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Doug Peacock

Auteur de Mes années grizzly

11+ oeuvres 347 utilisateurs 14 critiques 1 Favoris

A propos de l'auteur

Doug Peacock has spent the last fifty years wandering the earth's wildest places, studying grizzly bears, and advocating for the preservation of wilderness. A disabled Vietnam veteran and model for Edward Abbey's G.W. Hiyduke, Peacock has received fellowships from both the Guggenheim and Lannan afficher plus foundations for his work on this project. afficher moins

Œuvres de Doug Peacock

Oeuvres associées

Désert solitaire (1968) — Introduction, quelques éditions3,927 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Peacock, Doug
Autres noms
Peacock, Douglas A.
Date de naissance
1942
Sexe
male
Nationalité
USA
Lieu de naissance
Alma, Michigan, USA
Lieux de résidence
Montana, USA
Alma, Michigan, USA (birth)
Tucson, Arizona, USA
Études
University of Michigan
Professions
medic (Green Beret)
activist (environmental)
outdoorsman
naturalist
Relations
Peacock, Andrea (spouse)
Prix et distinctions
Guggenheim Fellowship (2007)
Courte biographie
"Doug Peacock is the author of Grizzly Years, Baja, and Walking It Off: A Veteran's Chronicle of War and Wilderness. His [2006] book, co-written with Andrea Peacock, is The Essential Grizzly: The Mingled Fates of Men and Bears. A disabled Vietnam veteran and Green Beret medic, Peacock was the real-life model for Edward Abbey's George Washington Hayduke. He has published widely on wilderness issues ranging from grizzly bears to buffalo, from the Sonoran desert to the fjords of British Columbia, from the tigers of Siberia to the blue sheep of Nepal. Peacock was named a 2007 Guggenheim Fellow, and a 2011 Lannan Fellow. He lives in Emigrant, Montana." [http://www.powells.com/biblio/74-9781...]

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Critiques

Après quelques lectures un peu denses, je voulais un livre léger et rafraîchissant. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de prendre un livre écrit par un vétéran du Vietnam pour avoir du léger et rafraîchissant. Bon j’ai eu du rafraîchissant avec les tombées de neige en plein mois d’avril, un peu moins de léger avec les centaines de kilo que peut peser un grizzly ! Et surtout, je me suis plongée dans un chouette livre de souvenirs de randonnées dans les coins les plus inaccessibles des 49 états contigus. Chouette, parce que cela fait longtemps que je n’ai pas lu avec autant de plaisir un récit de voyage.
Plaisir, c’est compliqué parce que ce livre est écrit par un vétéran du Vietnam qui, même s’il aimait déjà les randonnées un peu extrêmes avant, n’a pas trouvé d’autre solution pour continuer à vivre que de fuir ses semblables pour se retrouver seul dans la nature, à la merci des éléments, ne pouvant compter pour sa survie que sur lui-même et un peu sur la chance. Une sorte de roulette russe en plus naturel.
Plaisir tout de même car j’ai apprécié cette balade en compagnie de Doug Peacock. Il ne doit pas être facile à vivre au quotidien, mais par pages interposées, j’ai fait une belle randonnée, avec une personne humble qui, malgré l’immense expérience accumulée, ne passe pas son temps à se vanter et à prétendre être le seul qui a tout compris à tout, comme cela arrive hélas trop souvent dans ces récits de voyage ou de randonnée (travers qui m’a fait un peu m’éloigner du genre ces dernières années, moi qui en était si friande avant…). Non, Peacock sait rendre naturel et simple des choix de vie qui ne le sont pas, il sait raconter ses rencontres avec ces grands grizzlys sans se mettre en avant, et c’est très agréable.
Et, en particulier dans la première moitié du livre, l’alternance entre les souvenirs de guerre et les expériences dans la nature est saisissante. Sans beaucoup en dire, en restant toujours très pudique sur ses états d’âme, il montre comment le fait d’aller plusieurs mois par an à la rencontre de ses bêtes qui symbolisent une nature non domptée a été pour lui la seule façon de survivre après son retour de la guerre.
Alors bien sûr, il y a quelques imperfections à ce livre, notamment quelques répétitions, et la sensation sur la fin, que l’on a plus affaire à des entrées de journal de bord ou à une mise bout à bout d’articles de presse (sans progression narrative, donc, et avec quelques répétitions), comme si la fin du livre avait été un peu bâclée du fait d’une date buttoir fixée par un éditeur ou, plus prosaïquement, par un réfrigérateur vide, mais j’ai aimé ce livre que j’ai savouré par petits bouts, sur plus semaines. J’ai découvert un bout d’Amérique que je ne connaissais pas, des endroits sauvages qui se font rares et où il neige une grande partie de l’année, j’ai découvert une fascination pour le « Great Divide », la ligne de partage des eaux (c’est moins lyrique en français…) entre le bassin versant de l’Océan Pacifique et celui de l’Océan Atlantique, j’ai exploré la différence entre les Ours bruns et les grizzlys, et j’ai embarqué pour un voyage sauvage sans avoir besoin d’aller au bout du monde.
Ce fut un beau voyage, douloureux parfois, mais un beau voyage, tant pour ses paysages, que pour sa faune, que pour l’âme humaine qui tente de se réparer cahin caha et qui conservera toujours les marques des fêlures indélébiles que lui ont infligées une guerre qui n’était pas la sienne.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 8 autres critiques | Nov 14, 2021 |

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