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Paul Lynch (1)

Auteur de Prophet Song

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5 oeuvres 1,102 utilisateurs 64 critiques 1 Favoris

Œuvres de Paul Lynch

Prophet Song (2023) 648 exemplaires
Un ciel rouge, le matin (2013) 160 exemplaires
Grace (2017) 155 exemplaires
The Black Snow (2014) 95 exemplaires
Beyond the Sea (2019) 44 exemplaires

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Sexe
male
Nationalité
Ireland

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Critiques

récit halluciné et hallucinant ; à vouloir trop démontrer ( la misère, les violences ; la famine...) l'auteur fatigue le lecteur avec ce perpétuel dialogue entre Grace et son frère mort.
 
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pangee | 10 autres critiques | Feb 27, 2023 |
Ce livre se déroule dans les années 50, dans le Donegal, région de naissance de l’auteur. Les personnages principaux sont une famille : le père Barnabas, revenu des États-Unis, après avoir participé à la construction des gratte-ciels du pays, avec dans ses bagages une femme, Eskra, américaine avec des origines irlandaises, et Billy leur fils, qui est adolescent dans le roman. Barnabas a racheté une ferme et des terrains pour devenir paysan. Il a à son service le vieux Matthew Peoples.

Le roman commence avec une scène très violente : l’incendie de l’étable de la ferme, avec toutes les vaches à l’intérieur. En essayant de sauver le bétail, Matthew Peoples va mourir, brûlé, et Barnabas, sauvé in extremis par un voisin, va être très fortement intoxiqué par la fumée. Les voisins compatissent avec la perte des vaches, même si l’assurance va payer, mais lui en veulent aussi de la mort du vieil homme. Surtout que c’est lui qui l’a poussé à l’intérieur de l’étable. Barnabas lui envisage rapidement que l’incendie ait été volontaire car il s’est produit par temps sec, en sortie d’hiver.

Au cours du roman, on va découvrir les petites rivalités entre voisin, le couple va se déliter car Barnabas change, en soupçonnant tout le monde, tandis que Eskra aimerait qu’ils reprennent le cours normal de leurs vies. On va aussi suivre les pensées de Billy par de courts intermèdes dans le texte. On « découvre » aussi le côté très croyant de cette partie de l’Irlande. En effet, quand Barnabas décide, sur les conseils de son voisin, de prendre des pierres de maisons abandonnées pour reconstruire son étable, les autres s’offusquent car ce sont les « tombeaux » des morts de la famine.

Paul Lynch va aborder ces thématiques de manière très singulière, car tout va passer par le ciel et la terre. Si on regarde bien, il ne se passe pas grand chose dans cette histoire (sauf à la fin bien évidemment, qui rappelle un peu celle du premier livre), les sentiments des uns et des autres vont peu évoluer mais la manière dont Paul Lynch va les décrire oui. Tout va évoluer grâce aux saisons, au climat, à la lumière. Là où j’ai trouvé, dans le premier livre, les descriptions climatiques de Paul Lynch, certes, très belles mais un peu lourdes, ici elles sont juste magnifiques. J’ai retrouvé l’Irlande que j’ai visité, il y a déjà 17 ans. Une lumière changeante, avec des passages très sombres, des passages lumineux, une nature rude, parfois accueillante, parfois hostile. Le bandeau de couverture est magnifique car il rend bien cela. Dans le livre, on voit les nuages passés ! On est tout simplement en Irlande. C’est pour cela que ce livre restera très longtemps dans mon cœur !

C’est un livre difficile à lire, plus difficile en tout cas que le premier car il demande beaucoup de concentration pour pouvoir intégrer justement cette langue « minérale » (j’ai pris ce terme dans le supplément de Livre Hebdo consacré à la rentrée car je le trouve très bien choisi). On ne peut pas lire ce livre comme un page-turner, où si on a un moment d’inattention, on peut se rattraper par la suite. J’ai voulu le faire à plusieurs reprises mais sur ces moments-là, j’avais que le sentiment que le livre traînait en longueur et était trop longueur, alors qu’en reprenant le même passage par la suite, je le trouvais tout simplement magnifique.

Comme vous l’aurez compris, ce roman est fait pour les amoureux de l’Irlande. D’ailleurs la quatrième de couverture cite une phrase de Robert McLiam Wilson « un roman sur une Irlande que je reconnais, et que devraient envier tous les écrivains ».
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CecileB | 4 autres critiques | Sep 20, 2015 |
J’ai ce livre dans ma PAL depuis sa sortie. Je l’en ai sorti car j’ai lu dernièrement le second livre de Paul Lynch, La Neige Noire, paru en cette rentrée littéraire aussi chez Albin Michel. La Neige Noire a été un tel coup de cœur que je me devais de continuer de lire cet auteur et très franchement, je trouve que celui-ci est un cran en dessous (entendons-nous, il est quand même très bon, je lui ai mis 4/5 sur LibraryThing).

On est en Irlande, dans le Donegal, à Inishowen plus précisément (extrême nord de l’Irlande), en 1832. Coll Coyle apprend que le propriétaire de sa terre, Hamilton, a décidé de l’expulser sans aucune raison. Il décide de lui parler, les deux hommes s’emportent et la « conversation » tourne au drame puisque Hamilton est tué. Coll Coyle doit fuir, abandonné son frère, sa mère, sa femme, sa fille et son enfant à naître d’autant que le régisseur du domaine, que l’on soupçonne être le vrai peur de Hamilton, a décidé de ne pas faire intervenir la justice et de faire vengeance lui-même.

La chasse à l’homme commence en Irlande dans le Donegal. On découvre dans toute cette première partie, la vie à l’époque en Irlande : la pauvreté, la précarité, la solidarité aussi. C’est une partie extrêmement violente car tous les soutiens proches, ou non, de Coll Coyle vont être torturés et tués par l’équipe du régisseur.

La seule possibilité de Coll Coyle est de partir, de s’exiler en Amérique. La deuxième partie raconte le voyage en bateau et la troisième narre la vie sur un chantier ferroviaire de Coll Coyle. J’ai aimé ces deux parties pour le côté historique de la migration irlandaise à l’époque, celle de personnes extrêmement pauvres, prêtes à accepter des situations insoutenables dans le but d’avoir une vie meilleure (vous allez me dire que c’est toujours le cas pour des migrations économiques …) Ils bravent la mort 100 fois, sont prêts à travailler comme des bêtes pour pouvoir avoir de l’argent pour faire venir leur famille. La troisième partie en Amérique est intéressante car elle donne à voir la manière dont les États-Unis se sont construits.

Du point de vue humain et historique, le livre est excellent. On s’attache à Coll Coyle et à sa situation désespérée car l’auteur arrive à nous faire sentir ses sentiments. Comme dans La Neige Noire, l’auteur utilise un style très imagée pour décrire la terre et les éléments (la météo principalement). L’écriture de Paul Lynch est reconnaissable et surtout admirable pour cela. Là où je suis sceptique c’est qu’ici cela s’intègre moins bien dans l’histoire. Cela permet au lecteur de s’imaginer dans l’environnement décrit mais cela ne fait pas avancer l’histoire, ne joue pas sur les sentiments du personnage (à part quand il pleut, l’avancée est plus lente et on est donc plus démoralisé). Je n’ai pas ressenti l’attachement à la terre pour la partie irlandaise (120 pages) et encore moins pour la partie américain (d’un autre côté, il n’a pas à être attaché à cette terre vu que ce n’est pas la sienne).

Le livre est très bon, l’histoire est intéressante, se suit très bien dans le sens où on a envie de tourner les pages mais il y a un côté qui peut paraître factice au niveau de l’écriture. L’avantage est que ce roman est plus simple à lire que La Neige Noire.
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CecileB | 14 autres critiques | Sep 12, 2015 |
Un beau roman qui nous plonge dans l'Irlande du 19e siècle, pauvre et rude, dans la région du Donegal. Coll Coyle, le personnage principal, est métayer chez un riche propriétaire anglais, qui le malmène, lui et sa famille, et fini par l'expulser. Il tente de défendre sa cause car il ne connaît même pas la raison de cette décision, la dispute éclate, et Coll tue accidentellement le jeune héritier. Il est alors obligé de fuir, très loin, éperduement ; il sera pourchassé jusqu'aux Etats-Unis, en Pensylvannie, où il a trouvé du travail sur les chantiers. Un personnage taiseux, secret, de splendides descriptions de paysages.
Une écriture profonde, et souvent très poétique.
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½
 
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fiestalire | 14 autres critiques | Oct 23, 2014 |

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