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Séries

Œuvres de Jacques Roubaud

Quelque chose noir (1986) 137 exemplaires
La boucle (1993) 96 exemplaires
La belle Hortense (1985) 96 exemplaires
L'Enlèvement d'Hortense (1987) 83 exemplaires
Mathématique: Récit (1997) 65 exemplaires
L'exil d'Hortense (1990) 58 exemplaires
La pluralité des mondes de Lewis (1991) 47 exemplaires
Les animaux de tout le monde (1983) 24 exemplaires
E (1967) 24 exemplaires
Parc sauvage (2008) 17 exemplaires
Tokyo infra-ordinaire (2003) 14 exemplaires
Poésie: Récit (2000) 13 exemplaires
Winter Journeys (1979) 13 exemplaires
Echanges de la lumière (1990) 11 exemplaires
Peut-être ou La nuit de dimanche (2018) 11 exemplaires
Impératif catégorique (2008) 11 exemplaires
Partition rouge. Poèmes et chants des Indiens d'Amérique du Nord (1988) — Directeur de publication; Traducteur, quelques éditions10 exemplaires
Graal Théâtre (10 pièces) (1977) — Auteur — 9 exemplaires
Quel avenir pour la mémoire ? (1998) 8 exemplaires
Soleil du soleil (1990) 8 exemplaires
Graal fiction (1978) 6 exemplaires
La Dissolution (2008) 5 exemplaires
Alice et les 36 garçons (2006) 4 exemplaires
Der verlorene letzte Ball Salto (2009) 4 exemplaires
Ma vie avec le docteur Lacan (2004) 4 exemplaires
Trente et un au cube (1973) 4 exemplaires
Graal Théâtre (4 pièces) (1977) 3 exemplaires
Plume de Henri Michaux (2000) 3 exemplaires
M. Goodman rêve de chats (1990) 3 exemplaires
Roman Opalka (Visual Arts) (1996) 3 exemplaires
Description du projet (2014) 3 exemplaires
Les animaux de personne (1991) 3 exemplaires
Sleep preceded by Saying Poetry (2020) 2 exemplaires
Traduire, journal (2000) 2 exemplaires
Sphère de la mémoire (1993) 2 exemplaires
Rondeaux: poésies (2009) 2 exemplaires
Les Troubadours (1980) 2 exemplaires
Autobiographie, chapitre 10 (1977) 2 exemplaires
C et autres poésies (1962-2012) (2015) 2 exemplaires
Die schöne Hortense (1992) 1 exemplaire
Das Exil der schönen Hortense (1994) 1 exemplaire
La Fenêtre veuve : Prose orale (1996) 1 exemplaire
Cent sept plantes 1 exemplaire
CoVaRu volume I 1 exemplaire
Philippe Favier (1999) 1 exemplaire
Cuarenta Poemas (1998) 1 exemplaire
Alguma Coisa Negro (2017) 1 exemplaire
Renga. (1971) 1 exemplaire
Quasi-Cristaux (2012) 1 exemplaire
Menu, menu : [poésie] (2000) 1 exemplaire
Strophes reverdie (2019) 1 exemplaire
Tridents (2019) 1 exemplaire
Entretiens d'Étretat (2020) 1 exemplaire
Le crocodile (2001) 1 exemplaire

Oeuvres associées

Pride and Prejudice (The Cambridge Edition of the Works of Jane Austen) (1813)quelques éditions80,589 exemplaires
McSweeney's Issue 22: Three Books Held Within By Magnets (2007) — Contributeur — 335 exemplaires
"53 jours" (1989) — Directeur de publication, quelques éditions210 exemplaires
Une lubie de Monsieur Fortune (1927) — Préface, quelques éditions188 exemplaires
Le voyage d'hiver & ses suites (1979) — Préface, quelques éditions12 exemplaires
Gli altri. Film (1974) — Contributeur, quelques éditions1 exemplaire

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Critiques

Que dire, si ce n'est que JR est un grand écrivain et que l'édition est très belle. Un ouvrage important pour comprendre la fascination qu'exerce la culture japonaise sur les occidentaux en particulier sa poésie si particulière.
A lire rien que pour l'histoire de la coccinelle et des horloges daimyo. Et puis j'aime toute l'écriture en infra texte du début, commentaire de la pensée qui rebondit vivante et vie, sans fin, on voit du coup la mécanique de l'écriture et les choix nécessaires pour l'objet fini.
C'est passionnant et très beau.
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PUautomne | Jun 16, 2014 |
Publié dans la collection Fiction & Cie du Seuil, cet Impératif catégorique n'a de lien avec Kant que son titre et le devoir qu'a l'auteur à se livrer à un double projet poétique et mathématique. Ce récit autobiographique constitue l'une des «branches» de l'aventure humaine de Jacques Roubaud. Amorcée avec Le grand incendie de Londres, ce projet se prolonge dans plusieurs ouvrages. Roubaud y raconte au moyen de ce qu'il appelle des «momentsproses» un parcours d'écriture et de recherche mathématique. il décrit en portant un regard critique, mais aussi nostalgique, son accession à la carrière mathématique, sa rencontre avec Jean Bénabou et la théorie des catégories, son travail de chercheur pour donner un cadre mathématique à la linguistique chomskienne, son incursion dans l'univers bourbakiste. Il nous livre aussi des sonnets et ses premiers écrits poétiques.

Roubaud nous parle de sa conversion à la théorie des catégories. Il mentionne toutefois que «les catégoriciens [ont fait] figure de secte dans la communauté mathématique». Abstract nonsense disent certains. «Et quels théorèmes démontre-t-on avec çà?» disent d'autres.

Cette lecture m'a replongé dans un univers où la mathématique constituait le centre de mon monde. C'était il y a quelques décennies.

Est-ce que j'ai mentionné que Jacques Roubaud était un oulipien?

[http://rivesderives.blogspot.ca/2009/03/imperatif-categorique-jacques-roubaud.html]
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Signalé
GIEL | 1 autre critique | Apr 16, 2013 |
En une poignée de petits chapitres illustrés de peintures de John Constable, Jacques Roubaud raconte cinq épisodes de la vie d'un personnage récurrent dans son oeuvre, Mr. Goodman, avec qui il partage bien des traits biographiques. À chaque étape, de son enfance à l'approche de la vieillesse, ce sont des méditations autour des paysages de nuages, que Constable a peint de manière obsessionnelle, et qui se mêlent à d'autres thèmes chers à Roubaud : la période de l'occupation, l'Angleterre, et les dispositifs de la mémoire.
Mr. Goodman sera finalement le sujet d'une réminiscence décisive, lui permettant de retrouver grâce à John Constable une enfance oubliée.

J'ai aimé lire ces phrases aussi ductiles que les nuages qu'elles décrivent, où mon esprit voyait parfois d'autres formes se substituer à leurs significations originelles (je comprenais par exemple "Il pouvait reconnaître en eux la volonté des navires" là où il était écrit "... à volonté des navires"). J'ai trouvé très jolie aussi la réflexion finale sur le degré de permanence du changement.
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½
 
Signalé
aipotu | Nov 22, 2011 |
La dissolution est la sixième et dernière branche du "grand incendie de Londres", grand œuvre de l'écrivain français contemporain qui m'est le plus cher.

Jacques Roubaud est une personnalité singulière. Il a consacré sa vie à l'étude et à la production de Poésie, qu'il compose uniquement en marchant, sans prise de note, gardant en mémoire les vers jusqu'à pouvoir les coucher sur le papier. Mathématicien et Oulipien, il est un maitre des structures, des constructions complexes dont le "grand incendie de Londres" est une cathédrale : truffé de contraintes stylistiques, linguistiques et mathématiques qui s'appliquent sur le fond et la forme du texte comme sur le mode de vie de l'écrivain, il s'oblige par exemple à ne travailler sur le "grand incendie de Londres" qu'un nombre de jours par semaine équivalent à un nombre de Queneau ; il peut décider de passer la dernière semaine de l'an 2000 sans sortir de chez lui, en se nourrissant des pâtes dont il a fait provision, comme ça, juste pour le plaisir de profiter des derniers jours du XXeme siècle en lisant un livre de cartes postales anciennes. Il arrive à nous faire deviner ce que peut être la profondeur de la littérature, de la poésie, des mathématiques en organisant ses connaissances et son ressenti dans un récit en "branches avec insertions" reflet de sa vie et de ses efforts.

Ce livre ne constitue que la première partie de la dernière branche. Au fur et à mesure de sa rédaction, il a été lu par l'auteur en plusieurs séances devant un auditoire de l'INALCO dans le cadre de ce que Roubaud a appelé ses "bavardages" sur la poétique qu'il prodigue depuis plusieurs années et qui arrivent cette année à leur terme, l'auteur prenant sa retraite. Il parle donc de poésie, de ses difficultés à préparer ses bavardages à la fois dits et devant s'insérer dans le récit général, de ses démêlées avec ses ordinateurs et son imprimante, et de sa mémoire faiblissante.

Il dévoile certaines des contraintes utilisées pour la rédaction du "grand incendie de Londres", on apprend qu'il utilisait les images mentales de ses deux mains comme support de mémoire des moments de prose de la branche 2 : la main gauche servait à mémoriser le dernier moment prose rédigé et la droite à composer le prochain. Il raconte comment il utilisa le même principe pour composer Quelque Chose Noir, son recueil de poésies composé comme un deuil après la mort de sa jeune femme, et signale une différence troublante : le rôle du support de mémoire fût joué non plus par ses mains mais par le corps de sa compagne. Il nous apprend à dompter les démons avec le style Rakki Tai, un des dix styles japonais traditionnels que Jacques Roubaud s'est réapproprié et qui constituent eux aussi des ingrédients essentiels des contraintes du grand incendie.

La forme du récit : des paragraphes et sous paragraphes et sous sous paragraphes imbriqués les uns dans les autres, numérotés et imprimés de couleurs différentes pour que le lecteur puisse s'y retrouver et l'auteur s'y amuser et multiplier les digressions. Il abrite une œuvre touffue, auto-référentielle parsemée d'épiphanies, et pourtant structurée au delà de l'exagération par les contraintes ; didactique mais divertissante ; rigide, mathématique mais émouvante ; d'écriture classique mais profondément originale.

Le livre se clôt à la fin des bavardages. Il faut prier pour que la seconde partie paraisse un jour, s'il elle a été écrite, au vu des difficultés qu'à eues Jacques Roubaud pour publier la première : changement d'éditeur et distribution quasi inexistante.
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½
 
Signalé
aipotu | Aug 20, 2011 |

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