Carl Spitteler (1845–1924)
Auteur de Imago
A propos de l'auteur
Notice de désambiguation :
(yid) VIAF:120696319
(ger) VIAF:120696319
Œuvres de Carl Spitteler
Obras escogidas 4 exemplaires
Prometheus der Dulder 3 exemplaires
Le opere: Il tenente Conrad: *Imago: *La neutralita di noi svizzeri: *Poesie: *Primavera olimpica: *Prometeo ed… (1970) 2 exemplaires
Gesammelte Werke II 1 exemplaire
Der Teufel am Herd - Pontoppidan, 1917/ Prometheus der Dulder und Imago - Spitteler, 1919/ Segen der Erde - Hamsun,… (1984) — Auteur — 1 exemplaire
Gesammelte Werke I 1 exemplaire
Gesammelte Werke VI 1 exemplaire
Gesammelte Werke III 1 exemplaire
Gesammelte Werke IV 1 exemplaire
Gesammelte Werke V 1 exemplaire
Erzählungen und Romane 1 exemplaire
Gesammelte Werke VII 1 exemplaire
Gesammelte Werke VIII 1 exemplaire
Gesammelte Werke IX 1 exemplaire
Gesammelte Werke X,1 1 exemplaire
Gesammelte Werke X,2 1 exemplaire
Die Epen 1 exemplaire
Ei ole : Lyrik 1 exemplaire
Anniversary Celebrations [from "Laughing Truths"] 1 exemplaire
Opere 1 exemplaire
Balladen 1 exemplaire
Musikalische Essays 1 exemplaire
Gesammelte Werke in 9 Bänden ( 3 Geleitbände) - Band 1: Prometheus und Epimetheus; Prometheus der Dulder /… (1945) 1 exemplaire
Le opere: Prometeo ed Epimeteo: Il tenente Conrad: Imago: Primavera olimpica: Poesie: La neutralita di noi svizzeri 1 exemplaire
. Liestal, 24/4/1845 - Lucerna, 29/12/1924 1 exemplaire
Lachende Wahrheiten : Gesammelte Essays 1 exemplaire
Prometeu e Epitemeu 1 exemplaire
Gustav 1 exemplaire
Olympischer Frühling. Epos. 1. Band: 1. Teil: Die Auffahrt. Ouverture - 2. Teil: Hera, die Braut 1 exemplaire
Kritische Schriften 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Spitteler, Carl
- Nom légal
- Spitteler, Carl Friedrich Georg
- Autres noms
- Tandem, Carl Felix (salanimi)
- Date de naissance
- 1845-04-24
- Date de décès
- 1924-12-29
- Lieu de sépulture
- Friedhof Friedental, Luzern, Schweiz.
- Sexe
- male
- Nationalité
- Switzerland
- Lieu de naissance
- Liestal, Basel-Landschaft, Schweiz
- Lieu du décès
- Luzern, Luzern, Schweiz
- Lieux de résidence
- Liestal, Switzerland (birth)
Lucerne, Switzerland (death) - Professions
- poet
short-story writer
novelist
essayist - Prix et distinctions
- Nobelprijs voor Literatuur (1919)
- Notice de désambigüisation
- VIAF:120696319
Membres
Critiques
Listes
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Statistiques
- Œuvres
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- Membres
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- Popularité
- #153,555
- Évaluation
- 2.9
- Critiques
- 4
- ISBN
- 20
- Langues
- 4
Car il s’agit bien d’un drame. Un lieutenant fraîchement revenu de son service militaire aspire à être traité comme l’adulte qu’il est devenu et à être associé à la gestion de l’affaire familiale, l’auberge du Paon. Mais son père n’a aucune intention de partager son pouvoir, et l’atmosphère familiale est lourde de rancœurs dites ou non dites.
On entend souvent que la crise d’adolescence est un phénomène récent, celui de sociétés occidentales qui peuvent se payer le luxe de ces incartades. Ce livre, même s’il n’est pas si vieux que cela puisqu’il a été publié en 1898, montre qu’il n’en est rien, et que, à défaut de savoir si c’est un mal occidental, il semble que ce soit un mal ancien. Certes, le Lieutenant Conrad a bien 25 ans, mais c’est bien d’une crise d’adolescence qu’il s’agit. Vouloir être traité en adulte, en personne responsable, trouver sa place par rapport aux générations d’avant, savoir comment se positionner par rapport à l’héritage venu de ses parents, voilà les questions qui animent le lieutenant Conrad même s’il ne les formule pas ainsi. Certes, la figure paternelle ne rend pas ses interrogations moins amères, et, même si le livre se centre surtout sur le personnage éponyme, on sent bien que le père, soit parce qu’il se voit décliner soit parce qu’il est poussé par ce fils qui conteste son autorité jusque-là absolue, s’accroche à ses prérogatives comme une façon de refuser l’inéluctable de la vieillesse et du passage de relais en générations.
Ce drame familial se passe dans les verts alpages suisses, mais le paysage vivifiant est bien peu présent, et ne sert en rien à alléger l’atmosphère lourde qui pèse sur le lecteur tout au long de ce court roman. Rien de bien nouveau dans ce roman, et ce n’est peut-être pas pour rien que cet auteur est peu traduit en français, mais ce fut une lecture plaisante et assez rapide pour que je ne me lasse pas du style. Une lecture qui me permettra de briller lors de la prochaine discussion sur l’adolescence dans un dîner mondain en citant un obscur prix Nobel (« Comment, vous ne connaissez pas ? »), mais qui ne me laissera pas un souvenir indélébile (à moins que je ne me mette à fréquenter les dîners mondains…).… (plus d'informations)