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George R. Stewart (1895–1980)

Auteur de La Terre demeure

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A propos de l'auteur

George R. Stewart (1895-1980) was a professor of English at the University of California, Berkeley

Œuvres de George R. Stewart

La Terre demeure (1949) — Auteur — 3,606 exemplaires
To California by Covered Wagon (1954) 449 exemplaires
Storm (1941) 290 exemplaires
Pickett's Charge (1960) 254 exemplaires
Fire (1948) 110 exemplaires
Names on the Globe (1667) 38 exemplaires
U.S. 40: Cross Section of the United States of America (1953) — Auteur — 30 exemplaires
East of the Giants (1938) 12 exemplaires
American Ways of Life (1954) 11 exemplaires
Not so rich as you think (1967) 11 exemplaires
The Years of the City (1955) 11 exemplaires
Man. An Autobiography (1946) 9 exemplaires
Sheep Rock (1951) 7 exemplaires
N.A.1, LOOKING SOUTH (1957) 5 exemplaires
Doctor's oral 5 exemplaires
Your Baby Birth To 18 Months (1995) 4 exemplaires
Bret Harte: Argonaut and Exile (1979) 3 exemplaires
Good lives 2 exemplaires
This California (1965) 2 exemplaires
Ziemia trwa (2021) 1 exemplaire
Opening of the California Trail (1953) 1 exemplaire

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Discussions

George R Stewart's Earth Abides à Post-apocalyptic Literature (Juillet 2010)

Critiques

Les romans de resurrection post-catastrophe ne sont pas une nouveauté. Tous les auteurs ont eu sans doute cette tentation de recréer un monde nouveau en partant de rien, de Thomas More et son Utopie à Robert Merle avec Malevil. Bien souvent, c'est l'occasion de faire passer un message sur la condition humaine, la sauvegarde de la civilisation ou le contraire, c'est à dire la barbarie nichée au coeur de l'homme revenu à l'état de nature. L'apocalypse, c'est comme la tempête qui laisse Robinson sur son île ou les cinq aérostiers de "l'île mystérieuse" en proie à leurs démons ou leur intelligence pour survivre avec plus ou moins d'intelligence. Avec George Stewart, on ne s'étend pas sur le désastre qui a réduit l'Humanité à presque néant. Les hommes ont disparu à la suite d'une pandémie foudroyante, c'est tout. De ce désastre subsiste des îlots, des individus qui tentent de remettre en route ce qui a été perdu et qui constatent que rien ne pourra plus être comme avant. Le roman de Stewart est baigné à la fois d'une nostalgie profonde sur un monde disparu et d'une espérance sur l'avenir qui se profile. Par le retour à une forme de vie tribale sur les ruines du monde actuel, l'auteur retrouve la forme de vie sociale la plus ancestrale qui soit. L'humanité réduite à une famille a du mal à retrouver le génie social, loi des grands nombres et de la culture des civilisations. Toutefois, par sa simplicité et sa volonté de s'affranchir du passé, Ish parviendra à recréer les germes d'un renouveau modeste. Il acceptera de prendre la vie comme elle vient.

Roman passionnant car il porte en lui le passé lointain et le futur que l'on espère le plus lointain possible, parce qu'il porte en lui la réflexion essentielle sur ce qui fait la condition humaine et le propre de l'homme sur une Terre qui ne fait aucun cadeau aux plus faibles.

Rappelons les premiers versets, très poétiques, de ce premier chapitre du livre de l’Ecclésiaste, duquel ce roman tire son titre :

"Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité !
Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Une génération s'en va, une génération arrive, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera.
Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler.
Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'oeil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre.
Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Y a-t-il une seule chose dont on dise :« Voilà enfin du nouveau ! »- Non, cela existait déjà dans les siècles passés.
Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux."
… (plus d'informations)
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Signalé
Veilleur_de_nuit | 114 autres critiques | Mar 8, 2011 |

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