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A propos de l'auteur

Comprend les noms: 関口 涼子, Ryōko Sekiguchi

Crédit image: Ryoko Sekiguchi

Œuvres de Ryoko Sekiguchi

Heliotropes (2005) 8 exemplaires
ce n'est pas un hasard (2011) 6 exemplaires
TWO MARKETS, ONCE AGAIN (2008) 5 exemplaires
La Voix sombre (2015) 5 exemplaires
Fade (2016) 4 exemplaires
L'astringent (1899) 4 exemplaires
Ryoko Sekiguchi Sentir (2021) 4 exemplaires
Dîner Fantasma (2016) 3 exemplaires
L'Appel des odeurs (2024) 2 exemplaires
Une jeunesse romaine (2022) 2 exemplaires

Oeuvres associées

Sorcières, Tome 2 : (1900) — Traducteur, quelques éditions25 exemplaires
Sorcières, Tome 1 : (2004) — Traducteur, quelques éditions19 exemplaires
Train de nuit avec suspects (2002) — Traducteur, quelques éditions12 exemplaires
Four from Japan: Contemporary Poetry & Essays by Women (2006) — Contributeur — 8 exemplaires
Mitsuko attitude t.1 (2012) — Traducteur, quelques éditions4 exemplaires
Oreillers de laque : Du vent sur les fleurs (2006) — Traducteur, quelques éditions3 exemplaires
Chauds, chauds les petits pains ! : Et autres ragots du quartier (2006) — Traducteur, quelques éditions3 exemplaires
The Other Voice (2002) — Traducteur, quelques éditions2 exemplaires
るしおる (37) — Traducteur — 1 exemplaire
るしおる (49) — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (48) (2002) — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (47) — Traducteur — 1 exemplaire
るしおる (45) (2001) — Contributeur — 1 exemplaire
新しい風 21世紀日韓新鋭100人詩選集 (2001) — Contributeur — 1 exemplaire
Ex-voto, a thousand steps and more (2009) — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire
るしおる (35) — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (34) — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (52) — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (32) — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 1989年 12月号 現代詩年鑑'90 — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 1988年 06月号 特集=岩田宏 — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 1988年 01月号 現代詩全景 — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (57) — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (50) — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 2013年 09月号 — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (53) (2004) — Contributeur — 1 exemplaire
書肆山田の本と書肆山田 — Contributeur — 1 exemplaire
Oreillers de laque, Tome 2 : Promis, c'est promis (2007) — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire
Shinjuku Fever - Tome 01 — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire
Shinjuku Fever - Tome 02 (2011) — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire
Shinjuku Fever - Tome 03 — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire
Mitsuko Attitude T02 (2012) — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire
Mitsuko attitude, Tome 6 (2013) — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire
書肆山田の本1970-2021 — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (54) — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 2018年 12月号 — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 2016年 07 月号 (2016) — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 2016年 02月号 — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 2013年 10月号 (2013) — Contributeur — 1 exemplaire
現代詩手帖 2009年 12月号 現代詩年鑑2010 — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる 第64号 (2007) — Contributeur — 1 exemplaire
るしおる (55) — Contributeur — 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom légal
関口涼子
Date de naissance
1970-12-21
Sexe
female
Nationalité
Japan

Membres

Critiques

En japonais, ‘nagori’ est une nostalgie douce, pour un fruit, une odeur, une événement, une personne ou une saison que, peut-être, on ne revivra plus. L’évocation d’une extrême sensibilité, d’un sentiment et d’un mot, d’une culture et d’une gastronomie, dans ce qu’ils ont de poésie, de rappels historiques, de souvenirs et de promesses.
”C’est cela, les saisons. Les morts, ou les disparitions successives qui laissent la place à d’autres vies, mais qui un jour font retour.”… (plus d'informations)
 
Signalé
Steph. | 3 autres critiques | Jun 21, 2020 |
>Les quatre saisons introduisent dans notre vie l’idée de la cycles qui se répètent, un peu à la manière d’un escalier en colimaçon. Pourtant, le temps de notre vie progresse, lui, selon une linéarité à sens unique, vers une dégénérescence irréversible. Cette temporalité interne, inhérente à notre corps, renforce encore notre aspiration aux saisons, au renouveau, à la renaissance.
(p. 51, Chapitre 4, “Saisons qui se répètent, saisons qui ne peuvent plus revenir”).

Je suis une néo-rurale dans toute sa splendeur. Et toute récente en plus, alors je m’extasie facilement sur les beautés de mon petit carré de verdure ; Voilà donc qu’en mars dernier je regardais, attendrie, les premiers signes du printemps, les oiseaux, la lumière, les plantes. Et de m’apercevoir à quel point on ressent mieux le temps qui passe, les saisons, lorsque l’on est à la campagne.
Alors quand je suis tombée, peu de temps après, sur une note de lecture concernant ce livre écrite par une lectrice dont je lis toujours les avis avec intérêt, je me suis laissée tenter, bien que ce livre soit bien éloigné de mes habitudes de lecture.
Car ce livre est une réflexion sur les saisons, plutôt à partir de la nourriture, qu’est-ce qu’un fruit de saison (et j’ai souri à l’évocation des fraises en mars, car j’avais fait une remarque outrée à peine quelques jours avant sur les fraises déjà présentes sur les étals du supermarché du coin…), pourquoi aime-t-on les plats de saison. Une réflexion sur la cyclicité et la linéarité.
J’ai par exemple appris que les saisons au Japon sont, selon les systèmes, 24 ou 72. Des chiffres qui s’accordent tellement mieux que nos 4 saisons cosmiques, aux changements incessants de la nature. Moi qui ai toujours été fascinée par la capacité de la culture japonaise à ritualiser le quotidien, à faire de la contrainte de la répétition une force émancipatrice, je découvre une autre facette qui m’émerveille un peu plus.

Ce fut donc une lecture agréable, qui m’a permis de faire une incursion dans des pages que je fréquente peu d’habitude, mais je dois avouer que j’en garde une impression mitigée. S’il y a beaucoup de réflexions intéressantes, de nombreuses références, j’ai en général trouvé le propos confus, tournant en rond sans une véritable progression de la pensée, un peu comme si tout était dit en quelques pages puis qu’il avait fallu délayer pour en faire un livre, certes très court, mais d’une taille suffisante pour être vendu. J’ai eu la sensation d’assister à une pensée en train de s’élaborer, peut-être même autour d’un verre, une dissertation impromptue d’intellectuelle, mais pas à un travail mûri, pensé, abouti. J’ai trouvé cela un peu dommage car cela enlève de l’intérêt à une lecture par ailleurs plaisante et érudite.

Un petit post scriptum en direction de l’éditeur. Pourquoi avoir enlevé le sous-titre sur la couverture pour les réimpressions, car c’est ce sous-titre, la nostalgie de la saison qui donne envie de lire ce livre et qui en évoque toute la saveur.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 3 autres critiques | May 8, 2019 |
Je ne connaissais pas du tout Ryoko Sekiguchi. C’est en entendant La dispute (France Culture) de la semaine dernière que j’ai eu envie de lire ce texte. C’est lui aussi un très petit livre. Le thème principal en est l’importance de la voix après la mort d’un proche. N’importe qui ayant déjà vécu cette situation sait comme on peut regretter de ne pas avoir enregistré la voix de l’être aimé. Nous avons des photos de ma mère, nous avons gardé toutes ses affaires, des extraits de son écriture. J’ai un sac où j’ai enfermé son soutien-gorge car il sentait encore son odeur, celle d’avant sa maladie (et il sent encore). La seule chose que nous n’avons pas, c’est sa voix. Mon frère a acheté une caméra quelques mois après sa mort. C’est pour vous dire comment ce texte pouvait me toucher et pourquoi j’ai eu envie de le lire.

Suite au décès de son grand-père alors qu’elle habite en France, Ryoko Sekiguchi couche ses pensées sur la voix des défunts et à l’importance qu’elle peut avoir pour les expatriés. Ses réflexions ne portent pas que sur ce cas particulier, bien sûr. Elle compare les différentes souvenirs que l’on peut garder des morts, l’importance des cassettes de répondeur pour garder la voix, la temporalité aussi. Une image, photo ou autre, renvoie au passé tandis que la voix est toujours présent. Elle s’inscrit dans le présent quand on écoute un extrait de la voix. J’ai aimé le parallèle qu’elle fait avec les voix de radio. C’est pratiquement comme les voix de proches, d’intimes. On les reconnaît tout de suite (je suis toujours un peu déçue quand je vois le visage des voix). Quand cette voix meurt, on peut l’écouter et la réécouter. Elle est dans le présent.

Il y a des réflexions que j’ai trouvées obscures, d’autres que j’ai trouvées passionnantes, d’autres très vraies. C’est un livre très personnel et intelligent.

J’ai lu ce livre en deux fois et clairement ce mode de lecture ne correspond à la structure du livre. Ce n’est pas un essai, ni un récit. Ce sont des pensées, séparées par trois petites étoiles. Mon esprit n’a pas vu les trois petites étoiles et donc cela donne une structure décousue, la pensée précédente est en encore dans l’esprit quand on lit la suivante. Cela ne va pas. J’ai fini de lire ce livre au début de la semaine. Je l’ai repris plusieurs fois pour chercher des extraits, relire des pensées. C’est de cette manière qu’il fallait lire ce livre. Se donner du temps. Lire une pensée, réfléchir dessus… reprendre le livre. Cela permet d’apprécier plus le discours, je trouve.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
CecileB | Dec 26, 2015 |

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