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Angela Thirkell (1890–1961)

Auteur de High Rising

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A propos de l'auteur

Crédit image: Courtesy of the Angela Thirkell Society

Séries

Œuvres de Angela Thirkell

High Rising (1933) 682 exemplaires
Wild Strawberries (1934) 531 exemplaires
The Brandons (1939) 420 exemplaires
August Folly (1936) 383 exemplaires
Pomfret Towers (1938) 359 exemplaires
Before Lunch (1939) 322 exemplaires
Summer Half (1937) 303 exemplaires
The Headmistress (1944) 253 exemplaires
Cheerfulness Breaks In (1940) 241 exemplaires
Marling Hall (1942) 233 exemplaires
Miss Bunting (1946) 233 exemplaires
Northbridge Rectory (1941) 229 exemplaires
Growing Up (1943) 221 exemplaires
Peace Breaks Out (1946) 205 exemplaires
The Demon in the House (1934) 190 exemplaires
Private Enterprise (1947) 174 exemplaires
Happy Returns (1952) 171 exemplaires
The Duke's Daughter (1951) 171 exemplaires
County Chronicle (1950) 168 exemplaires
Love Among the Ruins (1948) 164 exemplaires
Jutland Cottage (1953) 160 exemplaires
The Old Bank House (1949) 158 exemplaires
Enter Sir Robert (1955) 152 exemplaires
A Double Affair (1957) 146 exemplaires
Three Houses (1931) 144 exemplaires
Christmas at High Rising (2013) 144 exemplaires
Love at All Ages (1959) 143 exemplaires
What Did It Mean? (1954) 143 exemplaires
Close Quarters (1958) 131 exemplaires
Ankle Deep (1933) 129 exemplaires
Never Too Late (1956) 125 exemplaires
Coronation Summer (1937) 114 exemplaires
Three Score and Ten (1961) 109 exemplaires
Trooper to the Southern Cross (1934) 94 exemplaires
O, These Men, These Men! (1935) 79 exemplaires
The Grateful Sparrow (1935) 10 exemplaires
Wild Strawberries and High Rising (1951) 9 exemplaires
A second Angela Thirkell omnibus (1967) 7 exemplaires
The Good Little Girls (2006) 5 exemplaires
The Brandons, and others (1968) 3 exemplaires
Mrs. Morland & Son 3 exemplaires
gutland cottage 1 exemplaire
Everything 1 exemplaire

Oeuvres associées

Persuasion (1817) — Introduction, quelques éditions28,685 exemplaires
The Newcomes (1855) — Introduction, quelques éditions399 exemplaires
An Adult's Garden of Bloomers (1966) — Contributeur — 7 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Thirkell, Angela
Nom légal
Thirkell, Angela Margaret
Autres noms
Parker, Leslie
Date de naissance
1890-01-30
Date de décès
1961-01-29
Lieu de sépulture
Rottingdean, Sussex, England
Sexe
female
Nationalité
UK
Lieu de naissance
Kensington, London, England, UK
Lieu du décès
Bramley, Surrey, England, UK
Lieux de résidence
Kensington, London, England, UK
Melbourne, Victoria, Australia
Chelsea, London, England, UK
Études
St Paul's School, London, England, UK
Professions
writer
novelist
Relations
Mackail, Denis (brother)
Mackail, J. W. (father)
Burne-Jones, Edward Coley (grandfather)
MacInnes, Colin (son)
Kipling, Rudyard (first cousin)
Baldwin, Earl Stanley Baldwin (first cousin) (tout afficher 10)
Barrie, J. M. (godfather)
Baldwin, Monica (cousin)
Thirkell, Lance (son)
McInnes, Graham (son)
Courte biographie
Angela Margaret Mackail was born on January 30, 1890 at 27 Young Street, Kensington Square, London. Her grandfather was Sir Edward Burne-Jones, the pre-Raphaelite painter. Her grandmother was Georgiana Macdonald. Angela's brother, Denis Mackail, was also a prolific and successful novelist. Angela's mother, Margaret Burne-Jones, married John Mackail - an administrator at the Ministry of Education and Professor of Poetry at Oxford University. Angela married James Campbell McInnes in 1911. James was a professional Baritone and performed at concert halls throughout the UK. In 1912 their first son Graham was born and in 1914 a second son, Colin. A daughter was born in 1917 at the time when her marriage was breaking up. In November 1917 a divorce was granted and Angela and the children went to live with her parents in Pembroke Gardens in London. The child, Mary, died the next year. Angela then met and married George Lancelot Thirkell in 1918 and in 1920 they travelled on a troop ship to George's hometown in Australia. In 1921, in Melbourne Australia, her youngest son, Lancelot George, was born. Angela left Australia in 1929 with 8-year- old Lance and never returned. Although living with her parents in London she badly needed to earn a living so she set forth on the difficult road of the professional writer. Her first book, Three Houses, a memoir of her happy childhood was published in 1931 and was an immediate success. The first of her novels set in Trollope's mythical county of Barsetshire was Demon in the House, followed by 28 others, one each year. Angela died on the 29th of January 1961. She is buried in Rottingdean alongside her daughter Mary and her Burne-Jones grandparents.

Membres

Critiques

Angela Thirkell (1890-1960) est apparemment “très” connue en Angleterre (elle a même deux sociétés littéraires pour elle toute seule : une en Angleterre et une aux États-Unis). Elle a écrit une série de 29 livres se passant dans le Barsetsire, région créée par Anthony Trollope pour situer ses fameuses chroniques. J’ai voulu lire ce livre après avoir lu le billet de Heavenali et surtout après avoir vu que c’était préfacé par Alexander McCall Smith (et que cela avait de grosses chances de ressembler à la série des Isabel Dalhousie qui me plaît tant).

Ici, on est au XXième siècle, dans les années 30. Laura Morland est veuve depuis des années et a dû assumé seule ses quatre fils. Deux ont maintenant pris leur envol définitif, un est entre deux et le dernier Tony est toujours dans le nid. La seule solution qu’elle a trouvé est d’écrire des romances dans le milieu de la haute-couture. Cela marche du feu de dieu car elle peut assumer les frais de scolarité de son fils, aider son avant-dernier, entretenir un appartement à Londres et une maison dans le village de High Rising, proche de Low Rising, les deux formant les Risings. Elle fait le bonheur de son éditeur, Adrian.

Quand son fils est à l’école, elle est plutôt à Londres et lorsque son fils revient, elle habite dans son cottage à High Rising. C’est à ce moment là qu’on suit ses aventures (c’est normal puisque seul High Rising est dans le Barsetshire). Comme tous les petits villages anglais, High Rising est peuplé de gens plus excentriques les uns que les autres. ã High Rising, il y a Anne Todd, qui vit avec sa mère mais qui sert de secrétaire à Laura, tellement celle-ci a du travail (quitte à ce qu’elle écrive des petites choses si j’ai bien compris). Anne vit avec sa très vieille mère (qui semble avoir au moins 90 ans) et qui meurt depuis au moins peut être 30 ans. Anne ne veut pas l’abandonner, refuse le Dr Ford qui se meurt d’amour pour elle (il n’est pas le seul car elle semble être la tombeuse du coin à 50 ans) mais elle ne veut dépendre de personne (et surtout pas du Dr Ford apparemment). Laura est un peu un modèle pour elle (j’ai oublié de dire que Laura aussi ne veut pas se retrouver de mari parce que visiblement, celui qu’elle avait l’avait plutôt encombré qu’autre chose). Il y a donc le Dr Ford qui joue le rôle d’amoureux transi. Il ne semble avoir comme patiente que la mère d’Anne tellement il est dans leur maison (et en plus, il ne fait même pas payer ses consultations). Il y aussi Tony, le plus jeune fils de Laura, qui est une pipelette que tout le monde souhaite faire taire tellement il est soûlant à parler de trains toute la journée.

À Low Rising, il y a les Knox, George et Sibyl. George, veuf aussi (c’est à se demander qui est marié dans ce livre), est auteur de biographies historiques (qui semblent plutôt ennuyeuses) et Sibyl, jeune femme de 20 ans qui semble être restée dans l’adolescence sous l’influence de son père (elle se cherche et préfère s’occuper de ses chiens). Laura joue auprès d’elle le rôle de mère, d’amie et donc de conseillère. Un événement vient perturber tout le village : l’arrivée de Miss Grey comme secrétaire de George Knox.

Bien évidemment, il y a les domestiques qui sont une source de propagation de l’information toujours aussi impressionnante. Ils semblent voguer de maison en maison pour servir les gens (comme s’ils n’avaient pas d’employeurs fixes).

Deux personnages feront aussi leurs apparitions décisives de temps en temps : Adrian, l’éditeur de Laura, et Amy, la femme du directeur de l’école de Tony.

Le scénario du livre repose sur très peu de choses. Miss Grey, surnommé “the Incubus” par toutes les femmes de la région (j’ai déjà précisé qu’elles étaient toutes célibataires), va-t-elle réussir à mettre le grappin sur George malgré ce que tout le monde va faire pour éviter cela ? Est-ce que la pétillante et sémillante Laura va se marier avec Adrian ? avec George ? Anne va-t-elle se marier avec le Dr Ford finalement ? avec George elle aussi ? Sibyl est-elle écrivain comme son père ? Adrian va-t-il la publier ? Vont-ils se marier ?

Je pourrais vous la faire sérieuse et vous dire que ce livre est une description intéressante de la condition féminine en Angleterre dans les années 30. Ce livre présente l’entre deux entre les livres de Jane Austen, où le mariage était une nécessité pour les femmes car sinon on n’avait pas de conditions et en plus c’était la pauvreté et on devait vivre de la charité de la famille, et la situation que nous connaissons actuellement, une femme peut espérer exister sans un mari. Dans le livre, le mariage reste une institution importante mais plutôt vu comme un appariement de personnes pour passer une vie plus agréable mais reste tout de même l’état normal d’une femme de plus de vingt ans. La femme peut gagner sa vie, élever ses enfants, affronter la mort … mais tout de même.

Dire cela ne décrit absolument pas le charme du bouquin et ne sert absolument à rien. Ce livre est une romance POINT. On suit avec plaisir les histoires d’amour des protagonistes en gloussant et en faisant des commentaires sur leurs naïvetés, sur le fait que même l’auteur se ment à elle-même (bien sûr que George en pince pour Laura, ce n’est pas la peine de dire le contraire). Laura est une femme ultra-moderne, drôle, dynamique … Elle n’est pas superwoman et elle le dit. Elle est à l’écoute de ses amis, sans qui elle ne serait rien, elle doute de ses capacités, elle en a parfois marre de son fils, travaille d’arrache-pied mais avec le sourire et de la bonne humeur… Tout cela est vraiment très drôle à suivre. Comme dans d’autres romans anglais, je pense notamment à Cranford, les gens semblent passer leurs vies les uns chez les autres à boire du thé … C’est tout cela qui fait que le roman est très plaisant à lire et pas une pseudo-description de l’Angleterre campagnarde des années 30, vu au travers du prisme féminin.

Ce qui me fait rire est que si ce livre était paru en français, je ne l’aurais pas lu parce qu’il serait paru dans une collection qui ne m’aurait pas attirée et où la couverture aurait été toute moche. Là, j’aime bien la couverture, Virago Modern Classic publie des livres intéressants, c’est préfacé par un des mes auteurs adorés (je n’ai lu qu’Isabel Dalhousie mais tout de même) ; comme quoi, l’habillage joue beaucoup pour lutter contre mon snobisme littéraire (il y a aussi le fait qu’en Angleterre, il ne semble pas classer les livres en genres, sous-genres, sous-sous-genres, en-dessous de tous les genres)(avez-vous le même sentiment ? est-ce du plutôt au fait qu’on n’est pas influencé par l’avis des anglophones, vivant dans des pays francophones?). En plus, j’ai l’alibi que c’est en anglais et que cela me fait progresser.
… (plus d'informations)
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CecileB | 42 autres critiques | Mar 16, 2013 |

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