire l’histoire d’une amitié qui se développera peut-être en amour. Arrive la seconde partie et là, le lecteur (en tout cas, la lectrice que je suis) se dit que finalement, il va plutôt lire un roman sur la Suisse dans la Seconde Guerre mondiale. À la troisième partie, on reprend l’histoire d’amitié, en se demandant ce que la deuxième partie apporte finalement au récit, même si c’est toujours intéressant d’apprendre de nouvelles choses ; l’histoire du père de Gustav est en effet basée sur une histoire vraie. Rose Tremain a peut-être voulu trop en mettre.

Pourtant, quand j’ai refermé le livre, j’étais sûre d’avoir aimé, certes en y ayant vu les défauts au cours de ma lecture. Je crois que ce sentiment s’explique pour plusieurs raisons. En premier, j’ai lu le roman comme l’histoire de Gustav, non pas comme une histoire d’amitié ou comme un cours d’Histoire. Ce qui m’a fait prendre ce parti, c’est que Rose Tremain se focalise sur le point de vue de Gustav. J’ai trouvé qu’on n’arrivait beaucoup moins bien à comprendre ou même à saisir la personnalité d’Anton. Il est donc plus difficile dans ces conditions de voir dans ce roman un livre sur l’amitié.

Deuxièmement, Rose Tremain, comme Jennifer Johnston, vous raconte leur histoire avec une prose magnifique mais surtout très empathique. Elles vous vont ressentir jusque dans vos chaires les blessures intimes de leurs personnages. Ici, finalement, ce qui frappe, c’est bien la construction de la personnalité d’un enfant mal-aimé. J’ai lu le roman avec cette perspective et je peux vous dire que comme cela, j’ai adoré ce roman.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
CecileB | 35 autres critiques | May 2, 2017 |
Il me semble que le thème principal de ce roman, en dehors de l'aspect historique, est l'amour, ou plus précisément le couple amour-haine. Tous les personnages, et ils sont nombreux, sont dans une relation d'amour ou de haine intense avec une ou plusieurs autres personnes. Ces relations sont habilement entremêlées dans le récit, et de plus les rebondissements sont nombreux.
Néanmoins, je n'ai pas été conquis par ce livre. Peut-être que la multiplicité des intrigues dans un livre n'est pas quelque chose qui me séduit. Je pense en disant cela à mon enthousiasme pour ma lecture précédente, Le Dieu Manchot. Le livre de Saramago est d'une certaine manière beaucoup plus simple : guère plus de deux personnages, peu d'évènements ou de rebondissement au cours de l'histoire, mais le style me convient certainement beaucoup mieux. Par ailleurs les personnages de Rose Tremain me semblent trop caricaturaux : des méchants très méchants, des gentils très gentils.
Je m'interroge aussi sur le côté historique du livre : j'imagine que l'auteure s'est amplement documentée sur son sujet, pourtant après un rapide coup d'oeil sur Internet, j'ai l'impression qu'elle a pris une assez grande liberté avec l'Histoire. Mais il est possible que je me trompe, il faudrait que je prenne le temps de creuser un peu la question.
… (plus d'informations)
 
Signalé
vie-tranquille | 32 autres critiques | Nov 11, 2012 |

Listes

Prix et récompenses

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Statistiques

Œuvres
35
Aussi par
18
Membres
9,203
Popularité
#2,607
Évaluation
3.8
Critiques
412
ISBN
436
Langues
15
Favoris
44

Tableaux et graphiques