David Steindl-Rast

> LE COEUR À L'ÉCOUTE, de David Steindl-Rast. — Ce livre (sous-titré « L’Art de la vie contemplative ») n’est pas récent (1983) mais ô combien d’actualité en ces temps de confusion où le discernement du réel et du relatif devient de plus en plus difficile. Il y a quelques années, frère David Steindlh-Rast, moine profès chez les bénédictins au monastère Saint-Sauveur (New York) nous avait proposé une remarquable conversation théologico-épistémologique à Esalen avec Fritjof Capra (in Nouvelles Clés n° 8, hiver 1995). En nous offrant ici de partager les fruits d’une vie contemplative, il nous dévoile toute la beauté de chaque fragment de l’existence : l’éveil à soi-même et au monde, qui culminent dans l’expérience d’une conscience élevée et unifiée. Une conscience émanant du salut profond, la gratitude étant source de bonheur renouvelé quelles que soient les conditions vécues. Témoignage vécu de l’intérieur, ce livre est captivant par sa jeunesse et ses paroles d’une rare pénétration. En nous montrant toute la plénitude de la vie contemplative, il nous révèle sa profonde dynamique, les nombreuses réflexions philosophiques qu’elle fait naître et les réponses qu’elle peut apporter dans la vie quotidienne à l’harmonie de l’âme. Ed. Dangles (Albert SARALLIER)
—Clés, (13), Spécial printemps 1997, (p. 90)

> LE COEUR À L'ÉCOUTE, L'Art de la Vie contemplative, de David Steindl-Rast. — Le frère David Steindl-Rast, attaché au monastère bénédictin du Mont Sauveur, nous dépeint un monde monastique probablement proche de celui des monastères d’origines, chrétiens ou autres. « Le monastère est en milieu organisé en vue d’une recherche ayant pour vocation la culture de la faculté contemplative », à savoir une « écoute », une attention vigilante. « Le lieu tout entier vous aide à devenir vraiment présent là où vous êtes ». lieu où le novice est invité à faire attention « à des détails apparemment ridicules », comme « fermer les portes (...) ranger une paire de sandales... [...] ce qui compte , c’est le lâcher-prise, qui est une libération ». On peut ainsi « parvenir aux aspects les plus spectaculaires du dépouillement » de son « égoïsme » ; « quand je me perds, je trouve mon Être véritable » Ed. Dangles, 1996 - 119 p.
—3e millénaire, (44), Été 1997… (plus d'informations)