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Wyndham Lewis (1882–1957)

Auteur de Tarr, by P. Wyndham Lewis

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A propos de l'auteur

Wydham Lewis: November 18, 1882 -- March 7, 1957 Distinguished and highly original, Wyndham Lewis was known for his sharp wit and sardonic insight. A modern master of satire, Lewis was born off the coast of Nova Scotia in his English father's yacht on November 18, 1882, and grew up in England with afficher plus his mother. He was associated with Roger Fry and Ezra Pound on the vorticist magazine, Blast (1914--1915). Lewis served in France in World War I, and his dynamic paintings of war scenes soon gained him wide recognition for his art, now represented in the Tate Gallery and the Victoria and Albert Museum, London, and in the Museum of Modern Art, New York. After the publication of his naturalistic novel Tarr (1918), he became prominent as a writer. His major work of fiction is The Human Age (1955--56). He also wrote Doom of Youth, The Hitler Cult, and The Jews, Are They Human? Lewis died in London on March 7, 1957. (Bowker Author Biography) afficher moins
Notice de désambiguation :

(eng) Not to be confused with the humorist and biographer D. B. Wyndham-Lewis.

Séries

Œuvres de Wyndham Lewis

Tarr, by P. Wyndham Lewis (1918) 404 exemplaires
The Apes of God (1930) 306 exemplaires
La Rançon de l'amour (1937) 209 exemplaires
Condamné par lui-même (1954) 153 exemplaires
The Childermass (1928) 135 exemplaires
Blast 1 (1981) 114 exemplaires
Time and Western Man (1927) 105 exemplaires
Mémoires de feu et de cendre (1937) 73 exemplaires
The Art of Being Ruled (1727) 70 exemplaires
Snooty Baronet (1656) 57 exemplaires
Journey into Barbary (1983) 57 exemplaires
Rotting Hill (1657) 48 exemplaires
The Complete Wild Body (1764) 46 exemplaires
Collected Poems and Plays (1979) 45 exemplaires
Monstre Gai (Jupiter Books) (1965) 42 exemplaires
The Vulgar Streak (1829) 41 exemplaires
Blast II (Blast Two) (1981) 40 exemplaires
Malign Fiesta (1966) 39 exemplaires
Men Without Art (1987) 36 exemplaires
The Caliph's Design (1986) 31 exemplaires
The Human Age (1955) 26 exemplaires
The Lion and the Fox (1927) 25 exemplaires
The Letters of Wyndham Lewis (1961) 20 exemplaires
The Demon of Progress in the Arts (1954) 19 exemplaires
The Roaring Queen (1973) 18 exemplaires
Mrs. Dukes' million (1977) 16 exemplaires
The Essential Wyndham Lewis (1989) 16 exemplaires
America and Cosmic Man (1949) 15 exemplaires
Pound-Lewis: The Letters of Ezra Pound and Wyndham Lewis (1985) — Auteur — 15 exemplaires
Blast 3 (Blast Three) (No.3) (1984) 15 exemplaires
The Red Priest (1956) 13 exemplaires
Filibusters in Barbary (1932) 11 exemplaires
Hitler (1931) 10 exemplaires
One-Way Song (1933) 8 exemplaires
Enemy Salvoes (1975) 7 exemplaires
Wyndham Lewis et le vorticisme (1956) 7 exemplaires
Cantleman en ander vroeg proza (1984) 6 exemplaires
Doom of Youth (1932) 6 exemplaires
The Jews Are They Human? (1939) 6 exemplaires
America, I Presume (1972) 5 exemplaires
The Hitler cult (1972) 5 exemplaires
The writer and the absolute (1975) 4 exemplaires
Wyndham Lewis: The twenties (1984) 3 exemplaires
Enemy Of The Stars (1914) 3 exemplaires
The Sea-Mists Of The Winter (1981) 3 exemplaires
The Old Gang And The New Gang (1972) 3 exemplaires
The Mysterious Mr Bull 2 exemplaires
Blast: Nos. 1 & 2 2 exemplaires
The Role Of Line In Art (2007) 2 exemplaires
Satire & Fiction (1974) 2 exemplaires
Wyndham Lewis, 1882-1957 (1990) 2 exemplaires
Mixed lot. 1 exemplaire
Timon Of Athens 1 exemplaire
Crossing the frontier (1978) 1 exemplaire
Crossing The Water 1 exemplaire
The Tyro No 2 1 exemplaire
Blast 1 2 &3 (1981) 1 exemplaire

Oeuvres associées

Œuvres complètes : La famille 1 : Coriolan (1623) — Criticism, quelques éditions2,769 exemplaires
The Penguin Book of Contemporary Verse (1950) — Contributeur, quelques éditions264 exemplaires
Selected Poems, 1908–1969 (1975) — Artiste de la couverture, quelques éditions208 exemplaires
Twentieth Century Interpretations of 1984 (1971) — Contributeur — 19 exemplaires
The Bedside Lilliput (1950) — Contributeur — 11 exemplaires
Agenda : Wyndham Lewis special issue — Contributeur — 6 exemplaires
The art of Wyndham Lewis (1951) — Contributeur — 5 exemplaires
GOLDEN SECTIONS (1957) — Introduction — 4 exemplaires
Beyond this limit : selected shorter fiction of Naomi Mitchison (1986) — Illustrateur — 3 exemplaires

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Critiques

Pauvre Wyndham. Quatre étoiles pour le fond, divisées par quatre à cause du traducteur.

Il n'est pas possible d'évoquer le livre de Wyndham Lewis lui-même (au demeurant intéressant pour qui s'intéresse au premier XXe, à la Guerre de 14, à Joyce, à Eliot, à Pound), étant donné qu'il est rendu presque illisible par l'affligeante traduction de M. G.-G. Lemaire. Plutôt que de m'emporter inutilement en multipliant les épithètes vengeresses et méritées, je donnerai quelques exemples de la nullité inacceptable de ce laborieux travail.
Fautes de grammaire, faux amis, constructions bancales, méconnaissance de la civilisation britannique, ignorance des règles minimales de la grammaire et de la prose françaises, tout y passe.

Exemple n° 1 : Lemaire traduit "Dean Swift" par... Dean Swift, comme si Dean était son prénom ; Dean signifie ici Doyen, car Jonathan Swift, dont Lewis parle ici sans équivoque possible (Gulliver tout ça...), était bien Doyen de la cathédrale St Patrick de Dublin... Pour un spécialiste de civilisation britannique, c'est une belle confusion...
Exemple n° 2 :
"Mais si l'ère machinique n'a laissé aucun État intact de sorte à mettre les hommes dans une impulsion pour mourir pour elle, est une question que je suis incapable de discuter". (pp. 255-256) [que personne ne me dise que ce passage-là est lisible]
Version originale :
"But whether the machine-age has left any State intact in such a way to put men under a moral or emotional compulsion to die for it, is a matter I'm unable to discuss." (p. 188 de l'édition présente sur google books)
La phrase d'origine est certes alambiquée, et elle n'est pas des plus faciles à traduire.
Le traducteur, plutôt que de l'adapter à notre langue, a donc préféré faire un mot à mot débile avec un barbarisme ("machinique"), une faute de français ("de sorte à"), une faute de sens (le "it" traduit par "elle" se réfère plutôt à l'État qu'à l'ère machinique), une omission ("moral or emotional"), une préposition mal choisie (une impulsion pour ?), peut-être un faux-ami (sans avoir vraiment réfléchi, j'aurais tendance à comprendre compulsion [UK] soit comme une compulsion [FR] au sens psychologique, soit comme une contrainte, j'ai du mal à saisir ce que vient faire impulsion ici).
Exemple n° 3 : J'ai vu à un moment dans le même livre que James Joyce "ordonnait" des bières dans les cafés. C'est un faux-ami, to order = commander. On commande une bière. On n'ordonne pas une bière...
Exemple n° 4 : Quand Lewis parodie la littérature sentimentale de son temps cela donne : "La moitié de mon esprit était désespérée en disant au revoir à mon petit ordonnance ébouriffé. C'était comme le jeune écuyer sans cœur lançant un ultime adieu à la simple petite villageoise qu'il a trahie à côté du porche de la chaumière." Là, on voit bien, au-delà de l'aspect bancal de ces deux phrases, que le groupe "à côté du porche de la chaumière" se réfère, pour le sens, à la simple petite villageoise... mais grammaticalement, le lecteur français comprend que c'est le fait de la trahir qui s'est déroulé à côté du porche de la chaumière, ce qui n'a pas de sens.
Je ne vais pas plus loin, mais chaque page contient ses absurdités (comme l'hallucinant "procurer des saturnales")

Pendant les 451 pages de cette interminable lecture, je n'ai cessé de buter, à chaque paragraphe ou presque sur des phrases bancales et des impropriétés. Parfois, je rétablissais sans peine la langue anglaise en suivant le mot à mot français. Je veux bien que Wyndham Lewis ait été un écrivain d'avant-garde mais la plupart du temps, lu dans le pesudo-français du pseudo-traducteur G.-G.Lemaire, il n'y a plus rien d'avant-gardiste, il est seulement illisible et, s'il écrivait ainsi le français, on lui conseillerait de bien vite renoncer à la carrière des lettres.
Le traducteur accumule les bêtes fautes de syntaxe et de langue : groupes lexicaux dans tous les sens (sauf le bon), formes passives transposées telles quelles (quand le français usera du "on"), interrogatives indirectes anglaises (le fameux et ignoble "je m'interrogeais sur comment"), utilisation erratique des "si", formules bancales, faux sens, confusions de civilisation (au-delà du drolatique "Dean Swift", j'ai aussi noté une note du traducteur à propos du "P.M." Asquith, pour dire que PM signifie Membre du Parlement ... eh non, ici, PM = Prime Minister, ce qu'était Asquith en 1914 au moment de sa rencontre avec W.Lewis chez Ottoline Morrell, le contexte ne laissant aucun doute à ce propos), maladresses ("la conquête faite au faîte de l'escalier du sous-sol de la maison d'à côté") etc.

Un minimum de sensibilité à la langue de réception rend blessantes chacune de ces pages. Je ne suis pas particulièrement un grand lettré, un érudit, ou un littéraire, mais je sais une chose : avoir lu plus de 1000 livres depuis le début de la décennie m'a donné une certaine sensibilité à la langue française. Là c'est très simple, dans ce livre, même quand la traduction est un peu plus fluide, le lecteur ne sent à aucun moment que le texte est écrit en français. Les mots sont français, mais ce n'est pas du français, c'est de l'anglais transposé.
Un travail immonde, qui n'honore pas l'éditeur.
… (plus d'informations)
 
Signalé
Ibarrategui | Apr 7, 2016 |

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