Elif Shafak
Auteur de The Bastard of Istanbul
A propos de l'auteur
Elif Shafak is an assistant professor of Near Eastern Studies at the University of Arizona.
Œuvres de Elif Shafak
Am Himmel die Flüsse: Roman 3 exemplaires
Water Families 1 exemplaire
NDERI 1 exemplaire
Melate Eshgh 1 exemplaire
SI TE RUASH MENDJEN E SHENDOSHE NE EPOKEN E NDASISE 1 exemplaire
ISHULLI I PEMEVE TE ZHDUKURA 1 exemplaire
A ilha das árvores perdidas (Portuguese Edition) 1 exemplaire
english 1 exemplaire
The last taboo 1 exemplaire
La meva patria es el pais dels contes 2016 1 exemplaire
Er stromen rivieren in de lucht (2024) 1 exemplaire
Tri Evine kćeri 1 exemplaire
Istanbulsko kopile 1 exemplaire
Oeuvres associées
Reader, I Married Him: Stories Inspired by Jane Eyre (2016) — Contributeur — 306 exemplaires, 22 critiques
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Şafak, Elif
- Date de naissance
- 1971-10-25
- Sexe
- female
- Nationalité
- Turquie
- Pays (pour la carte)
- Turkey
England, UK - Lieu de naissance
- Strasbourg, France
- Lieux de résidence
- Strasbourg, France (birth)
Madrid, Spain
Amman, Jordan
Ankara, Turkey
South Hadley, Massachusetts, USA
Ann Arbor, Michigan, USA (tout afficher 9)
Tucson, Arizona, USA
Istanbul, Turkey
London, England, UK - Études
- Middle East Technical University (International Relations)
Middle East Technical University (MS ∙ Gender and Women's Studies)
Middle East Technical University (Ph.D ∙ Political Science) - Professions
- novelist
columnist
public speaker
academic
Wiedenfeld Visiting Professor in Comparative European Literature - Organisations
- Weforum Global Agenda Council on Creative Economy in Davos
European Council on Foreign Relations (founder member)
University of Michigan
University of Arizona
University of Oxford - Prix et distinctions
- Mevlana Prize (1998 ∙ Pinhan / The Sufi)
Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres - Agent
- Marly Rusoff Literary Agency
- Courte biographie
- Elif Şafak contributioned the unpublished manuscript for 2017 to the Future Library project, of "The last taboo". See the Guardian article.
Membres
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 51
- Aussi par
- 4
- Membres
- 8,861
- Popularité
- #2,705
- Évaluation
- 4.2
- Critiques
- 345
- ISBN
- 397
- Langues
- 28
- Favoris
- 11
Ma précédente rencontre (par livres interposés) avec Elif Shafak n’avait pas été une réussite, mais j’ai lu tellement de choses positives sur ce livre que j’ai fini par me décider à donner une seconde chance à cette autrice, d’autant que l’unique livre que j’ai lu d’elle jusqu’à présent était au moins partiellement autobiographique, alors qu’ici il s’agit d’une fiction pure et dure.
Une fiction qui se passe à Chypre, entre les années 70 et aujourd’hui, qui se passe en Angleterre aussi, mais une Angleterre terre d’exil dont le souvenir de Chypre n’est pas absent. Ada, une jeune ado née en Angleterre, vient de perdre sa mère, une Chypriote du côté turque. Au bout de presqu’un an, elle a du mal à faire son deuil, tout comme son père, un Chypriote du côté grec, qui était amoureux fou de sa femme. Une histoire d’amour qui passe par-dessus les lignes de démarcation, donc, et par-dessus les années qui passent.
Elif Shafak entremêle l’histoire d’hier et celle d’aujourd’hui, évoquant l’histoire récente de l’île, ses magnifiques paysages et ses blessures profondes, racontant la douleur de l’exil et la difficulté à trouver la place juste de l’histoire familiale dans la transmission aux jeunes générations quand cette histoire est douloureuse. Elif Shafak entremêle aussi les voix, en donnant notamment la parole à un figuier. Le parallèle entre l’arbre et l’attachement au pays est bien sûr évident et donne lieu à une métaphore filée qui dure tout le temps du livre.
Pas besoin d’en dire plus sur l’histoire, c’est le genre de livre qu’il vaut mieux découvrir soi-même au fil des pages. L’écriture en est simple et clair, les pages se tournent toutes seules et Elif Shafak nous entraîne sans effort dans son sillage. Cependant, je n’ai pas pu m’empêcher d’être agacée par le côté très « creative writting » : entremêler les narrations (ici on a tout, on mélange autant les narrateurs que les temporalités) ; trouver un angle original (ici c’est le figuier qui parle bien sûr), et puis on touille et ça fonctionne… C’est encore mieux si on y met quelques allusions qui montrent qu’on est moderne
Soyons honnête, je l’ai lu avec plaisir (même si vers la fin je commençais un peu à me lasser, à voir apparaître quelques ficelles et à trouver qu’Elif Shafak chargeait un peu la barque, comme si elle avait un cahier des charges bien fourni et qu’il fallait qu’elle fasse tout rentrer dans les 400 pages de son roman). On apprend quelques petites choses sur Chypre et le conflit qui déchire cette île depuis trop de décennies, on suit les personnages avec plaisir