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Jordi Soler

Auteur de Les exilés de la mémoire

24 oeuvres 189 utilisateurs 7 critiques

A propos de l'auteur

Comprend les noms: JORDI SOLER

Œuvres de Jordi Soler

Les exilés de la mémoire (2004) 32 exemplaires
La fête de l'ours (2009) 30 exemplaires
Ese príncipe que fui (2015) 17 exemplaires
La mujer que tenía los pies feos (2001) 13 exemplaires
Bocafloja (1994) 10 exemplaires
La Corsaria (1996) 6 exemplaires
El cuerpo eléctrico (HISPANICA) (2017) 4 exemplaires
Nueve Aquitania (1999) 4 exemplaires
Mapa secreto del bosque (2019) 3 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1963
Nationalité
Mexique
Professions
Journaliste
Ecrivain

Membres

Critiques

Jordi Soler n’a qu’une obsession, la Guerre d’Espagne et ses ramifications jusqu’à aujourd’hui. Ses trois livres traduits en français (celui-ci est le deuxième que je lis) ressassent inlassablement ce sujet. Bien que romans, ils sont écrits à la première personne, et je ne saurais démêler la part de l’histoire familiale de celle de l’imagination.
Ce livre s’attaque à un sujet peu traité, celui de la part sombre des protagonistes d’un conflit, même s’ils sont du « bon côté », du côté des gentils. Non, il n’est pas question de purges ou de règlements de compte, juste d’un individu qui ne se conforme pas à l’image d’Epinal du bon soldat.
Sujet tabou, mais tabou que Jordi Soler ne brise pas tout à fait. Quand il est héros, son personnage, Oriol, n’est qu’un piètre héros et quand il est salaud, il n’est pas un salaud de bien grande envergure. Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas, mais bon, des vols et un accident, ça ne fait pas vraiment un salaud. Alors certes, le questionnement sur l’intérêt de fouiller le passé, de ressasser les vieilles histoires, de vouloir à tout prix connaître la vérité est intéressant, bien que trop peu effleuré dans ce livre court (un reproche identique à celui du précédent livre de Jordi Soler que j’ai lu, Les Exilés de la Mémoire), mais l’histoire qui illustre ce propos est en définitive assez peu convaincante.
Sur ce sujet, je préfère de loin Un Métier de Seigneur, de Pierre Boulle, qui dresse le portrait d’un vrai salaud du bon côté de la barrière, lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ce roman, que j’ai lu quand j’avais 16 ans avait été une claque (comme l’on dit familièrement) et je me souviens encore de nombreux détails aujourd’hui. C’est cette lecture-là que je préfèrerais recommander si ce thème vous intéresse…
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Signalé
raton-liseur | 3 autres critiques | Oct 12, 2011 |

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Statistiques

Œuvres
24
Membres
189
Popularité
#115,306
Évaluation
3.2
Critiques
7
ISBN
56
Langues
3

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