Photo de l'auteur

P. L. Travers (1899–1996)

Auteur de Mary Poppins

83+ oeuvres 13,967 utilisateurs 235 critiques 14 Favoris

A propos de l'auteur

Born in Australia to an Irish father and a Scottish mother, Helen Lyndon Goff aka. P. L. Travers was a voracious reader and began to write while she was still a child. She did some acting but quickly moved into literary and dramatic criticism; she wrote some highly respected poetry as well. afficher plus However, it is her series of books for children, starting with Mary Poppins (1934), on which her fame rests. The prim, kindly, and enchanting nanny takes charge of the Banks's household and brings the children a seemingly endless stream of fantasy adventures. The book was an immediate success. Walt Disney's (see Vol. 3) musical version, in 1964, brought the stories to an even wider audience. Subsequent books about Mary Poppins include Mary Poppins Comes Back, Mary Poppins Opens the Door, Mary Poppins in the Park, Mary Poppins from A to Z, and Mary Poppins and the House Next Door. Other more recent books include About Sleeping Beauty (1975) and Two Pair of Shoes (1980). Travers was made an Officer of the Order of the British Empire in 1977. She lived into advanced old age, but her health was declining toward the end of her life. Travers died in London on April 23,1996 at the age of 96. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Courtesy of the NYPL Digital Gallery (image use requires permission from the New York Public Library)

Séries

Œuvres de P. L. Travers

Mary Poppins (1934) 6,354 exemplaires
Le retour de Mary Poppins (1935) 1,906 exemplaires
Mary Poppins Opens the Door (1943) 1,540 exemplaires
Mary Poppins in the Park (1952) 1,432 exemplaires
Mary Poppins in Cherry Tree Lane (1982) 262 exemplaires
Mary Poppins from A to Z (1962) 252 exemplaires
Mary Poppins in the Kitchen (1975) 201 exemplaires
Mary Poppins and the House Next Door (1988) 175 exemplaires
I Go By Sea, I Go By Land (1941) 101 exemplaires
The Fox at the Manger (1963) 67 exemplaires
Friend Monkey (1972) 59 exemplaires
Aunt Sass: Christmas Stories (2014) 56 exemplaires
Mary Poppins (picture book) (2018) 54 exemplaires
About the Sleeping Beauty (1975) 33 exemplaires
Two Pairs of Shoes (1980) 28 exemplaires
Mary Poppins ABC (2006) 26 exemplaires
The Gingerbread Shop (1952) 19 exemplaires
Walt Disney's Mary Poppins (1971) 15 exemplaires
Moscow Excursion (1934) 6 exemplaires
George Ivanovitch Gurdjieff (1973) 6 exemplaires
Johnny Delaney (1944) 3 exemplaires
Mary Poppins a Parkban 2 exemplaires
Mary Poppins Magic Cookbook (1963) 2 exemplaires
Ah Wong 2 exemplaires
The Mary Poppins Audio Collection (1994) 2 exemplaires
Mary Poppins otwiera drzwi (2017) 1 exemplaire
Mary Poppings 1 exemplaire
vse o meri poppins (2012) 1 exemplaire
Story of Mary Poppins 1 exemplaire
2017 1 exemplaire
Mary Poppins powraca (2022) 1 exemplaire
Mary Poppins n̋ park (1995) 1 exemplaire
Mary Poppins 1 exemplaire
Happy ever after 1 exemplaire

Oeuvres associées

Mary Poppins [1964 film] (1964) — Original book — 1,346 exemplaires
Mary Poppins Returns [2018 film] (2018) — Original book — 249 exemplaires
The Golden Treasury of Children's Literature Set (1961) — Contributeur — 209 exemplaires
Celebrate Cricket: 30 Years of Stories and Art (2003) — Contributeur — 43 exemplaires
Open the Door (1965) — Contributeur — 22 exemplaires
Parabola: Myth and the Quest for Meaning, Vol. 8, No. 2: Animals (1983) — Contributeur — 10 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Membres

Critiques

Et il était donc assis au milieu de la pile de vaisselle, forcé de commettre une bonne action alors qu’il n’avait pas du tout envie d’être gentil.
(p. 23, “La Maison d’à côté”).


Mary Poppins, comme pour beaucoup d’enfants de ma génération, c’est d’abord un film, avec l’inoubliable Julie Andrews. Puis j’ai découvert que, comme pour tous les dessins animés de Walt Disney, il y avait un livre derrière. J’ai lu le fameux [Mary Poppins] et je crois que j’ai finalement été déçue. Surtout parce que je n’étais pas prête pour ce livre, ni sa forme qui s’apparente à une série de scénettes ni le personnage de Mary Poppins qui est encore plus indéchiffrable et plus hautaine que dans le film. Mais je me dis qu’il faudrait que je le relise, maintenant que je suis prévenue.
En attendant, je me suis laissée tenter par ce livre, qui n’est pas récent puisque publié tout de même en 2018 (pour accompagner la sortie du film du Retour de Mary Poppins), mais qui reprend deux inédits (en français) publiés en 1982 et en 1988, bien longtemps avant les précédents livres (qui sont eux publiés entre 1934 et 1952). Ce sont donc les deux dernières apparitions de Mary Poppins sous la plume de Pamela L. Travers. Il est intéressant de noter que la nouvelle de 1988, [Mary Poppins et la Maison d’à côté] est présentée avant celle de 1982, [Mary Poppins dans l’Allée des cerisiers]. J’ai respecté l’ordre de lecture voulu par l’éditeur et je crois que bien m’en a pris. En effet, la première nouvelle (dans l’ordre du recueil) m’a parue assez quelconque (et ce bien qu’elle donne son nom au recueil). La seconde, par contre, est empreinte d’une jolie poésie. On retrouve la Mary Poppins des autres livres, toujours impeccablement mise, « pratiquement parfaite en tous points », mais avec sa logique bien à elle, une logique dans laquelle, on en a l’habitude, la frontière entre le réel et l’imaginaire est floue, pour ne pas dire inexistante. Cette longue nouvelle se passe dans la soirée du solstice d’été, ce qui permet à Pamela L. Travers de mélanger tous les thèmes qui lui tiennent à cœur, de l’enfance à la mythologie, avec une bonne dose de rêverie.
Voici donc un petit livre constitué de deux longues nouvelles ou deux très courts romans, précédés d’une introduction du traducteur qui place ces nouvelles en perspective dans l’œuvre de Pamela L. Travers et d’une interview de l’autrice qui conteste la notion de littérature jeunesse et d’être une autrice jeunesse. Un petit livre bien chouette pour qui aime Mary Poppins. J’ai en tout cas apprécié cette lecture rapide, détendante et pleine de poésie.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | Sep 1, 2022 |
Mary Poppins gave a superior sniff.
“Don’t you know”, she said pityingly, “that everybody’s got a Fairyland of their own?”*

(p. 34, Chapitre 2, “The day out”).

Mary Poppins est un de mes films préférés, et ce n’est que bien longtemps après avoir vu le film plus d’une fois que j’ai appris qu’il existait un livre (« de l’influence de Walt Disney sur la culture »… je n’en suis pas fière…) dont était tiré ce film. Ayant coup sur coup vu le film sur la genèse du film, Saving Mr. Banks, et regardé le Mary Poppins de Disney pour la énième fois , mais pour la première fois accompagnée de mes ratons, je me suis dit qu’il était temps de lire ce livre que j’avais ajouté à ma bibliothèque depuis un petit moment, et démêler le vrai du faux…
C’est un livre agréable que j’ai lu bien que j’aie eu du mal à me départir de la figure du film, me sentant flouée quand les choses ne se passaient pas comme Disney me l’avait raconté. Il faut cependant reconnaître la grande imagination de Travers, les histoires agréables, variées et sans morale pesante, qui rendent la lecture amusante et qui doivent probablement plaire aux enfants encore aujourd’hui. Mary Poppins n’apparaît finalement presque que comme un prétexte pour accoler des histoires sans lien entre elles, sans qu’il y ait de véritable progression dans l’histoire.
Le livre est finalement assez pessimiste me semble-t-il. Lorsque le vent repasse à l’est et que Mary Poppins s’en retourne d’où elle vient, rien n’a changé dans la vie des enfants. Leur père est le même banquier un peu raté (il n’a rien de l’assurance affichée du personne du film), leur mère est toujours la même écervelée (mais sans l’excuse de la suffragette), et le monde perd un peu de sa poésie. J’ai tout de même aimé cette Mary Poppins beaucoup plus ambivalente que dans le film. Une gouvernante bien sévère, et qui au premier abord se soucie bien peu de l’éducation des enfants qui sont à sa charge. Mais j’ai trouvé le message du livre (du moins le message que moi j’y ai vu) beaucoup plus intéressant et complexe que dans le film. Ici, il n’est pas question de changer quoi que ce soit à une situation familiale peu joyeuse. Mais Mary Poppins c’est, même si elle le nie fermement, la magie qui émerge dans le quotidien. Je ne parle pas du bonheur de ranger sa chambre en claquant des doigts, même si c’est bien appréciable, mais celui de trouver un petit truc par terre et d’en faire une boussole pour voyager littéralement aux quatre coins de la planète, c’est ne plus savoir si les rêves sont réalité ou imagination. Si la situation ne change pas, c’est ce que chacun en fait, c’est le regard que chacun pose dessus qui rend les choses belles ou pas. Et cela, chacun, quelque soit son âge ou ses conditions de vie, en a la capacité.
Je ne sais si tout ce qui est dit sur la genèse du film est vrai, si P.L. Travers a eu cette enfance si difficile et si Mary Poppins est venue un jour la voir, j’aurais tendance à penser que tout n’est pas vrai et que, comme elle a voué aux gémonies l’adaptation de son livre, elle a dû se retourner dans sa tombe en voyant que l’on réservait le même sort à sa vie, mais si elle a eu une enfance triste, il est bien possible qu’une Mary Poppins l’ait aidée à changer son regard puisqu’elle ne pouvait changer sa vie. Une très belle leçon, difficile mais pleine d’un espoir réaliste, cachée dans un tourbillon d’imagination, et faisant de ce livre un livre que l’on peut lire à tout âge, en y voyant à chaque fois quelque chose de différent.

* Tentative de traduction :
Mary Poppins renifla avec hauteur.
« Ne savez-vous donc pas, dit-elle avec commisération, que chacun a un Pays enchanté à lui ? »
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 162 autres critiques | Dec 8, 2014 |
Si on doit citer le nom d'une nounou dans la littérature de jeunesse, il y a fort à parier qu'à un moment ou un autre, on citera celui de Mary Poppins. C'est dire si le personnage créé par Pamela Lyndon Travers est resté populaire dans les mémoires anglo-saxonnes à compter de la parution du premier recueil en 1924, et que cette notoriété s'étendra au monde entier avec un film du même nom qui reste un des grands chefs d'œuvre de Walt Disney. Le film a sans doute donné à Mary Poppins une allure plus pimpante et agréable de celle qu'elle peut avoir dans le livre où elle ne s'embarrasse pas avec une sévérité distante qui est très "pince-sans rire". Ce premier recueil nous place le personnage avec des épisodes qui restent assez cocasses et que l'on retrouve en partie dans le film de Disney : l'arrivée au vent d'Est et le départ au vent d'Ouest, le gaz hilarant, le voyage dans le tableau de craie, le dialogue avec le chien. Ils sont simplement mis différemment en contexte. J'ai beaucoup moins accroché aux épisodes comme celui de la vache dansante, qui font appel à certain esprit de "non-sens" propre aux Anglais et qui sont en droite ligne d'œuvre comme "Les aventures d'Alice au pays des merveilles".… (plus d'informations)
 
Signalé
Veilleur_de_nuit | 162 autres critiques | Jan 25, 2011 |

Listes

Prix et récompenses

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Statistiques

Œuvres
83
Aussi par
14
Membres
13,967
Popularité
#1,648
Évaluation
3.9
Critiques
235
ISBN
463
Langues
26
Favoris
14

Tableaux et graphiques