Ray Faraday Nelson (1931–2022)

Une des particularités les plus frappantes de ce roman est le fait que touts les protagonistes sont incroyablement déplaisants. Si l'on peut apprécier leur but ultime (comment en serait -il autrement?) de libération de l'espèce humaine de la subjugation qui lui a été infligée, leur personnalité est si rebutante qu'on se complairait bien à les voir tous se faire sauter la gueule, du raciste fini qu'est Gus Swenesgard au fanatique paranoïaque et bourré de préjugés qu'est son adversaire, en passant par Balkani, qui semble un plaisir quasi sexuel à détruire la personnalité de quiconque lui est confié au bénéfice des envahisseur.

La conclusion est convenue, malgré des passage beaucoup plus originaux l'ayant précédée, et certains éléments sur lesquels la elle est basée ne sont jamais expliqués au lecteur, ce qui n'est non plus pour me satisfaire.… (plus d'informations)