Vladimir Sorokin
Auteur de Journée d'un opritchnik
A propos de l'auteur
Crédit image: Elke Wetzig, 2006-03-13
Séries
Œuvres de Vladimir Sorokin
1865, 2015. 150 Jahre Wiener Ringstraße. Dreizehn Betrachtungen (2014) — Contributeur — 4 exemplaires
O Dia De Um Oprítchnik 3 exemplaires
Srdcia štyroch 1 exemplaire
" Trinadt͡satai͡a liubov' Mariny". roman "Serdt͡sa chetyrekh". ( Sobranie sochineniĭ v 3-kh tomakh. Tom 2-ĭ.) 1 exemplaire
"Norma. Ochered'. Pervyĭ subbotnik. Mesi͡at͡s v Dakhau". ( Sobranie sochineniĭ v 3-kh tomakh. Tom 1-ĭ.) 1 exemplaire
Doktor Garin: Roman (German Edition) 1 exemplaire
Mećava 1 exemplaire
Доктор Гарин (Russian Edition) 1 exemplaire
День опричника 1 exemplaire
Сахарный Кремль (Russian Edition) 1 exemplaire
Dostojevskij Trip 1 exemplaire
Russland erzählt: Ein ebook Bundle: Natan Dubowizki »Nahe Null«, Viktor Jerofejew »de profundis«, Vladimir Sorokin… (2014) 1 exemplaire
Dostojevski trip 1 exemplaire
Telurija 1 exemplaire
Das Kapital 1 exemplaire
Oeuvres associées
The Wall in My Head: Words and Images from the Fall of the Iron Curtain (2009) — Contributeur — 54 exemplaires
Read Russia!: An Anthology of New Voices — Contributeur — 14 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Sorokin, Vladimir Georgievich
Сорокин, Владимир Георгиевич - Date de naissance
- 1955-08-07
- Sexe
- male
- Nationalité
- Russia
- Lieu de naissance
- Bykovo, Moscow Oblast, USSR
- Lieux de résidence
- Moscow, Russia
- Études
- Gubkin Institute of Oil and Gas
- Professions
- writer
dramatist - Organisations
- Deutsche Akademie für Sprache und Dichtung
- Prix et distinctions
- Man Booker International Prize Finalist (2013)
Membres
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 60
- Aussi par
- 4
- Membres
- 2,295
- Popularité
- #11,186
- Évaluation
- 3.4
- Critiques
- 103
- ISBN
- 231
- Langues
- 25
- Favoris
- 9
Dans le train Simféropol – Moscou, en juillet 1980, à 12h35, Olia rentre avec son copain de l’époque et une amie dans un wagon restaurant bondé pour manger un morceau. Un homme s’assoit à leur table mais ne veut pas manger. Il a fait la queue au wagon restaurant !? Les trois amis pensent déjà qu’ils ont affaire à un homme curieux mais n’en perdent pas l’appétit pour autant, mais mange plus lentement et s’arrête souvent. L’homme, Boris Bourmistrov, raconte son histoire. Il vient d’être libérer deux mois auparavant d’un camp de trouvé, où il a été interné sept ans et où il n’a mangé que de la soupe de cheval car l’abattoir était très proche. Tout à coup, il fait une demande étrange à Olia : peut-il la regarder manger ? Il lui donnera vingt-cinq roubles en échange. Elle mange donc, poussée par ses amis et la réaction de Bourmistrov ne se fait pas attendre : il est au bord de l’orgasme. Dans le wagon restaurant. Cela gêne un peu tout le monde bien évidemment. Les trois amis partent, pensant en avoir terminer.
Mais plus tard, Bourmistrov suit Olia, pour lui proposer un drôle de marché, de se retrouver une fois par mois pour qu’il puisse la regarder manger. À chaque fois, il lui donnera 100 roubles. La nouvelle va suivre les « aventures » d’Olia durant les années 1980, puis dans les années 1990, années de destruction de l’URSS et de construction de la Russie. Au fur et à mesure des rencontres, Olia évolue, les appartements deviennent de plus en plus luxueux, Bourmistrov est de plus en plus prospère. La nourriture aussi change. C’est le dénouement qui donne de l’importance à ses détails auxquels on ne prête que peu d’attention à la lecture. C’est aussi lui qui donne la symbolique à la nouvelle.
Cette nouvelle m’a beaucoup car elle ressemble à l’idée que je me fais des grands romans russes. On est tout de suite dans l’histoire, une histoire un peu bizarre mais très prenante. Il y a une foultitude de détail, malgré la taille du livre. Les personnages sont campés, vifs, reconnaissables, attachants, toujours un peu fantasque. La narration, elle, est un peu chamboulée. Par exemple, lors du repas, on a les pensées et avis des trois amis, pendant l’explication de Bourmistrov. Il y a des parties que l’on ne comprend pas forcément, les rêves d’Olia par exemple. Cela donne un récit riche et tenu malgré la brièveté du texte, que l’on peut lire différemment de son voisin, dans lequel le lecteur peut s’impliquer, remplir les vides …… (plus d'informations)