Marie Sizun

Hélène n'est pas revenue à Paris depuis sa jeunesse et la mort de sa belle-mère la fait revenir depuis les States sur les traces de ce passé qu'elle pensait avoir enfoui pour toujours. L'écriture est assez légère mais c'est surtout le personnage principal et ses pensées qui, pour moi, font défaut dans l'ensemble. Ne vous détrompez pas, ce livre m'a assez plu, si ce n'est pour un style contemplatif assez vieillot, qui correspond plus à un public de lecteurs vieillissant. Les passages traînent en longueur et les monologues intérieurs réguliers ne font que rajouter sur la lourdeur de la narration. Ce livre est considéré pour le prix littéraire CBPT 2013, mais je ne l'ai classé que 3ème sur les quatre livres en jeu.… (plus d'informations)

Premier roman de Marie Sizun qui, contrairement à ce qu'on pourrait croire, n'est pas une débutante, mais une enseignante née en 1940. Et c'est aussi de la guerre qu'il s'agit ici, sous sa forme privée: “la petite”, fille d'un prisonnier de guerre, vit avec bonheur et insouciance une relation d'adoration avec sa mère. A la Libération, elle doit s'adapter, non sans mal, au retour de ce père inconnu, qu'elle considère comme un intrus. La situation s'inversant, elle découvre peu à peu le bonheur d'avoir un père... Et c'est au moment où les choses semblent s'arranger que le passé fait brutalement valoir ses droits.
Excellent roman, court, dans un style à la fois beau et précis, fluide et économe. Il y a un monde de sensibilité et de compassion à l'égard des personnages qui, outre la construction rigoureuse de l'ouvrage, crée une atmosphère que l'on oublie pas de si tôt.… (plus d'informations)