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Maxence van der Meersch (1907–1951)

Auteur de Corps et âmes

43 oeuvres 418 utilisateurs 18 critiques

A propos de l'auteur

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Séries

Å’uvres de Maxence van der Meersch

Corps et âmes (1943) 117 exemplaires
L'empreinte du Dieu (1936) 49 exemplaires
Invasion 14 (1935) 31 exemplaires
La Maison dans la dune (1932) 27 exemplaires
Masque de chair (1958) 23 exemplaires
Corps et âmes, Tome 1 (1943) 16 exemplaires
Quand les sirènes se taisent (1933) 16 exemplaires
L'élu (1936) 12 exemplaires
La petite Sainte Thérèse (1943) 10 exemplaires
Gens du Nord (1974) 7 exemplaires
Maria, fille de Flandre (1935) 6 exemplaires
Le cœur pur (1948) 6 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Autres noms
Vandermeersch, Maxence (birth name)
Date de naissance
1907-05-04
Date de décès
1951-01-14
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
Roubaix, France
Lieu du décès
Le Touquet, France
Lieux de résidence
Lille, France
Courte biographie
Maxence Van der Meersch, de son vrai patronyme Vandermeersch, est un écrivain français né à Roubaix le 4 mai 1907, décédé le 14 janvier 1951 au Touquet où il s'était établi pour soigner sa tuberculose. Maxence, de santé très fragile, appartient au milieu relativement aisé de la petite bourgeoisie, son père étant comptable. Le 27 octobre 1918 il perd sa sœur, Sarah, âgée seulement de 18 ans ; le ménage de ses parents n'y résistera pas. Sa mère Marguerite sombrera dans l'alcoolisme et son père Benjamin mènera une vie jugée dissolue pour l'époque. En 1927, il tombe amoureux de Thérèze Denis, une jeune ouvrière pauvre, avec laquelle il s'installe en concubinage à Wasquehal contre l'avis de son père qui rêvait d'une union autrement prestigieuse. En 1929, de cette union non officielle qu'il ne régularisera qu'en 1934, naîtra sa fille Sarah, prénommée ainsi en souvenir de sa sœur trop tôt disparue. Thérèze sera l'unique amour de sa vie et est la clef essentielle à la compréhension de l'œuvre de Van der Meersch. Avocat de formation, il exercera très peu, préférant le stylo à la robe et se consacrera rapidement exclusivement à l'écriture. Son œuvre empreinte d'humanisme et de son propre vécu est consacrée essentiellement à la vie des gens modestes du Nord, sa région natale. En 1936, il obtint le Prix Goncourt pour L'Empreinte du dieu et le Grand Prix de l'Académie française lui fut décerné en 1943 pour "Corps et âmes", succès international traduit en treize langues. Ce roman est basé sur un grand personnage de la médecine naturelle, le Dr Paul Carton, pour qui il éprouvait une admiration profonde, et l'extraordinaire médecine que celui-ci mit au point. Il expliqua le choix du sujet de ce roman dans un ouvrage quasi introuvable : Pourquoi j'ai écrit corps et âme. Catholique, contrairement à son père Benjamin qui était un athée convaincu, il écrivit également des ouvrages à caractère religieux, notamment une vie du curé d'Ars et une biographie de sainte Thérèse de Lisieux. Auteur qui connut un grand succès de son vivant, il est aujourd'hui presque oublié, cependant son premier roman "La Maison dans la dune" fut adapté au cinéma en 1988 par Michel Mees, avec Tchéky Karyo dans le rôle principal.

Membres

Critiques

> LA PETITE SAINTETHÉRÈSE, de Maxence Van der Meersch. Préface de Jacques Maître (Albin Michel, 1997). — Au-delà de l’importance de ce livre qui provoqua, lors de sa parution en 1947, un scandale par ses révélations sur l’attitude des autorités supérieures de Lisieux, c’est un modèle de simplicité et d’humilité que nous découvrons dans cette oeuvre. Proclamée cent ans après sa mort « docteur de l’Église », la figure lumineuse de sainte Thérèse continue de nourrir des fidèles issus de tous horizons. (Espaces libres)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Meersch-La-Petite-Sainte-Therese/1187003
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Mar 31, 2021 |
A force de travail, Germain Demunster a monté une belle entreprise à Arras, mais une affaire conclue avec un escroc l'accule à la faillite. Sa femme Jeanne, méchante et cupide, ne lui est d'aucun secours moral ou financier, au contraire, si bien qu'au lieu d'affronter ses créanciers il décide de fuir jusqu'à ce que la tempête s'apaise. Il part pour Bruges où vit sa mère et prend un emploi de grutier en attendant. Il retrouve là sa cousine Maria, pour qui naguère son cœur a battu - avant la rencontre avec Jeanne, la liaison puis le mariage «pour cause», mariage voulu par le rigorisme de la mère de Germain bien qu'elle le sût mal assorti et voué à l'échec. Auprès de Maria, il sent se ranimer son amour de jeunesse, mais elle a épousé le carillonneur Jef dont elle a un fils, Jooris, et refuse de se laisser entraîner hors de la voie droite.
Du moins au début. Après, sa loyauté et la désapprobation de la mère de Germain se conjuguent pour empoisonner des heures de passion partagée. Il y a aussi les enfants de Germain, restés à Arras. La vie exige de choisir et c'est dans ce choix que réside la puissance dramatique du roman de Maxence Van Der Meersch.
… (plus d'informations)
 
Signalé
vdb | Dec 20, 2010 |
Michel aurait-il dû obéir à son père, le médecin aliéniste Doutreval, et renoncer à son attachement pour Evelyne Goyens afin de conserver intactes ses chances de faire une carrière brillante ? Ses diplômes obtenus, il aurait secondé son père, continué ses travaux, envisagé le mariage avec une héritière dont la filiation et la fortune auraient aplani sa route. Il n'a rien voulu entendre et il a rompu avec les siens. Ces calculs qui lui répugnent ne sont peut-être pas le seul moyen mais bien le meilleur pour réussir et Vallorge par exemple n'hésite pas, son patron mort, à se tourner vers le professeur Doutreval, à épouser sa fille Mariette, afin de s'assurer son appui. De même, père et gendre confient Mariette à Géraudin en dépit des bruits- qui courent sur son déclin de peur de déplaire au chirurgien influent… Arriver au faîte, s'y maintenir, c'est le drame de ces hommes prisonniers de l'ambition. Rares pourtant sont ceux qui, même aux pires heures, oublient les corps à eux confiés. Chefs de clinique, modestes praticiens de quartier ou médecins de campagne, hardis pionniers ou patients chercheurs obscurs sont les héros de cette fresque passionnée qui reflète remous et états d'âme du monde médical catholique à la veille de la deuxième guerre mondiale.

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½
 
Signalé
mmecharlotte | 4 autres critiques | Nov 25, 2008 |

Prix et récompenses

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Statistiques

Å’uvres
43
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418
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Évaluation
½ 3.6
Critiques
18
ISBN
51
Langues
6

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