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Charles Méré

Auteur de And Then Came Ford

4 oeuvres 4 utilisateurs 3 critiques

A propos de l'auteur

Comprend les noms: Charles Mere

Œuvres de Charles Méré

Une nuit au bouge 1 exemplaire
Le marquis de Sade 1 exemplaire
Les trois masques 1 exemplaire
And Then Came Ford 1 exemplaire

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« C'est le théâtre de l'épouvante et de rire, installé à Paris, impasse Chaptal, dans le IXème arrondissement. Il a touché un public averti de 1897 à 1962. (…) Le Grand Guignol a un goût de sang et des relents de scandale. (…) En fait, le Grand Guignol tient davantage du corps que du mot. Il y a plus de corps que de paroles, plus de corps à corps que de dialogues, plus de cris, d'yeux révulsés, de contorsions, de lenteur dans la démarche que de mots. (…) Car le Grand Guignol relève davantage de la mécanique que de la littérature : un acteur de Grand Guignol ne vit pas seulement son rôle, il le chronomètre. L'auteur du Grand Guignol est le rouage parfait d'un bel instrument de précision : un véritable mécanisme d'horlogerie à retardement. Seconde par seconde, le rouage tourne, régulier, implacable, jusqu'à l'explosion finale de la bombe : le dénouement de la pièce d'épouvante (ou de fou rire). (…) Bien que Maupassant, l'une des références principales du genre, affirme : La vraie peur c'est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois, le Grand Guignol ne sollicite guère le vieux fond des peurs ancestrales de l'humanité : peur du fantôme, du vampire du diable. (…) La grande découverte de l'époque, c'est que les monstres ne sont pas en dehors de nous, mais en nous. »
Extraits de la préface de « Le Grand Guignol » - édition Bouquins, de Agnès Pierron (Docteur ès lettres et diplômée du Conservatoire d'art dramatique de Nancy. Spécialiste des proverbes et dictons, de la scénographie, des marionnettes et du théâtre d'épouvante.)
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Signalé
vdb | Jul 2, 2011 |
« C'est le théâtre de l'épouvante et de rire, installé à Paris, impasse Chaptal, dans le IXème arrondissement. Il a touché un public averti de 1897 à 1962. (…) Le Grand Guignol a un goût de sang et des relents de scandale. (…) En fait, le Grand Guignol tient davantage du corps que du mot. Il y a plus de corps que de paroles, plus de corps à corps que de dialogues, plus de cris, d'yeux révulsés, de contorsions, de lenteur dans la démarche que de mots. (…) Car le Grand Guignol relève davantage de la mécanique que de la littérature : un acteur de Grand Guignol ne vit pas seulement son rôle, il le chronomètre. L'auteur du Grand Guignol est le rouage parfait d'un bel instrument de précision : un véritable mécanisme d'horlogerie à retardement. Seconde par seconde, le rouage tourne, régulier, implacable, jusqu'à l'explosion finale de la bombe : le dénouement de la pièce d'épouvante (ou de fou rire). (…) Bien que Maupassant, l'une des références principales du genre, affirme : La vraie peur c'est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois, le Grand Guignol ne sollicite guère le vieux fond des peurs ancestrales de l'humanité : peur du fantôme, du vampire du diable. (…) La grande découverte de l'époque, c'est que les monstres ne sont pas en dehors de nous, mais en nous. »
Extraits de la préface de « Le Grand Guignol » - édition Bouquins, de Agnès Pierron (Docteur ès lettres et diplômée du Conservatoire d'art dramatique de Nancy. Spécialiste des proverbes et dictons, de la scénographie, des marionnettes et du théâtre d'épouvante.)
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Signalé
vdb | Jul 2, 2011 |
« C'est le théâtre de l'épouvante et de rire, installé à Paris, impasse Chaptal, dans le IXème arrondissement. Il a touché un public averti de 1897 à 1962. (…) Le Grand Guignol a un goût de sang et des relents de scandale. (…) En fait, le Grand Guignol tient davantage du corps que du mot. Il y a plus de corps que de paroles, plus de corps à corps que de dialogues, plus de cris, d'yeux révulsés, de contorsions, de lenteur dans la démarche que de mots. (…) Car le Grand Guignol relève davantage de la mécanique que de la littérature : un acteur de Grand Guignol ne vit pas seulement son rôle, il le chronomètre. L'auteur du Grand Guignol est le rouage parfait d'un bel instrument de précision : un véritable mécanisme d'horlogerie à retardement. Seconde par seconde, le rouage tourne, régulier, implacable, jusqu'à l'explosion finale de la bombe : le dénouement de la pièce d'épouvante (ou de fou rire). (…) Bien que Maupassant, l'une des références principales du genre, affirme : La vraie peur c'est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois, le Grand Guignol ne sollicite guère le vieux fond des peurs ancestrales de l'humanité : peur du fantôme, du vampire du diable. (…) La grande découverte de l'époque, c'est que les monstres ne sont pas en dehors de nous, mais en nous. »
Extraits de la préface de « Le Grand Guignol » - édition Bouquins, de Agnès Pierron (Docteur ès lettres et diplômée du Conservatoire d'art dramatique de Nancy. Spécialiste des proverbes et dictons, de la scénographie, des marionnettes et du théâtre d'épouvante.)
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Signalé
vdb | Jul 2, 2011 |

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