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James Salter (1) (1925–2015)

Auteur de Un sport et un passe-temps

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A propos de l'auteur

James Arnold Horowitz (June 10, 1925 - June 19, 2015), better known as James Salter, his pen name and later-adopted legal name, was an American novelist and short-story writer. Originally a career officer and pilot in the United States Air Force, he resigned from the military in 1957 following the afficher plus successful publication of his first novel, The Hunters. Salter published a collection of short stories, Dusk and Other Stories in 1988. The collection received the PEN/Faulkner Award, and one of its stories ("Twenty Minutes") became the basis for the 1996 film, Boys. He was elected to The American Academy of Arts and Letters in 2000. In 2012, PEN/Faulkner Foundation selected him for the 25th PEN/Malamud Award. Salter Died on June 19, 2015. He was 90. (Bowker Author Biography) afficher moins

Œuvres de James Salter

Un sport et un passe-temps (1967) 1,324 exemplaires
Un bonheur parfait (1975) 1,188 exemplaires
Et rien d'autre (2013) 1,022 exemplaires
Last Night (2005) 546 exemplaires
The Hunters (1956) 494 exemplaires
Une vie à brûler (1997) 428 exemplaires
Dusk and Other Stories (1988) 413 exemplaires
L'Homme des hautes solitudes (1979) 324 exemplaires
Cassada (2000) 147 exemplaires
Collected Stories (1900) 69 exemplaires
Gods of Tin: The Flying Years (2004) 51 exemplaires

Oeuvres associées

Mrs. Bridge (1959) — Postface, quelques éditions1,068 exemplaires
Des bibliothèques pleines de fantômes (2008) — Introduction, quelques éditions646 exemplaires
Writers on Writing: Collected Essays from the New York Times (2001) — Contributeur — 444 exemplaires
Between Meals: An Appetite for Paris (1962) — Introduction, quelques éditions417 exemplaires
The Granta Book of the American Short Story (1992) — Contributeur — 368 exemplaires
Why I Write: Thoughts on the Craft of Fiction (1998) — Contributeur — 187 exemplaires
The Best American Essays 1993 (1993) — Contributeur — 120 exemplaires
The Best American Short Stories 1984 (1984) — Contributeur — 104 exemplaires
Literary Traveller: An Anthology of Contemporary Short Fiction (1994) — Contributeur — 54 exemplaires
The Hunters [1958 film] (1958) — Original book — 14 exemplaires
The Paris Review 167 2003 Fall (2003) — Contributeur — 12 exemplaires
The Literary Horse: Great Modern Stories About Horses (1995) — Contributeur — 6 exemplaires

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Critiques

> Viri pose les yeux sur sa femme, Nedra. Une mèche de cheveux lui balaie délicatement la nuque, elle s’affaire en cuisine dans sa jolie robe rouge. Leurs deux adorables petites filles dînent devant le feu de cheminée. Sont-ils réellement heureux ? Ils forment un couple envié de tous, elle si belle, lui si élégant. Leur bonheur semble parfait… Mais la perfection est-elle vraiment de ce monde ?
Pauline Hamon (Culturebox)
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Joop-le-philosophe | 31 autres critiques | Dec 28, 2018 |
La vie érotique de Philip Dean -américain dans la trentaine ayant été pilote de chasse pendant la seconde guerre mondiale- et d'Anne-Marie -jeune vendeuse française d'à peine vingt ans- est évoquée / fantasmée par un narrateur anonyme dont on apprend d'emblée qu'il ignore pourtant à peu près tout. Ce voyeurisme qui n'en est pas véritablement puisqu'il apparaît évident que le narrateur n'a aucun moyen de connaître la nature des relations sexuelles du couple qu'il décrit dans un luxe de détails, est un procédé littéraire intéressant. Une façon sûrement aussi pour James Salter, écrivain précis, observateur et sensuel de donner encore plus facilement libre cours, en 1967, à son talent d'écriture de scènes de sexe.
Le couple voyage en France de ville en ville, dans une province d'après-guerre évoquée de manière particulièrement réussie, à bord d'une voiture que Philip Dean, désargenté, dit être la sienne. Cette forme "d'errance automobile" entrecoupée de nuits d'amour dans des hôtels est originale et même souvent assez envoûtante.
Pourtant, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce livre que je n'ai pas du tout trouvé à la hauteur de Light Years, dont l'ironie mordante et le style éblouissant m'avaient coupé le souffle.
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biche1968 | 45 autres critiques | Feb 16, 2015 |
"All that is" est le dernier roman très remarqué et commenté de James Salter, désormais âgé de 89 ans, qui n'avait rien publié depuis 35 ans.
A travers la vie de Philip Bowman, officier de marine pendant la seconde guerre mondiale, marquée par une carrière éditoriale réussie et des amours en échec (narrés sur une trentaine d'années), on retrouve les thèmes chers à l'auteur : le couple, le sexe, l'évanescence et l'inaboutissement habilement rendus par un sens très maîtrisé de l'ellipse. A nouveau, le désir sexuel, l'exaltation de la beauté, l'alcool, les rencontres mondaines, les chassés-croisés de nombreux personnages, la fuite du temps vers la vieillesse et la mort occupent le terrain de l'écriture, fine, fluide et d'une fausse simplicité; Salter est un grand styliste.
Il n'est cependant pas toujours aisé de s'intéresser à ce protagoniste ordinaire qu'est Philip Bowman, assez peu incarné et dont le problème essentiel est finalement de confondre amour et désir sexuel.
Après avoir dévoré le roman "Light years" dont je suis sortie éblouie, j'avais envie d'adorer "All that is". Je l'ai seulement aimé.
Mais c'est déjà beaucoup. Car même si la beauté du style et le charme de l'écriture de ce dernier roman n'égalent pas, selon moi, ceux de "Light years", reste que l'immense majorité des écrivains pourrait légitimement rêver d'avoir le talent d'un James Salter.
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½
 
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biche1968 | 53 autres critiques | Oct 5, 2014 |
Une émission récemment diffusée sur France Culture m'a fait heureusement découvrir James Salter, écrivain américain qui approche les 90 ans, que je n'avais jamais lu.
Disons-le tout de suite : il est rare de lire un roman d'une beauté aussi éblouissante que Light years. Le titre évoque à la fois le temps (les années lumière), les années lumineuses et les années légères.
Le titre français "Un bonheur parfait" est particulièrement ironique puisqu'il y est question d'une famille américaine dans les années 70, appartenant à la classe moyenne apparemment heureuse, insouciante et privilégiée, dont le temps va se charger implacablement de ternir l'image. Le bonheur est finalement moins évoqué que le souvenir du bonheur. À la manière d'un peintre, James Salter décrit les épisodes du quotidien dans des tableaux au charme insondable, à l'aide d'une écriture absolument magnifique de poésie qui n'est pas sans rappeler les plus grands stylistes américains (dont Fitzgerald). D'une grande sensualité, le roman évoque les saisons, la lumière, les sons, les parfums, les impressions avec une précision et une originalité dans le regard qui force l'admiration. Chaque objet prend vie :
"The room had the bareness of tables in closed restaurants. It was an invalid's room, the rugs worn, cold. It was a room in which objects began, in isolation, to radiate an absurdity. A book, a spoon, a toothbrush seemed as strange as a sofa in the snow."
Cette sensualité sert avec bonheur les quelques scènes d'amour d'une réelle beauté dans leur évocation impressionniste.

Il se dégage une véritable mélancolie de ce roman (même s'il est à noter qu'il n'est pas du tout dénué d'humour) sur le temps qui passe, sur l'amour qui se délite, sur la mort qui frappe. Du pessimisme également :
"There is no complete life. There are only fragments. We are born to have nothing, to have it pour through our hands. And yet, this pouring, the flood of encounters, struggles, dreams... one must be unthinking, like a tortoise. One must be resolute, blind. For whatever we do, even whatever we do does not prevent us from doing the opposite. Acts demolish their alternatives, that is the paradox. So that life is a matter of choices, each one final and of little consequence, like dropping stones into the sea." (36)

De nombreuses rencontres entre amis où l'alcool est largement présent (tout comme dans les films américains de la même période), où l'on parle plutôt de choses intelligentes sans jamais alourdir la narration, émaillent le roman dans lequel on rencontre finalement un assez grand nombre de personnages. A noter que ceux des deux filles du couple que forme Viri et Nedra, les deux protagonistes du livre, sont particulièrement bien vivants et restitués.

On chercherait vainement à prendre l'auteur en défaut dans une écriture aussi belle et aussi soignée. Chaque mot a sa place dans ce texte qui livre des pépites tout au long d'une histoire racontée par épisodes sur une vingtaine d'années, telle cette phrase sur la séparations du couple:
"Any two people when they separate, it's like splitting a log. The pieces are not even. One of them contains the core." (244)

Un narrateur intervient de manière surprenante à quelques (rares) reprises dans le roman. Quoi qu'il en soit, le livre surprend de bout en bout par sa beauté, son intelligence, son originalité, sa profondeur qui contrecarre sans ironie et sans cynisme la superficialité des choses.

Brillantissime!
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Signalé
biche1968 | 31 autres critiques | Aug 18, 2014 |

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