Quentin Tarantino

Ce premier roman du scénariste et réalisateur Quentin Tarantino porte le même titre que son neuvième film. Il n'en est pas pour autant la novélisation, mais plutôt une vision complémentaire des scènes décrites dans le film. À travers ce roman, l'auteur approfondit ses personnages et y développe encore plus son amour pour le cinéma de la seconde moitié du vingtième siècle. Le plaisir de lecture est assez intense et d'autant plus si l'on a aimé le film et qu'on se le rappelle, ou qu'on le regarde à nouveau en parallèle de la lecture. On se prend à rêver que Quentin Tarantino prenne le temps d'écrire un roman sur chacun de ses huit précédents films. Un espoir quasiment vain. Il nous reste à nous plonger à nouveau dans ce roman, pour une seconde lecture sûrement tout aussi passionnante !… (plus d'informations)

Pulp fiction ne se raconte pas mais se vit. L'histoire, rocambolesque, sert plutôt de prétexte à déverser l'énergie et la fantaisie réjouissantes du réalisateur.
La chronologie du film n'est pas linéaire et les histoires parallèles introduites au fil des scènes demandent une certaine attention ; ainsi, on comprend à la toute fin du film que la dernière scène ferme une boucle en retournant à la scène d'ouverture.
L'univers,du film, improbable, dépassant les limites avec ses morts multiples et effusions d'hémoglobine, n'est pas sans rappeler celui de la BD.
Emaillé de dialogues drôles, incisifs et déjantés, les personnages (superbe casting) s'en donnent à cœur joie. Le spectateur aussi.… (plus d'informations)

Kill Bill

Kill Bill 1 est certainement l’un des meilleurs Tarantino. Sans doute, le caractère extrêmement formaliste de ce film est sans doute l’un des éléments des plus remarquables.

En effet, Tarantino figure avec talent les formes de la culture pop jap et américaine. Dans une histoire aussi simple qu’efficace, on peut suivre les aventures d’une femme qui a subi une tentative d’assassinat le jour de son mariage. Enterrée vivante, elle se souvient seulement de l’assassin : Bill. De se souvenir obsessionnel, toute l’intrigue en découle : la vengeance et seulement la vengeance ! Qu’importe le prix.

Ce film est aussi extrêmement déroutant quelques fois par l’abondance d’éléments présents : dialogues, hémoglobines, multitudes de plans, costumes…

Avec méthode, précision et talent Tarantino nous offre un chef d’œuvre cinématographique où la succession quelques fois pesantes de scènes impeccables provoque une ambivalence de sentiment oscillant entre exaltation jubilatoire devant et désorientation des sens.… (plus d'informations)