Sam Savage (1940–2019)
Auteur de Firmin : autobiographie d'un grignoteur de livres
A propos de l'auteur
Sam Savage was born in Camden, South Carolina on November 9, 1940. He received a PhD in philosophy from Yale University. His first novel, Firmin: Adventures of a Metropolitan Lowlife, was published when he was 65 years old. His other novels included The Cry of the Sloth, Glass, The Way of the Dog, afficher plus It Will End with Us, and An Orphanage of Dreams. He died after a long battle with a respiratory illness on January 17, 2019 at the age of 78. (Bowker Author Biography) afficher moins
Œuvres de Sam Savage
La Complainte du paresseux : Histoire principalement tragique d'Andrew Whittaker, réunissant l'ensemble… (2009) 297 exemplaires
Cigarettes 1 exemplaire
Savage Sam 1 exemplaire
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Savage, Samuel Phillips
- Date de naissance
- 1940-11-09
- Date de décès
- 2019-01-17
- Sexe
- male
- Nationalité
- Etats-Unis
- Lieu de naissance
- Camden, South Carolina, USA
- Lieu du décès
- Madison, Wisconsin, USA
- Lieux de résidence
- McClellanville, South Carolina, USA
Madison, Wisconsin, USA - Études
- Yale University (PhD - Philosophy)
- Professions
- fietsenmaker
schilder
timmerman
visser
typograaf
filosofiedocent (tout afficher 7)
schrijver - Relations
- Manheim, Ralph (father-in-law)
Manheim, Nora (wife) - Organisations
- Yale University (instructor)
- Courte biographie
- Sam Savage werd geboren in Zuid-Carolina en woont nu in Madison, Wisconsin. Hij behaalde zijn doctoraat in de filosofie, maar werkte ook als timmerman, visser, typograaf en fietsenmaker. Dit is zijn eerste roman.
Membres
Critiques
Listes
Urban Fiction (1)
Prix et récompenses
Vous aimerez peut-être aussi
Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 12
- Membres
- 2,225
- Popularité
- #11,518
- Évaluation
- 3.4
- Critiques
- 145
- ISBN
- 76
- Langues
- 13
- Favoris
- 1
> SPRING HOPE, par Sam Savage (2015, Noir Blanc, Broché, 128 pages). — « Devant moi, suis-je tentée de dire maintenant, il n'y a que le passé. Une tentative véritablement folle de faire s'écouler le temps à rebours.
Tout commence par le goût métallique d'une pièce de monnaie sur la langue d'une enfant, par le doigt de la mère lui fouillant la bouche pour lui ôter cette pièce, premier souvenir d'une conscience qui s'éveille parmi les chiens et les oiseaux, dans une grande maison carrée de la Caroline du Sud, où derrière les rideaux de mousseline, sous la glycine et les magnolias, vivent Eve, ses frères, ses parents, tous ces êtres qui passent dans le monde comme des rêves. Et tout s'achèvera dans un autre siècle, dans les vieux paysages dévastés, lorsque la mère devenue poussière se sera abîmée dans sa vie intérieure, dans les décombres de ses poèmes.
Parfois, en lisant, elle était submergée par la beauté et pleurait. Parfois je pense que la beauté la rendait folle.
Devenue vieille et maigre à son tour, assise au même petit bureau où elle a vu sa mère souffrir de n'être pas Baudelaire, Mallarmé ou Rimbaud, Eve brûle ses dernières forces à ressusciter le passé, à exhumer le monde perdu dans l'espoir de parachever l' uvre de sa mère et d'offrir un peu de paix à cette âme déchirée. C'est ainsi que du fond de cette terre tragique, dont rien de bon n'était censé sortir, s'élèvent les visages anciens, renaissent les parfums, les couleurs, les bruits et les sensations d'une vie en partage. Et c'est dans ces interstices de la pensée où toutes les époques convergent, dans le langage mystérieux du souvenir, et non pas dans les cahiers noircis de poèmes, que l' uvre véritable s'élabore : la mère chercha l'art dans les espaces infinis de l'idéal, mais l'art était dans la vie et les choses minuscules, dans les mille petits riens de chacun, à la portée immédiate de la main. » —Sylvain Trudel
—Johnny Gimenez (Culturebox)… (plus d'informations)