Chris Kraus (2) (1963–)
Auteur de Das kalte Blut
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Œuvres de Chris Kraus
Die Blumen von Gerstern 3 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Kraus, Chris
- Nom légal
- Kraus, Christopher Johannes
- Date de naissance
- 1963
- Sexe
- male
- Nationalité
- Germany
- Lieu de naissance
- Göttingen, Niedersachsen, Deutschland
- Professions
- writer
film director
Membres
Critiques
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 4
- Membres
- 76
- Popularité
- #233,522
- Évaluation
- 3.3
- Critiques
- 10
- ISBN
- 79
- Langues
- 10
"Enfant j'étais persuadé que nous avions tous besoin d'une quête pour justifier notre existence. Je ne pense même pas à Schliemann ni à toutes es balivernes sir la découverte de Troie. Rien à voir avec la soif d'action. Ni avec le Graal. Mais j'avais le sentiment que chacun, à l'instar de Hänsel et Gretel, avait été abandonné dans une forêt obscure et devait se débrouiller pour rentrer chez soi.
Sauf qu'une fois adulte, j'ai compris que personne ne sortait jamais de la fprêt. les gens ne font que tituber les uns autour des autres, ils restent coincés dans les sous-bois et, au lieu de chercher, ils rêvent d'être retrouver.
Et désormais, c'était mon cas.
Mais que faire quand cette maudite forêt brûle ?" (p262)
Le mensonge est souvent le dernier rempart des égoïstes te des nostalgiques. Il préserve ce qui compte vraiment. Si le mensonge n'y était toléré, toutes les familles seraient condamnées. Et tout les Etats aussi. Il n'existe pas de monde sans mensonge, et un monde où le mensonge aurait droit de cité n'est pas possible non plus. (p513)
Les vérités existentielles, ce sont des opinions à la con. On grandit avec ces opinions à la con qui font toujours partie d'une époque déterminée ! Qui sont toujours le produit d'une époque déterminée ! Toutes les opinions à la con se prétendant valable et durables. Alors qu'elles sont tout sauf ça. (p529)
Tout ce que nous entendons nous marque. On entend le bruissement des arbres, et ça nous apaise. (...) Les paroles nous transforment. On ne devrait pas prononcer de mauvaises paroles. (p593)
A quelles illusions l'homme cède t-il ? Comme il est prompt à s'inventer de toutes pièces un équilibre moral, quand ce dernier n'a aucune existence en dehors de sa propre perception ! Comme il lui est aisé de s'abandonner à la chaleur de la vérité, de l'allumer telle une lampe à bronzer, alors même que, non contents d'évoluer dans les ruses les plus glaciales, sous en sommes les instigateurs. (p614)
La peinture n'est pas faites pour décorer les appartements ! C'est un instrument de guerre offensive et défensive contre l'ennemi (Pable Picasso) (p637)
On peut être motivé par la faim, par la soif, par le besoin d'amour. Mais pas par le besoin de justice. A moins d'appeler ce besoin par son vrai nom. Et dans ce cas, on perle de colère (p1089)… (plus d'informations)