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Rodrigo Rey Rosa

Auteur de Severina

40+ oeuvres 522 utilisateurs 21 critiques

A propos de l'auteur

Crédit image: Rodrigo Rey Rosa

Œuvres de Rodrigo Rey Rosa

Severina (2011) 81 exemplaires
La Orilla Africana (1999) 61 exemplaires
Dust on Her Tongue (1989) 45 exemplaires
L'Ange boiteux (1996) 41 exemplaires
The Beggar's Knife (1985) 36 exemplaires
Les sourds (2010) 24 exemplaires
Le projet (1991) 21 exemplaires
Bomengevangenis (1991) 15 exemplaires
The Country of Toó (2018) 14 exemplaires
Manège (2006) 14 exemplaires
Pierres enchantées (2001) 14 exemplaires
Na de vrede (1997) 13 exemplaires
Chaos, A Fable (2019) 13 exemplaires
Tres Novelas Exóticas (2015) 8 exemplaires
Siempre juntos y otros cuentos (2008) 6 exemplaires
1986, cuentos completos (2014) 4 exemplaires
Il tempo concesso (2001) 3 exemplaires
Otro zoo (2007) 3 exemplaires
La cola del dragon : no ficciones (2014) 2 exemplaires
The Path Doubles Back (1982) 2 exemplaires
Bowles y Yo 1 exemplaire
MIquel Barcelo: Toros 1 exemplaire
Sagirlar (2014) 1 exemplaire
The Proof {story} 1 exemplaire

Oeuvres associées

Sudden Fiction International: Sixty Short-Short Stories (1989) — Contributeur — 213 exemplaires
Granta 91: Wish You Were Here (2005) — Contributeur — 134 exemplaires
And We Sold the Rain: Contemporary Fiction from Central America (1988) — Contributeur — 44 exemplaires
A Manner of Being: Writers on Their Mentors (2015) — Contributeur — 12 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Rey Rosa, Rodrigo
Date de naissance
1958-11-04
Sexe
male
Nationalité
Guatemala
Lieu de naissance
Guatemala City, Guatemala
Lieux de résidence
Guatemala City, Guatemala
Relations
Bowles, Paul (friend)

Membres

Critiques

> Harzoune Mustapha. Rodrigo Rey Rosa, La Rive africaine, Traduit de l'espagnol (Guatemala) par Claude-Nathalie Thomas, 2008.
In: Hommes et Migrations, n°1274, Juillet-août 2008. L’espace caribéen : institutions et migrations depuis le XVIIe siècle. p. 210. … ; (en ligne),
URL : rel="nofollow" target="_top">https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_2008_num_1274_1_4775_t1_0210_0000_1… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 1 autre critique | Dec 15, 2018 |
Quatrième de couverture

“Vous devriez écrire quelque chose sur ceci.” Notre protagoniste se retourne et regarde l’inconnu qui lui a adressé la parole. La tension est palpable. Un incendie vient d’interrompre abruptement la célébration du quatre-vingt-huitième anniversaire du patriarche local, don Guido Carrión, et l’exhibition des plus beaux chevaux andalous de son haras annoncée dans les cartons d’invitation. Visiblement inquiets, les hommes de la sécurité ne tardent pas à se déployer autour du domaine, comme pour rassurer les quelque trois cents personnes qui ont fait le déplacement jusqu’à Palo Verde, l’une des plus belles propriétés du Guatemala, dans l’arrière-pays de la côte Pacifique.

“Vous devriez écrire quelque chose sur ceci”, insiste l’inconnu alors que la nouvelle devient le principal sujet de conversation parmi les invités : le corps de Douro II, l’étalon aux cent mille dollars, l’un des animaux préférés de don Guido, a été retrouvé carbonisé au fond des écuries. Derrière cette découverte macabre, il n’est pas difficile d’imaginer en effet une histoire, mais notre protagoniste comprend aussitôt qu’elle ne sera pas facile à raconter. Car nul n’ignore qu’en Amérique latine, aujourd’hui, le prix à payer pour s’engager dans ce type d’aventures littéraires peut être à la fois très élevé et extrêmement cruel.

Rodrigo Rey Rosa nous offre ici un thriller passionnant que le lecteur dévore d’une traite, en essayant de suivre les méandres d’une affaire dont les multiples tiroirs dévoilent graduellement la face cachée d’une famille et d’un pays rongés par la violence et le mal.

Mon avis

Le monsieur qui écrit les quatrièmes de couverture chez Gallimard a un réel talent : il arrive en deux paragraphes serrés à délayer dix pages de livres. Vous avez l’impression à lire son texte qu’il vous raconte tout le livre mais en fait non, il ne raconte pas grand chose et en plus il transforme un peu ce qui est dit dans le livre (son métier secret doit être écrivain).

Vous aimerez peut-être ce livre car cela parle un peu de chevaux, que la couverture vous fait penser à une série télé avec un cheval noir. Je ne crois pas pourtant que c’est ce que j’en retiendrais. Comme le dit la quatrième de couverture, le livre se lit d’une traite. La preuve, je l’ai fait hier soir et je pense que j’ai eu raison de faire comme cela car cela aurait gâché l’état d’esprit dans lequel le livre m’avait plongé.

Le narrateur est un écrivain qui accompagne son père, très connu dans le milieu hippique du Guatemala, a une fête pour les 88 ans d’un éleveur de chevaux. Cela se passe dans une grande propriété. Seuls les hommes y sont admis (il y a une femme dans l’histoire, une allemande qui monte le cheval qui va périr dans l’incendie). Il y a clairement beaucoup d’argent réuni là ; les hommes ont tous des gardes du corps. Déjà, on prend peur. L’ambiance n’est pas des plus joyeuses pour un anniversaire mais ressemble plutôt à une démonstration de force du vieux monsieur. Clairement, notre narrateur semble déplacé et est plutôt observateur (rôle de l’écrivain dans ce cas-là) plutôt qu’acteur. On est plongé dès le début dans une écriture très froide, descriptive plutôt que sentimentale, où il y a clairement une économie de moyen (pas d’adjectifs superflus).

Dans cette ambiance des plus sympathiques, un accident. Le feu prend dans les écuries. Bilan : un mort, le cheval le plus cher et le plus beau. C’est un réel drame d’autant plus que c’est un meurtre. On a voulu blesser le propriétaire des lieux. Notre narrateur continue à observer mais l’avocat qui lui dit “vous devriez écrire quelque chose sur ceci” va le forcer à devenir acteur en l’aidant à mener une pseudo-enquête et en l’introduisant dans la famille du vieux monsieur.

À partir de là, la lectrice que je suis a eu l’impression d’être sur des sables mouvants, de ne pas savoir sur quel pied danser. Le narrateur semble se faire mener en bateau par l’avocat puis par la famille tout en jouant le rôle important d’élément extérieur à la situation. Pourtant, le lecteur a l’impression de se faire mener en bateau par le narrateur dans le sens où le récit, à travers son écriture, semble maîtrisé par lui. Tout le long des 150 pages, c’est ce qui se passe.

La fin n’en ai que plus stupéfiante parce que ce jeu du chat et de la souris va se conclure entre l’avocat, le narrateur et la famille mais le lecteur lui ne pourra que deviner comme si il y avait un pacte entre les trois parties et que le lecteur était exclu. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti.
… (plus d'informations)
 
Signalé
CecileB | Sep 15, 2012 |
J'étais intriguée par ce « coup de cœur » de Renaud-Bray: roman guatémaltèque situé au Maroc. L'auteur situe merveilleusement son histoire, à Tanger et dans ses environs, et ses personnages sont variés : berger, Européennes, Colombiens, etc. Par contre, l'intrigue est difficile à suivre - le fil conducteur est une chouette qui visiblement représente le personnage principal, mais comme on ne sait pas vraiment ni ce que devient la chouette ni le personnage, on reste un petit peu sur sa faim. C'est un roman qui mérite sans doute plus d'une lecture, car elle se situe définitivement à plusieurs niveaux. Vaut le détour, mais la réflexion est de rigueur.… (plus d'informations)
½
 
Signalé
Cecilturtle | 1 autre critique | Dec 16, 2008 |
Un livre bouleversant, court, dense et d'une violence qui laisse coi. Une vision sans fioritures du présent d'une société dont la littérature n'a que trop souvent mis en exergue le seul côté exotique.
 
Signalé
erikvanlaere | Apr 26, 2007 |

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