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Maurice Maeterlinck (1862–1949)

Auteur de La vie des abeilles

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A propos de l'auteur

Maurice Maeterlinck (1862-1949) was a Belgian writer of poetry, a wide variety of essays, and symbolic dramas, including Pelleas et Melisande (1892). In 1911 he won the Nobel Prize for literature
Notice de désambiguation :

Maeterlinck a beau être l'écrivain belge le plus célèbre de par le monde - hormis Simenon, bien sûr - et le seul à avoir décroché le prix Nobel, il n'en demeurait pas moins l'un des moins accessibles. C'est qu'il a pâti longtemps de l'ambiguïté de son appartenance nationale et culturelle. En Flandre, on néglige ce Flamand qui a écrit son œuvre en français: seule une exposition tenue à Gand, sa ville natale, a été organisée à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, le 5 mai 1949. Pour le reste, silence radio sur celui qui est tenu pour un déserteur linguistique. En France, où il vécut la moitié de sa vie et où il mourut, l'indifférence à cette commémoration fut totale. Cela dénote d'une amnésie grave: Maeterlinck fut, à la fin du siècle dernier, et en particulier après l'article retentissant qu'Octave Mirbeau consacra à sa «Princesse Maleine», une vedette parisienne. Il est fréquemment cité par Proust, qui ne faisait que refléter l'air du temps en le mentionnant. Maeterlinck est un jalon majeur dans l'histoire du symbolisme, non seulement français mais international. (DE DECKER,JACQUES)

Crédit image: Courtesy of the NYPL Digital Gallery
(image use requires permission from the New York Public Library)

Séries

Œuvres de Maurice Maeterlinck

La vie des abeilles (1901) 477 exemplaires
L'oiseau bleu (1908) 263 exemplaires
Pelléas et Mélisande (1892) 148 exemplaires
L'Intelligence des Fleurs (1907) 111 exemplaires
La vie des fourmis (1930) 75 exemplaires
La sagesse et la destinée (1901) 66 exemplaires
Le trésor des humbles (1897) 66 exemplaires
La vie des termites (1926) 58 exemplaires
MONNA VANNA (1902) 52 exemplaires
Le grand secret (1989) 38 exemplaires
Le temple enseveli (1902) 35 exemplaires
L'Hôte Inconnu (1914) 33 exemplaires
La mort (1912) 29 exemplaires
Bulles Bleues (Souvenirs heureux) (2011) 25 exemplaires
Pélléas and Mélisande (1919) 24 exemplaires
The Children's Life of the Bee (1919) 24 exemplaires
English National Opera Guide : Debussy : Pelléas & Mélisande (1982) — Librettist — 24 exemplaires
Our Eternity (2008) 19 exemplaires
The Double Garden (1904) 18 exemplaires
The Wrack of the Storm (1917) 14 exemplaires
Joyzelle (1903) 13 exemplaires
Poems (2008) 12 exemplaires
La Vie de l'espace (1928) 12 exemplaires
Our Friend the Dog (2003) 12 exemplaires
Morceaux choisis (1950) 11 exemplaires
The Inner Beauty (2010) 10 exemplaires
The Blind (1897) 10 exemplaires
The Intruder (2009) 10 exemplaires
The light beyond (1917) 10 exemplaires
The Burgomaster of Stilemonde (1917) 9 exemplaires
La Princesse Maleine : théâtre (1998) 8 exemplaires
La grande féérie (1930) 7 exemplaires
Avant le Grand Silence (1934) 7 exemplaires
The Measure of the Hours (1907) 7 exemplaires
FAUNA de Sierra Albarrana (1981) 6 exemplaires
Mountain Paths (1919) 6 exemplaires
L'araignée de verre (1932) 6 exemplaires
"l'intruse ; interieur" (2005) 6 exemplaires
Theatre (1903) 5 exemplaires
Debussy : Pelléas and Mélisande [libretto : French/English] (1902) — Librettist — 5 exemplaires
Interieur (2018) 5 exemplaires
The great beyond (1947) 5 exemplaires
On Emerson, and other essays (1978) 5 exemplaires
Aglavaine et Sélysette (1908) 5 exemplaires
La mort de Tintagiles (1997) 4 exemplaires
DIE VIERTE DIMENSION (2016) 3 exemplaires
20. sajandi näidendeid. I (2006) 3 exemplaires
كنز البسطاء 3 exemplaires
Onirologie (1889) 3 exemplaires
La Vie de la nature (1997) 3 exemplaires
Näidendid (1889–1896) (2020) 2 exemplaires
Pelléas et Mélisande [libretto] (1902) — Librettist — 2 exemplaires
La grande porte (2001) 2 exemplaires
The Seven Princesses 2 exemplaires
Życie pszczół (1988) 2 exemplaires
Tre skuespill (1980) 2 exemplaires
The miracle of Saint Anthony, (1918) 2 exemplaires
Le ‰opere: poesia teatro prosa (1979) 2 exemplaires
Joyzelle & Monna Vanna (1910) 2 exemplaires
ŒUVRES (1996) 2 exemplaires
Pellas et Mlisande 2 exemplaires
Quatre variacions sobre la mort (1984) 2 exemplaires
Maurice Maeterlinck 1 exemplaire
Poésies complètes 1 exemplaire
Novalis 1 exemplaire
Inteligencja kwiatów 1 exemplaire
Życie mrówek 1 exemplaire
A Vida das Abelhas 1 exemplaire
La vita dello spazio 1 exemplaire
Prosa 1 exemplaire
Pelleas and Melisante 1 exemplaire
Teatro scelto 1 exemplaire
L'hote inconnu 1 exemplaire
Inteligence květin 1 exemplaire
蟻の生活 1 exemplaire
Ancient Egypt 1 exemplaire
Le sablier (1936) 1 exemplaire
La grande loi (1938) 1 exemplaire
Teatro I 1 exemplaire
ÇAĞRILMADAN GELEN 1 exemplaire
Teatro 1 exemplaire
Il tesoro degli umili 1 exemplaire
Mehiläisten elämä 1 exemplaire
L'oiseau bleu 1 exemplaire
Davanti a Dio 1 exemplaire
Three Little Dramas 1 exemplaire
Insectes et Fleurs 1 exemplaire
Opere 1 exemplaire
Ukjent 1 exemplaire
پرنده آبی 1 exemplaire
La Vita delle Alpi 1 exemplaire
Życie przestrzeni (1994) 1 exemplaire
The Blue Bird Souvenir Book (1912) 1 exemplaire
The Chrysanthemum 1 exemplaire
Maeterlinck's Essays 1 exemplaire
L'intelligence des fleurs (2017) 1 exemplaire
Poésies complètes 1 exemplaire
Sabrana djela 1 exemplaire
Le temple enseveli 1 exemplaire
La Belgique en guerre 1 exemplaire
Dramaty wybrane 1 exemplaire
Home 1 exemplaire
The bluebird chooses (1926) 1 exemplaire
Plages méditerranéennes (1938) 1 exemplaire
The leaf of olive 1 exemplaire
Fire drama (2019) 1 exemplaire
Joyzelle / Monna Vanna. (1909) 1 exemplaire
Krigens Ruiner (1916) 1 exemplaire
Thoughts From Maeterlinck (1908) 1 exemplaire
Gedichte (2009) 1 exemplaire
Pelėjas ir Melisanda (2020) 1 exemplaire
Inteligencija cvijeća (2021) 1 exemplaire
Çağrılmadan Gelen 1 exemplaire
La/Princesse Isabelle (1967) 1 exemplaire
Teatro - Prosa (1958) 1 exemplaire
La muerte 1 exemplaire
Poems (2015) 1 exemplaire
Theatre I 1 exemplaire
Theatre II 1 exemplaire
Theatre III 1 exemplaire
Devant Dieu. 1 exemplaire
Vie des fourmis (2019) 1 exemplaire
A szegények kincse 1 exemplaire

Oeuvres associées

The Fireside Book of Dog Stories (1943) — Contributeur — 144 exemplaires
Thirty Famous One-Act Plays (1943) — Contributeur — 110 exemplaires
Great Stories by Nobel Prize Winners (1959) — Contributeur — 77 exemplaires
Three Pre-Surrealist Plays (1890) — Contributeur — 34 exemplaires
15 International One-Act Plays (1969) — Contributeur — 31 exemplaires
Treasury of the Theatre: From Ibsen to Sartre (1951) — Contributeur — 17 exemplaires
Contemporary Drama: European, English and Irish, American Plays (1941) — Contributeur — 17 exemplaires
Romantiques allemands. Tome 2/2 (La Pléiade) (1973) — Traducteur, quelques éditions16 exemplaires
Shakespeare. Oeuvres complètes. Tome 2/2 (La Pléiade, 19 59) (1959) — Traducteur, quelques éditions15 exemplaires
Five Modern Plays (1987) — Auteur — 6 exemplaires
Shakespeare Théâtre complet. Tome 1/2 et Tome 2/2 (La Pléiade, 19 38) (1938) — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Maeterlinck, Maurice
Nom légal
Maeterlinck, Maurice Polydore Marie Bernard
Autres noms
MAETERLINCK, Maurice Polydore Marie Bernard
MAETERLINCK, Maurice
Date de naissance
1862-08-29
Date de décès
1949-05-05
Lieu de sépulture
Crématisé à Marseille, les cendres furent transférées à Nice.
Sexe
male
Nationalité
Belge
Lieu de naissance
Gent, Belgique
Lieu du décès
Nice, France
Lieux de résidence
Gent (Belgique), Paris, Nice (France)
Études
Etudes au collège Sainte-Barbe (Sint-Barbara) de Gent (Belgique)
Professions
ecrivain
dramaturge
poéte francophone belge
Relations
Wilde, Oscar
Fort, Paul
Mallarmé, Stéphane
Saint-Saëns, Camille
France, Anatole
Rodin, Auguste (tout afficher 8)
Mirbeau, Octave
Proust, Marcel
Prix et distinctions
Prix Nobel de littérature (1911)
Grand Cordon de l'Ordre de Léopold (le 12 janvier 1920, avant d'être fait comte par le roi Albert Ier en 1932)
Courte biographie
Né à Gand, Maurice Maeterlinck est l'aîné d'une famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe (Sint-Barbara) de Gand, Maeterlinck publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part à Paris où il rencontre plusieurs écrivains qui vont l'influencer, dont Stéphane Mallarmé et Villiers de l’Isle-Adam. Ce dernier lui fait découvrir les richesses de l'idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, Maeterlinck découvre Ruysbroeck l'Admirable, un mystique flamand du XIVe siècle dont il traduit les écrits (Ornement des noces spirituelles). C'est ainsi qu'il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s'éloignant du rationalisme français. Dans cet esprit, il se consacre à Novalis et entre en contact avec le romantisme d'Iéna (Allemagne, 1787-1831, autour d'August et Friedrich Schlegel et de la revue l'Athenäum), précurseur en droite ligne du symbolisme. Les œuvres que publie Maeterlinck entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique. C'est en août 1890 qu'il devient célèbre, du jour au lendemain, grâce à un retentissant article d'Octave Mirbeau sur La Princesse Maleine dans Le Figaro. En 1895, il rencontre la cantatrice Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, avec laquelle il tient, vers 1897, un salon parisien fort couru dans la Villa Dupont : on y croise, entre autres, Oscar Wilde, Paul Fort, Stéphane Mallarmé, Camille Saint-Saëns, Anatole France, Auguste Rodin. En 1902, il écrit Monna Vanna, où joue Georgette Leblanc. Il vit avec elle jusqu'en 1918, avant d'épouser, l'année suivante, la jeune actrice Renée Dahon, rencontrée en 1911. Maurice Maeterlinck conçoit lui-même son propre palais au Cap de Nice, Orlamonde, une résidence féérique dans laquelle il vit avec son épouse. En 1921, il signe un manifeste contre la flamandisation de l’Université de Gand, jusqu’alors francophone. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1911, puis le Grand Cordon de l'Ordre de Léopold le 12 janvier 1920, avant d'être fait comte par le roi Albert en 1932. En 1935, lors d'un séjour au Portugal, il préface les discours politiques du président Salazar : Une révolution dans la paix. En 1939, il gagne les États-Unis pour la durée de la guerre. De retour en France en 1947, il meurt à Nice en 1949.
Notice de désambigüisation
Maeterlinck a beau être l'écrivain belge le plus célèbre de par le monde - hormis Simenon, bien sûr - et le seul à avoir décroché le prix Nobel, il n'en demeurait pas moins l'un des moins accessibles. C'est qu'il a pâti longtemps de l'ambiguïté de son appartenance nationale et culturelle. En Flandre, on néglige ce Flamand qui a écrit son œuvre en français: seule une exposition tenue à Gand, sa ville natale, a été organisée à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, le 5 mai 1949. Pour le reste, silence radio sur celui qui est tenu pour un déserteur linguistique. En France, où il vécut la moitié de sa vie et où il mourut, l'indifférence à cette commémoration fut totale. Cela dénote d'une amnésie grave: Maeterlinck fut, à la fin du siècle dernier, et en particulier après l'article retentissant qu'Octave Mirbeau consacra à sa «Princesse Maleine», une vedette parisienne. Il est fréquemment cité par Proust, qui ne faisait que refléter l'air du temps en le mentionnant. Maeterlinck est un jalon majeur dans l'histoire du symbolisme, non seulement français mais international. (DE DECKER,JACQUES)

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Critiques

Maeterlinck,Maurice
 
Signalé
AFBIBLIOTECA | Dec 5, 2022 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Maeterlinck-La-sagesse-et-la-destinee/287507

> LA SAGESSE ET LA DESTINÉE, par Maurice Maeterlinck. — « En une centaine de courts chapitres, ce livre de 1898 nourri de Ruysbroeck et d'Emerson, selon la préface, propose des esquisses de méditation sur la vie humaine. » - amazon.fr
-- Maeterlinck sait exprimer les fines nuances de notre morale. Avec la force d'un visionnaire, il pénètre les profondeurs de l'être et ce, avec un optimisme enthousiaste.
Élisabeth Ricard, Montréal (ICI.Radio-Canada.ca)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 1 autre critique | Dec 1, 2018 |
J’ai fait pire… Pelléas et Mélisande est ma deuxième rencontre avec Maeterlinck, dont j’ai lu il y a quelques années une autre pièce de théâtre, L’Oiseau bleu. C’est donc sous forme de comparaison que j’écris cette courte note de lecture. Au moins, j’ai compris le propos de l’auteur, j’ai pu comprendre quelle était son intention. Une fascination pour l’univers des mythes, pour l’amour courtois du Moyen-Age… Elle est entourée de mystère cette rencontre entre Golaud et Mélisande, belle jeune fille à la sublime chevelure, nymphe trouvée au bord d’un étang, porteuse d’un passé douloureux que nous ne connaîtrons pas. J’ai eu tout de suite l’impression d’être transportée dans un tableau des Préraphaélites, peut-être bien The Lady of Shalott, de Waterhouse, avec cette femme aux longs cheveux lâchés, cette robe d’un médiéval fantasmé et la lourde et riche tenture aux couleurs chaudes qui couvre la barque.
Maeterlinck continue et fait de son histoire le récit d’un amour impossible qui demeure chaste, de personnages qui étouffent leurs sentiments par sens du devoir et de la parole donnée. Mais la jalousie ne peut qu’avoir raison d’eux car, comme l’a dit un autre poète, il n’y a pas d’amour heureux, et encore moins lorsqu’il s’agit d’un amour interdit. Pendant toute la pièce Maeterlinck joue sur l’opposition entre l’ombre et la lumière. Cela doit être passionnant à mettre en scène pour souligner par ce moyen les déchirements et les errements des personnages.
Mais si je comprends cette pièce, ce qui n’a pas été le cas lorsque j’ai lu L’Oiseau bleu, et donc si je me sens un peu moins bête lorsque la dernière réplique tombe, je n’ai pas été touchée par cette pièce, qui demeure une réinterprétation somme toute très banale d’un thème battu et rebattu. Prix Nobel, prix Nobel, certes, mais je ne peux me résoudre à aimer cet auteur. La pièce a à mon sens un intérêt pour l’histoire de la littérature et des arts, elle a eu un grand succès lorsqu’elle a été créée et la grande Sarah Bernardt a prêté sa voix et son jeu à la frêle Mélisande. Mais je n’ai pas trouvé de plaisir dans cette lecture.
Et finalement, puisque j’en écoutais une lecture à haute voix accompagnée de la célèbre suite de Fauré dont je ne connaissais qu’une toute petite partie, c’est la musique que j’ai préférée et j’ai écouté ensuite l’intégralité de la suite, avec l’envie de mieux connaître Gabriel Fauré et la façon toute particulière qu’il a de faire rebondir la mélodie d’instruments en instruments. Une découverte musicale dont je suis très heureuse donc, mais pas d’envolée littéraire pour moi cette fois-ci.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 3 autres critiques | Oct 6, 2018 |
Qui de ma génération ne se souvient pas de ce dessin animé et de son générique qui me donnait des frissons. Quand je me suis aperçue, il y a peu et par hasard, que ce dessin animé était inspiré d’une pièce de théâtre d’un écrivain belge un peu obscur pour moi, bien que Prix Nobel en 1911, je me suis dit que je ne pourrai pas résister à une petite parenthèse de nostalgie.
Cette lecture n’a pourtant pas été le divertissement enfantin auquel je m’attendais. Il n’y a pas véritablement d’histoire, plus une succession de scénettes dont les mille décors chatoyants et la myriade de personnages m’ont fait pensé à la féerie du Casse-Noisette de Tchaïkovski. Les actes sont d’ailleurs divisés en tableaux et les indications scéniques prennent parfois plus de place que les dialogues, donnant à l’œuvre toutes les apparences d’un livret de ballet.

A la demande de la fée Bérylune, le frère et la sœur Tyltyl et Mytyl sont à la recherche de l’Oiseau Bleu, seul capable de sauver la fille de la fée. Ils voyagent alors de tableau en tableau, qui tous représentent un aspect de notre monde, et rencontrent les allégories de notre condition humaine (la Mort, la Forêt, les Bonheurs, l’Avenir). Grâce à un diamant magique, ils peuvent voir au-delà des apparences et découvrir la vérité des choses, leur âme qui leur parle.
Je suppose que chacun de ces tableaux pourrait faire l’objet d’une interprétation symbolique, mais je ne m’y aventurerais pas. Il est question du dualisme entre Homme et Nature, entre Raison et Ignorance. Si les scènes sont aussi colorées que celles d’un dessin animé japonais, elles créent souvent un univers inquiétant, parfois grinçant, celui d’enfants sur le point de s’éveiller à la complexité du monde.
Je goûte assez peu les œuvres hautement symboliques, encore plus lorsqu’elles mêlent un langage simple, voire simpliste, avec la promesse d’un sens profond caché. Le genre d’œuvre qui pourrait certainement faire l’objet d’une analyse psychanalytique dont on ne peut décider si l’analyse semble plausible ou non.
Je n’ai donc pas particulièrement apprécié cette pièce de théâtre, mais elle pose de tels casse-tête de mise en scène que ce doit être un défi passionnant et qu’elle doit être intéressante à regarder. A voir plus qu’à lire je pense donc, et je préfère me souvenir de ce refrain qui reste celui d’un bon souvenir d’enfance… : « Car très loin dans le ciel / Vivait l'oiseau bleu du Bonheur / Que l'on dit éternel / Pour ceux qui ont toujours un cœur. »
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 5 autres critiques | Mar 10, 2012 |

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