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Eirikur Örn Norddahl

Auteur de Illska

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A propos de l'auteur

Crédit image: Eiríkur Örn Norðdahl (born 1978) is Icelandic sound poet. By User:Avjoska - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6797297

Œuvres de Eirikur Örn Norddahl

Illska (2012) 39 exemplaires
Dumhet (2015) 8 exemplaires
Gift för nybörjare (2006) 6 exemplaires
Troll (2018) 3 exemplaires
Bron över Tangagata (2021) 2 exemplaires
Gaeska - La Bonté (2019) 2 exemplaires
Plokkfiskbókin 1 exemplaire
Ást er þjófnaður 1 exemplaire
Hugsjónadruslan 1 exemplaire

Oeuvres associées

Best European Fiction 2018 (2017) — Contributeur — 9 exemplaires

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Critiques

La première partie du livre, je l'ai trouvée édifiante. Bousculante. L'auteur secouait le cocotier. Une jeune femme islandaise, qui termine un travail de fin d'étude sur le nazisme s'éprend d'un néonazi et va tromper son compagnon, et ne sait déterminer qui est le père de son enfant. Cette jeune femme, Agnès, s'intéresse au nazisme car ses parents sont originaires de Jurbakas en Lituanie où un grand-père paternel était nazi mais ses autres grands-parents paternels juifs, le premier tuant le second grand-père, alors qu'ils étaient amis.

J'ai bien aimé les mises en perspective de l'auteur, pourquoi assimilons-nous l'Holocauste aux Juifs massacrés, sans ou rarement parler des deux autres tiers de victimes d'Hitler. Pourquoi parlons-nous sans arrêt du nazisme et non de Staline (voire de Mao) dont le nombre de victimes sont de très loin supérieurs, mais l'omerta continue à planer sur ces victimes-là comme si les unes étaient acceptables et les autres non. La vision des immigrés (Agnès n'est islandaise que de seconde génération) est également interpellante.

Et puis, dans la seconde partie, tout s'enlise. Et devient une gadoue informe. Tout d'abord, l'idée de déstructurer le roman devient de plus en plus inintéressante et semble noyer l'absence de fond. Cette absence de fond est surtout due à la vacuité des personnages masculins : Omar, le compagnon d'Agnès, glandouille et on se demande bien ce qu'elle lui trouve. Arnor, le néonazi qu'Agnès connaît depuis longtemps mais avec qui elle va avoir des relations sexuelles qu'une fois qu'elle rencontre Omar (!?), est plus caricatural que jamais. Petit sans être nain, le décrit Agnès, perclus de tics. Et puis, et puis, il y a tous les champs des possibles que recelaient les prémices fort riches qui n'ont pas été exploités.

En un mot comme en cent, j'ai cru commencer un coup de coeur et véritablement la première partie sauve à mes yeux la seconde, qui va de plus en plus dans le sens d'une grande débandade et lui vaut finalement un avis mitigé.
… (plus d'informations)
 
Signalé
Millepages | 1 autre critique | Jan 30, 2016 |

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