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Nyanaponika Thera (1901–1994)

Auteur de The Heart of Buddhist Meditation

60+ oeuvres 906 utilisateurs 14 critiques

A propos de l'auteur

Crédit image: Nyanaponika Maha Thera

Œuvres de Nyanaponika Thera

The Heart of Buddhist Meditation (1962) 328 exemplaires
Roots of Good and Evil (1978) 12 exemplaires
Five Mental Hindrances (1993) 7 exemplaires
Kamma and Its Fruit: Selected Essays (1975) — Contributeur — 7 exemplaires
The Threefold Refuge 4 exemplaires
The Contemplation of Feelings (2016) 4 exemplaires
Die Jünger Buddhas (2000) 3 exemplaires
Buddhism and the God-Idea (1970) 3 exemplaires
The Worn-Out Skin (1990) 2 exemplaires
NELJÄ JALOA TILAA 1 exemplaire
Anguttara Nikaya (1998) 1 exemplaire
Anguttara Nikaya: Pt. 3 (1990) 1 exemplaire
El Poder De La Atencion Mental (2006) 1 exemplaire
Devotion in Buddhism 1 exemplaire
El poder de la atención mental (1979) 1 exemplaire
La visione del dhamma (1988) 1 exemplaire

Oeuvres associées

Buddhist Dictionary: Manual of Buddhist Terms and Doctrines (1951) — Directeur de publication, quelques éditions97 exemplaires

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Critiques

> Anguttara-Nikâya, trad. Nyânaponika 1985 ; In: Dictionnaire de la Sagesse Orientale, trad. Monique Thiollet, Robert Laffont, 1989.
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Jan 20, 2024 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Nyanaponika-Thera-Satipatthana-le-coeur-de-la-med...

> UN COMPLÉMENT THÉORIQUE NÉCESSAIRE À LA PRATIQUE DES 4 FONDEMENTS DE L'ATTENTION. — Alors que Thich Nath Hanh transcrit (dans "Transformation et guérison") la pratique des quatre fondements de l'attention dans des exemples compréhensibles par tout le monde, et que Bhante Henepola Gunaratana (dans "Les quatre fondements de la Pleine conscience") nous donne une feuille de route avec quelques indications, Nyanaponika Thera, dans ce livre, argumente de manière convaincante sur les objectifs des exercices du soutra des quatre établissements de l'attention et donne un commentaire nécessaire sur la pratique. Ces trois livres vont ensembles et sont largement complémentaires. (5/5)
Cette édition est un très bel ouvrage : la reliure est solide, le livre tient bien en main, le papier est copieux, et l'encre est généreuse. Il y a plaisir à le lire et à le tenir en main.
Sylvain Tirreau, le 15 août 2016, (Sur Amazon.fr)

> LE SATIPATTHÂNA SUTTA, le texte de référence de la méditation VipassanâQuatre supports de l’attention jalonnent cette pratique de méditation constitutive de l’enseignement bouddhique ancien. Ce sûtra présenté comme un discours délivré par le Bouddha en personne enseigne une pratique de méditation universelle.
Le Satipatthâna Sutta, « l’enseignement de l’établissement de l’attention », est reconnu comme le texte de référence de la méditation Vipassanâ, «Sati est l’équivalent pâli du sanskrit smriti qui, en contexte bouddhique, outre son sens classique de mémoire, prend aussi celui d’attention. La traduction anglaise mindfulness a été transposée en français en « pleine conscience ».
Comme la plupart des sûtra canoniques, le Satipatthâna se présente comme un discours délivré par le Bouddha en personne à une assemblée de moines. Celui-ci affirme que « c’est la seule voie pour la purification des êtres, le dépassement de la tristesse et de la peine, l’élimination de la souffrance et du chagrin, la réalisation de la méthode juste et l’atteinte de la libération ». Le texte décrit une pratique basée sur quatre supports de l’attention : le corps (kâya), les sensations (vedanâ), l’esprit (citta) et les éléments de la doctrine (dhamma), dans la contemplation desquels « le moine demeure, ardent, vigilant, attentif, ayant écarté l’avidité et le chagrin à l’égard du monde » - cette formule et d’autres du même type sont répétées tout au long du texte. L’observateur du corps dirige tout d’abord son attention vers sa respiration, prenant conscience de sa durée et de son rythme, « tout comme un potier sait qu’il manoeuvre son tour lentement ou rapidement ». Il observe sa respiration « intérieurement, extérieurement, à la fois intérieurement et extérieurement », ainsi que les causes de sa manifestation et de sa suppression, et sa nature exclusivement corporelle - ces instructions sont répétées à l’identique au sujet des supports d’attention suivants. Une autre pratique d’observation du corps consiste à être pleinement conscient de sa position et de ses gestes (marcher, se tenir debout, être assis ou couché), et plus généralement de toutes les activités de la vie courante (regarder, bouger, se vêtir, manger, déféquer, etc.). Afin de cultiver l’impermanence, qui est une notion centrale du bouddhisme, l’attention est aussi orientée vers le caractère périssable et répugnant du corps au moyen de l’observation des organes et des substances qui le composent, et des quatre éléments matériels qui le constituent (terre, eau, feu, air), ainsi qu’au moyen de la visualisation du corps à différents degrés de décomposition : « En vérité, ce corps est ainsi : telle est sa nature, tel est son devenir, tel est son futur. »
L’observation des sensations consiste à réaliser le caractère agréable, désagréable ou neutre tant des sensations physiques que des sentiments, et l’observation de l’esprit à prendre conscience des états de l’esprit dans son fonctionnement habituel : animé ou non d’avidité, de répulsion ou de confusion, engourdi, distrait, réceptif ou non, réactif ou non, absorbé ou non, libéré ou non.
La quatrième et dernière partie du sûtra, la plus développée, est relative aux éléments de la doctrine. Elle constitue un condensé de l’enseignement du bouddhisme ancien. L’observation porte tout d’abord sur les cinq obstacles (désir sensuel, malveillance, lourdeur-paresse, agitation-remords, hésitation) dont il faut réaliser la présence, l’absence, les facteurs d’apparition, ceux d’élimination, et les moyens d’empêcher l’apparition future - des instructions similaires sont données au sujet des éléments suivants.
La deuxième catégorie d’éléments de la doctrine est la série des cinq agrégats constituant la réalité humaine (forme physique, sensations, perceptions, formations mentales, conscience), la troisième les six paires des sens et de leurs objets (le mental étant considéré comme le sixième sens), la quatrième les sept facteurs d’éveil (attention, réflexion, persévérance, émerveillement, sérénité, absorption, équanimité) et la cinquième les quatre nobles vérités (l’existence de la souffrance, son origine, sa cessation et le moyen de sa cessation, lequel est explicité en l’octuple sentier : vue, pensée, parole, action, moyens de subsistance, effort, attention et absorption justes).
Au-delà de ses aspects spécifiquement bouddhiques, le Satipatthâna Sutta enseigne une pratique de méditation universelle : être simplement présent à ce qui est, d’instant en instant.
*Traduction française dans Le coeur de la méditation bouddhiste, Nyanaponika Thera, Maisonneuve, réédition 2003. (Jean-Michel CREISMÉAS)
Les Carnets du Yoga, (387), Mai 2020
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Jan 9, 2020 |

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