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Little Walter (1930–1968)

Auteur de The Best of Little Walter [sound recording]

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The Cambridge Encyclopedia of Latin America and the Caribbean (1985) — Contributeur, quelques éditions56 exemplaires

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> [Rock&Folk]. Lille Walter, Boss Blues Harmonica. In: R'n'F n°314 – Les Incontournables du Blues (octobre 1993)
Né Marion Walter Jacobs dans un petit bled de Louisiane, en 1930 ou 31, ce génie caractériel, porté sur la bagarre et la bouteille, menteur comme un arracheur de dents et d'une arrogance sans bornes, subit l'influence des deux Sonny Boy Williamson et de Walter Horton en montant vers le Nord — même s'il ne veut pas le reconnaître. Lorsqu'il arrive à Chicago, en 1947, il retrouve son pote guitariste Jimmy Rogers, qui joue alors avec Muddy Waters, et il se joint à eux, en faisant les beaux soirs des clubs du South Side. Bien que Muddy soit sous contrat avec Chess, Walter est écarté de ses séances jusqu'en 50, et il doit attendre encore deux ans avant de graver pour le label, et en vedette, le shuffle instrumental qui sert d'indicatif au groupe, "Juke". A la grande surprise des frères Chess, qui l'avaient auparavant laissé enregistrer pour Tempo-Tone, Parkway et Regal, petites marques concurrentes, l'harmoniciste se révèle une mine d'or. Le fameux "Juke" grimpe en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire en tête des charts R&B, et il est suivi d'une ribambelle d'autres tubes, comme les sensibles "Mean Old World" et "Last Night", et l'agressif "Tell Me Mama", où Little Walter montre qu'il est aussi un chanteur direct et chaleureux. Perfectionniste et sans scrupules, l'insupportable Jacobs s'est parfaitement entouré en piquant les frangins Louis et David Meyers, guitaristes teigneux, ainsi que le batteur Fred Below, à son rival Junior Wells — qui lui succède sur scène, mais pas en studio, auprès de Muddy Waters. Et il fraye par la suite avec l'inévitable Willie Dixon, qui lui donne son plus grand succès avec l'entraînant "My Babe", adapté du gospel traditionnel "This Train". Cette compile essentielle a le bon goût de nous épargner la déchéance prématurée de cet innovateur surdoué, dans les années 60, qui finira le nez dans le caniveau d'une ruelle sombre de Chicago, en 68, après avoir participé à une rixe de trop. Dans la plus pure tradition des maudits du blues. — Thierry Chatain
____________________
Charly RED 4

1. Tell Me Mama (2:46)
2. You're So Fine (3:02)
3. Last Night (2:41)
4. My Babe (2:32)
5. Juke (2:42)
6. Can't Hold Out Much Longer (2:58)
7. Mean Old World (2:53)
8. Sad Hours (3:09)
9. Too Late (2:33)
10. Thunderbird (2:47)
11. I Got To Go (2:41)
12. Boom, Boom Out Goes The Lights (2:42)
13. Teenage Beat (2:57)
14. Just A Feeling (2:53)
15. Shake Dancer (2:43)
16. Ah'w Baby (2:48)
17. It's Too Late Brother (2:37)
18. Just Your Fool (2:23)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Jul 13, 2019 |

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