Hernán Rivera Letelier
Auteur de La raconteuse de films
A propos de l'auteur
Crédit image: Hernán Rivera Letelier http://www.flickr.com/photos/aguayoki/290491950
Œuvres de Hernán Rivera Letelier
Poemas y pomadas 2 exemplaires
Hombres que llegan a un pueblo (Spanish Edition) 2 exemplaires
El hombre que miraba al cielo (Spanish Edition) 1 exemplaire
Donde mueren los valientes (Spanish Edition) 1 exemplaire
MIRAGEM DE AMOR COM BANDA DE MÚSICA 1 exemplaire
Epifanía en el desierto (Spanish Edition) 1 exemplaire
Cuentos Breves & Cuescos de Brevas 1 exemplaire
La contadora de películas (Spanish Edition) 1 exemplaire
La reina Isabel cantaba rancheras 1 exemplaire
La vida oculta de un escritor 1 exemplaire
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Rivera Letelier, Hernán
- Date de naissance
- 1950-07-11
- Sexe
- male
- Nationalité
- Chile
- Lieu de naissance
- Talca, Chile
- Lieux de résidence
- Antofagasta, Chile
Membres
Critiques
Prix et récompenses
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Statistiques
- Œuvres
- 38
- Membres
- 585
- Popularité
- #42,856
- Évaluation
- 3.6
- Critiques
- 24
- ISBN
- 118
- Langues
- 12
J’ai bien un livre d’Hernán Rivera Letelier sur mes étagères, mais je ne l’ai pas encore lu, et il m’a fallu le service de presse de Métailié pour me décider à découvrir cet auteur. Ce roman au titre plus énigmatique en français qu’en espagnol (où il s’intitule uniquement L’autodidacte) est très court, à peine cent pages et m’a fait penser à certains romans de Sepúlveda par le style de l’écriture, concise et qui ne se prend pas au sérieux malgré les sujets difficiles qu’elle peut parfois aborder, mais ici ce n’est pas la nature ou l’exil, les thèmes préférés de son compatriote, dont il est question. On est dans un tout autre décor, les mines de salpêtre du désert d’Atacama, au nord du Chili.
Dans ce décor où le printemps n’existe pas (d’où une fête du printemps pour se donner l’illusion du passage des saisons), Eleazar Luna, ouvrier dur à la peine, découvre et se perd dans la littérature. Son chemin croise celui de la plus belle fille du village et celui d’un boxeur aux poings irrésistibles. J’ai été troublée par les nombreux parallèles que l’on peut faire entre la vie de l’autodidacte Eleazar Luna et celle de l’auteur, qui a appris à lire vers l’âge de 20 ans en suivant des cours du soir (et qui est maintenant un écrivain de renommée internationale, quel parcours !). J’ai aussi été troublée par le fait que deux des notes du livre (sur cinq, toutes les notes étant du traducteur) font référence à deux autres livres d’Hernán Rivera Letelier, dont son premier roman (et probablement le plus connu), [La Reine Isabel chantait des chansons d’amour].
Ce livre ressemble donc à un bouquet de souvenirs, un bouquet aux fleurs bien modestes parce qu’elles sont rares dans le désert d’Atacama, mais un bouquet offert avec une grande générosité et un sourire auquel on ne peut ni ne veut résister. J’ai lu ce livre presque d’une traite, heureuse de faire un bout de chemin avec ces personnages à la vie rude, qui rêvent souvent d’ailleurs ou de mieux mais qui ne savent pas toujours comment l’atteindre. Ce n’est peut-être pas la meilleure façon de rentrer dans l’œuvre de cet auteur, mais cela ne m’a pas empêché d’en profiter, et maintenant je n’ai plus que l’envie de lire le livre qui est sur mes étagères, puis très probablement celui sur la Reine Isabel
Merci aux éditions Métailié de m’avoir permis de découvrir cet agréable petit livre, via netgalley.… (plus d'informations)