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Estienne de La Boëtie (1530–1563)

Auteur de Discours de la servitude volontaire

34 oeuvres 646 utilisateurs 10 critiques 3 Favoris

A propos de l'auteur

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Œuvres de Estienne de La Boëtie

Discours de la servitude volontaire (1576) 591 exemplaires
Discurso da Servidao Voluntaria (2009) 3 exemplaires
Il contr'uno 1 exemplaire
O dobrovoľnom otroctve (2014) 1 exemplaire
Il contr'uno (1576) 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom légal
La Boétie, Étienne de
Autres noms
de La Boesi
Date de naissance
1530-11-15
Date de décès
1563-08-18
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
Sarlat, France
Lieu du décès
Germignan, Bordeaux, France
Lieux de résidence
Sarlat, France
Études
University of Orléans
Professions
judge
political philosopher
Relations
Montaigne, Michel de (friend)

Membres

Critiques

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/La-Boetie-Discours-de-la-servitude-volontaire/558...

> DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE, par Etienne de la Boetie. — LE livre pour comprendre les humains du monde d’aujourd’hui, d’hier ou de demain, c’est celui d’Étienne de La Boétie : Discours de la servitude volontaire (publié en 1576). Comme le dit la traductrice Séverine Auffret : «Ce texte (ô combien actuel!) analyse les rapports domination-servitude qui régissent le monde et reposent sur la peur, la complaisance, la flagornerie et l’humiliation de soi-même. Leçon politique mais aussi leçon éthique et morale, La Boétie nous invite à la révolte contre toute oppression, toute exploitation, toute corruption, toute mystification, bref contre l’armature même du pouvoir, collectif ou intime.»
Extrait : « Ceci se passe en 546 avant J.C. : «Cette ruse des tyrans d’abêtir leurs sujets n’a jamais été plus évidente que dans la conduite de Cyrus envers les Lydiens, après qu’il se fut emparé de leur capitale et qu’il eut pris pour captif Crésus, ce roi si riche. On lui apporta la nouvelle que les habitants de Sardes s’étaient révoltés. (…) Mais ne voulant pas saccager une aussi belle ville ni être obligé d’y tenir une armée pour la maîtriser, il s’avisa d’un expédient admirable pour s’en assurer la possession. Il y établit des bordels, des tavernes et des jeux publics, et publia une ordonnance qui obligeait les citoyens à s’y rendre. Il se trouva si bien de cette garnison que, par la suite, il n’eut plus à tirer l’épée contre les Lydiens. Ces misérables s’amusèrent à inventer toutes sortes de jeux si bien que, de leur nom même, les Latins formèrent le mot par lequel ils désignaient ce que nous appelons passe-temps, qu’ils nommaient Ludi [activité ludique], par corruption de Lydi.» Transposeur transposez! »
Gilles Landry, Montréal (ICI.Radio-Canada.ca)

> DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE, par Etienne de la Boetie. — Au contraire de la servitude d'un individu, la servitude d'un peuple entier est volontaire; elle découle d'un consentement implicite, généralement passif de la majorité. Prendre conscience de cet état des choses est une étape vers la libération, vers l'élimination des servitudes politiques et / ou religieuses. Pensons à cette merveilleuse séquence du film "15 février 1839" de Pierre Falardeau, où un détenu lit à voix haute un passage de La Boétie aux autres qui écoutent attentivement.
Hélène Couture, Québec (ICI.Radio-Canada.ca)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 6 autres critiques | Jan 24, 2019 |
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
J’ai toujours été fasciné par les dictateurs et leurs gouvernements (en particulier les régimes totalitaires), de Jules César à Joseph Staline. Il était donc naturel pour moi d'aller puiser dans la philosophie les causes potentielles de telles aberrations dans l’histoire de l’humanité. Par ailleurs le titre de l'œuvre est étonnant, qui voudrait volontairement se mettre dans une position de servitude ? C'est donc pour ces deux raisons que j'ai choisi de lire le texte de La Boétie.

Un aspect qui m'a plu :
La Boétie aborde un sujet grave et intemporel qui serait traité avec la plus haute austérité par la plupart des philosophes, mais le jeune Étienne qui avait dix-neuf ans semble-il lorsqu'il a rédigé cet ouvrage a plutôt choisi d'y aller avec un style léger et humoristique. Cette approche m'a plu puisqu'à mon avis elle n'enlève rien au sérieux de l'œuvre, elle apporte un répit à l'intellect qui lui permet de penser sans se lasser d'une lourdeur surabondante.

Un aspect qui m'a moins plu :
Dans l'édition que j'ai lu, le texte se lit d'une traite, il n'y a aucun chapitre, ni même de divisions marquées par des titres dans le texte. Les textes modernes, auxquels je suis habitué, offrent une plus grande structure et un découpage clair dans les différentes parties du texte. Peut-être est-ce seulement un choix de "l'éditeur" pour limiter la taille en octet du texte ? Cette façon de présenter le texte ne m'a pas particulièrement plu.

L’objet numérique :
a. Fonctions liées à l’affichage et à l’annotation
• la capacité de changer le cadre, la présentation, la police, la taille de la police, la couleur, la façon de tourner les « pages », etc.
La liseuse que j’ai utilisé à des fonctions liée à l’affichage sont assez variées. Il est possible d’agrandir le texte à l’écran, de changer la police de caractères et sa taille, ainsi que choisir l’orientation du texte. Il n’est pas vraiment possible de changer la couleur puisque l’écran offre la possibilité de seulement 3 couleur. En revanche il est possible d’ajuster l’opacité du texte. Il est possible de tourner les pages à l’aide des boutons avant et arrière ou encore tactilement en appuyant à gauche ou droite de l’écran.
• La capacité d’annoter le texte, de le surligner, etc.
La liseuse permet la prise de notes à partir du clavier tactile, mais plus étonnant l’appareil est muni d’une fonction « Handwritting ». Par contre, la liseuse n’a pas la capacité de surligner.

b. Fonctions hypertextuelles
• La navigation
Le texte que j’ai choisi n’offrait pas de fonctions hypertextuelles. Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi pour ma part, puisque j’ai tendance à perdre de vue ma recherche originale à force de naviguer de liens en liens.
• Les renvois internes, les notes, les index, etc.
Il n’y avait aucun renvois internes, que ce soit vers d’autres parties de l’ouvrage ou vers des notes, ni même un index. J’aurais aimé avoir la chance d’utilisé une fonction comme celle en vigueur sur Wikipédia en anglais, c’est-à-dire qu’en cliquant sur le renvoi vers les notes, la note est affichée directement à l’écran, plutôt que de nous envoyer au bas de la page.
• Les renvois externes, vers d’autres ressources.)
Il n’y avait pas de renvois externes, ce qui est dommage puisque c’est l’une des fonctionnalités les plus intéressantes à mon avis.
… (plus d'informations)
 
Signalé
charles6344a16 | 6 autres critiques | Oct 13, 2016 |

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